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Libération de Paris (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Libération de Paris (seconde guerre mondiale). L'insurrection de Paris Plus que toute autre nation peut-être, les Français sont prompts à s'enflammer pour l'honneur national, aussi l'occupation de la France par les Allemands fut-elle très violemment ressentie, car elle bafouait ce sentiment. Il est donc parfaitement compréhensible que, le 14 juillet 1940, deux semaines après la signature de l'armistice, les Français célébrèrent la prise de la Bastille, symbole d'indépendance et de liberté, comme une journée de deuil. C'est à Paris, qui avait été livré aux Allemands sans combat, que la honte et la fureur engendrée par celle-ci furent les plus vives; et, dans cette même ville, en juin 1944, après le débarquement des Alliés en Normandie, la population conduisit sa libération de l'occupation ennemie de manière particulièrement heureuse. Les Parisiens se refusaient à l'idée que des étrangers — Anglais, Américains, Canadiens et Polonais — viennent délivre...

« Libération de Paris Il Paris libéré A l'aube du 19 août 1944, la police parisienne avait repris possession de la Préfecture alors que de l'autre côté de la rue la Résistance occupait le palais de justice.

Tout Allemand assez imprudent pour s'aventurer dans le quartier était reçu par une volée de balles et de grena­ des.

La nuit venue, vingt véhicules allemands détruits et des douzaines de morts jonchaient le pavé.

Le lendemain, de violentes échauffourées se produisaient un peu partout dans Paris.

Les Français et les Allemands se battaient d'une maison à l'autre, d'une rue à l'autre, et de toutes les portes cochères partait le crépitement des fusils et des mitrailleu­ ses, alors que les rues étaient éventrées par les explosions.

Après l'érection des premières barricades le 21 août, les combattants, forts de cette protection, lancaient leurs cocktails Molotov sur tous les ·tanks allemands passant à leur portée, lesquels, transformés en torches, éjec­ taient leurs équipages sur la chaussée dans un enfer d'essence enflammée et de métal incandescent! Au 24 août, un épais voile de fumée et de cendres planait sur Paris.

Des tourbillons de fumée s'élevaient des Champs­ Eiysées, de la région de la poste centrale et des quartiers où la bataille faisait rage.

A ce stade, la Résistance contrôlait les trois quarts de la ville alors que les Allemands étaient retranchés dans quelques places fortifiées du centre.

Puis, tard dans la soirée, un bruit insolite se propagea â travers les rues de la capitale meurtrie par la bataille.

C'étaient les cloches des églises qui sonnaient les unes après les autres, alors qu'un petit nombre de véhicules traversaient l'un des ponts de la Seine et s'arrêtaient à 21 h 22 précises devant l'Hôtel de Ville.

Les résis­ tants, des larmes de joie et d'émotion coulant le long de leurs joues sales, coururent à la rencontre des nouveaux venus.

Ceux-ci -poussiéreux, barbus et en sueur - constituaient l'avant-garde de la 2" division blindée francaise commandée par le général Lecleré.

Le lendemain, ce dernier recevait à la gare Montparnasse la reddition signée par le général von Choltitz, commandant allemand de la place de Paris, pendant que les couleurs françaises étaient hissées au sommet de la Tour Eiffel et sur l'Arc de Triomphe.

Après quatre années d'épreu­ ves, Paris était à nouveau libre.. »

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