Ligue arabe
Publié le 22/01/2012
Extrait du document
L'Idée de l'unité arabe, profondément enracinée chez les peuples arabes, a paru s'incarner dans une institution qui, par le jeu des rivalités politiques, s'est peu à peu vidée de sa substance. Le 22 mars 1145, au Caire, les représentants de sept pays arabes Indépendants (Égypte, Irak, Arabie séoudite, Transjordanie, Yémen, Syrie et Liban) signaient le pacte fondant la Ligue des Etats arabes, avec pour objet "le resserrement des rapports entre les États membres et la coordination de leur action politique".
«
compte vingt membres (Soudan, _ Libye, Tunisie, Maroc, Algérie, Koweit, Bahrein, Oman, Qatar, Union des éml r:ats.
Sud-Yémen, Somalie s'étant joints aux sept
premiers).
On y ajoute désormais la Palestine.
Aux réu nions bisannuelles de son Conseil, les membres sont
rarement au complet La mésentente y règne souvent et la prédominance 6gyptlenne (le siège de la Ligue est au Caire, le secrétaire général est égyptien, ainsi que
la moitié de sa centaine de fonctionnaires, l'Égypte a assumé longtemps 42 Ofo du budget) a été violemment
contestée, en particulier par la Tunisie et l'Irak.
5
La question palestinienne, qui est cependant le meil leur crlstallisateur du sentiment de l'unité arabe, a
porté de rudes coups à la Ligue arabe.
En 194i, la
Ligue n'a pu empêcher la formation de l'État d'lsrail ; en 1a.
elle n'a pu faire jouer la solidarité en faveur
de l'Égypte ; en 1987, déjà bien effacée, son action a été
très mince et, à plus forte raison, en 1173.
Depuis 1964, à l'Instigation du président· Nasser, des rtunlons • au sommet • remplacent, pour définir- la politique arabe, l_es réunions du Conseil de la Ligue réduit à des beso
gnes mineures.
Un replâtrage de la Ligue arabe souhaité au lendemain de • la guerre des Six Jours • .
se heurte au scepticisme des Algériens.
Mais la quatrième guerre lsraélo-arabe et l'Importance prise par les États -p6tro
llers du Golfe fournissent à la fols un prétexte et les moyens de ranimer la Ligue.
Le premier secrétaire général, Azzam Pacha, était l'homme de la coi!aboratlon anglo-arabe que remplaça un autre Égyptien, Abdel
Khalek Hassouna, formé à l'ancienne école et gagné à la nouvelle.
Son successeur est Mahmoud Riad, qui fut
ministre des Affaires étrangères de Nasser et de Sadate..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓