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l'île de Madagascar

Publié le 18/02/2019

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madagascar

GÉOGRAPHIE - Longue et effilée, l'île de Madagascar est baignée par l’océan Indien (à l’est) et séparée de l’Afrique par

le canal de Mozambique (à l’ouest). Une ligne cen-

trale de hautes terres constituées de plateaux et de

collines la traverse sur toute sa longueur et culmine à 2 876 m au mont Maromokotro.Une plaine étroite borde le littoral, et de nombreux fleuves drainent

la partie occidentale de nie. Le climat est tropical humide à l’est, méditerranéen au centre et semi-aride au sud. Le versant oriental de l’île, couvert par la forêt tropicale, est très arrosé. Il fait plus frais et sec dans les hautes terres du centre. Le versant occidental et le sud sont plus secs. La végétation est formée de buissons adaptés au manque d’eau. Madagascar dispose d’une faune et d’une flore exceptionnelles (les lémuriens, notamment, ne vivent que dans cette île), mais la forêt naturelle est menacée de disparition, et l’île doit faire face à la désertification et à la pollution des eaux.

Madagascar ► commence à développer son tourisme, favorisé par les superbes plages du nord et le pittoresque de ses villes.

POPULATION - La population est formée à 99% de Malgaches issus de métissages entre des populations malayo-

indonésiennes (Merinas 20%, Betsimisaraka 10%,

Betsileo, Tsimihety, Sakalava) arabes et africaines; de petites communautés comorienne, indienne,

pakistanaise, française et chinoise se sont installées ultérieurement sur lTle. On compte 45% de chré-

tiens, 50% d’adeptes des religions traditionnelles et 5% de musulmans. Un cinquième seulement des

Malgaches vivent en ville; la principale est Antananarivo, la capitale, suivie de Fianarantsoa,

Toamasina.Antseranana et Toliary.

madagascar

« la forêt tropicale, est très arrosé.

Il fait plus frais et sec dans les hautes terres du centre.

Le versant occi­ dental et le sud sont plus secs.

La végétation est for­ mée de buissons (bush) adaptés au manque d'eau.

Madagascar dispose d'une faune et d'une flore exceptionnelles (les lémuriens, notamment, ne vivent que dans cette île), mais la forêt naturelle est menacée de disparition, et l'île doit faire face à la désertification et à la pollution des eaux.

• POPULATION -La population est for­ mée à 99% de Malgaches issus de métis­ sages entre des populations malayo­ indonésiennes (Merinas 20%, Betsimisaraka 10%, Betsileo, Tsimihety, Sakalava) arabes et africaines; de petites communautés comorienne, indienne, pakistanaise, française et chinoise se sont installées ultérieurement sur l'île.

On compte 45% de chré­ tiens, 50% d'adeptes des religions traditionnelles et 5% de musulmans.

Un cinquième seulement des Malgaches vivent en ville; la principale est Antananarivo, la capitale, suivie de Fianarantsoa, Toamasina,Antseranana et Toliary ÉCONOMIE -Madagascar possède des ressources minières comme le graphite et le chrome, mais aussi le charbon, la bau- xite, le mica, l'or et les pierres semi-précieuses (topaze).

Elle ne dispose d'aucune source d'éner­ gie, à l'exception de quelques centrales hydroélec- À Un paysage malgache ponctué de baobabs, arbre des régions tropicales d'Afrique et dont le tronc peut atteindre 25 m de circonférence.

triques.

Premier secteur économique, l'agriculture emploie 75% des actifs et assure plus de 70% des exportations.

Le riz, le manioc et le café sont les trois principales productions du pays; la canne à sucre, la girofle, la vanille, le poivre, le cacao, le sisal et le tabac fournissent une part plus modeste des recettes.

L'élevage bovin occupe une place très importante dans l'économie; en revanche, les pro­ duits de la pêche suffisent à peine à couvrir les besoins locaux.

Très pauvres, les campagnes ont été oubliées par le gouvernement depuis les années 1970, et la population y souffre de malnutrition.

La balance agricole est néanmoins excédentaire.

Peu industrialisée, Madagascar n'a développé que les secteurs de la transformation des produits agricoles et du textile.

Les zones offshore attire cer­ taines industries, notamment textiles, mais l'île Madagascar .,._ commence à développer son tourisme, favorisé par les superbes plages du nord et le pittoresque de ses villes.

manque de capitaux et � d'infrastructures satisfai-� santes: il n'y a pas de � vrai réseau ferroviaire et � les ports sont sous-équi- g � pés.

La politique écono-"' mique, entièremen t contrôlée par l'État, a provoqué la colère des Mal­ gaches à partir de la fin des années 1980; les grèves et les manifestations se multiplient.

Madagascar figure parmi les pays les plus pauvres du monde; sa dette et sa dépendance vis-à-vis de l'extérieur sont considérables.

HISTOIRE -Les premiers hommes appa­ raissent à Madagascar au I" millénaire av.

J.-C.

Vers le X' siècle, des populations d'origine malayo-indonésienne arrivent à leur tour, en même temps que des tribus venues des côtes orientales de l'Afrique.

Entre le x' et le XII' siècle, les navigateurs marchands arabes établissent des "' � comptoirs dans l'île.

Au XIV' siècle, des Malgaches fondent le royaume d'Antemoro, et les Merinas d'origine indonésienne commen­ cent à s'installer au centre de l'île.

Le royaum e de Sakalava apparaît au xv• siècle sur les côtes.

En 1500, le Portugais Diogo Diaz débarque à Madagascar.

Les luttes d'influence entre Ara- i bes et Portugais ont � lieu tout au long du � XVI ' siècle, pendant -� qu'émerge le royaume � malgache de Merina.

Les Français font une brève apparition au XVII' siècle, tentant de coloniser l'île en même temps que Maurice et La Réunion.

Se heurtant aux Anglais, ils doivent y renoncer.

En 1797, le roi Andrianampoinimerina rassemble dans le royaume d'lmerina les quatre royaumes de Madagascar;son successeur Radama J" (1810),allié aux Britanniques, accroît encore le territoire des Merinas, qui s'étend alors sur les deux tiers de l'île (seul le sud et une partie de l'ouest échappe à l'au­ torité du roi).

C'est sous son règne, à partir de 1818, que les premiers missionnaires européens débar­ quent sur l'île.

Sa femme Ranavalona 1� lui succède en 1828; elle chasse les Européens et persécute les chrétiens malgaches.

À sa mort, en 1861, son fils Radama décide d'ouvrir Madagascar aux influences étrangères, mais il est assassiné deux ans plus tard.

En 1885, la France obtient des concessions sur le territoire malgache.

La Grande-Bretagne lui abandonne l'île en 1890; la France y envoie des troupes et en fait un protectorat en 1895.

En 1946, l'île devient territoire d'outre-mer (TOM).

L'année sui- vante, un soulèvement malgache initié par les natio­ nalistes est violemment écrasé par les Français (100000 morts).

Le 26 juin 1960, Madagascar obtient son indépendance.

Philibert Tsiranana, chef du Parti social-démocrate, devient président de la République malgache en 1965.En mai 1972,les étudiants se révol­ tent contre la politique de coopération des dirigeants avec la France et l'Afrique du Sud; les émeutes entraî­ nent l'établissement d'un régime militaire dirigé par le général Ramanantsoa et l'abrogation de la consti­ tution adoptée en 1959 (notamment la charge de pré­ sident de la République); la politique de Ramanant­ soa satisfait les étudiants, mais les difficultés économiques s'accroissent et une nouvelle crise poli­ tique éclate en février 1975; le colonel Richard Ratse­ mandrava, chargé par Ramanantsoa de relever la situation, est assassiné.

La crise aboutit à la proclama­ tion, le 31 décembre 1975,de la République démocra­ tique de Madagascar.

Le capitaine Didier Ratsiraka devient président; il impose son mouvement comme parti unique mais se rend vite impopulaire.

Le multi­ partisme est restauré en 1990 et, en février 1993,Didier Ratsiraka perd les élections contre Albert Zafy,son principal rival, qui ne réussit pas à améliorer la situa­ tion économique et sociale.

En février 1997, Didier Ratsiraka est à nouveau élu président.

La République de Madagascar est fondée sur la constitution adoptée le 19 août 1992.

Le président est élu au suffrage universel pour 5 ans.

Le Premier ministre est élu par l'Assemblée nationale (138sièges).

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La flore et la faune malgaches sont très spécifiques et présentent une formidable diversité d'espèces rares, tel ce lémur catta.. »

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