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Limousin (Région administrative).

Publié le 15/04/2013

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Limousin (Région administrative). 1 PRÉSENTATION Limousin (Région administrative), Région administrative du centre-ouest de la France, recouvrant les anciennes provinces historiques de la Marche et du Limousin. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La Région Limousin repose dans son ensemble sur le socle occidental du Massif central, plissé lors de la surrection des Alpes. Cependant, on distingue trois espaces différents. D'une part, dans la partie orientale de la Région, s'étend la « montagne « qui correspond pour l'essentiel au plateau de Millevaches et au plateau des Gentioux, au nord-est, ainsi qu'aux monts des Monédières où les altitudes sont les plus élevées (977 m au mont Bessou et au puy du Pendu, 953 m au signal d'Andouze), bien que ces hautes terres cristallines ne présentent pas de relief réellement accidenté. Ces montagnes sont en réalité formées d'un ensemble de plateaux dégradés par les moraines glaciaires. Véritable réservoir hydrographique, plusieurs rivières régionales comme la Creuse, la Vienne, la Vézère ou encore la Corrèze y prennent leur source. Au nordouest de la région, les plateaux du Haut-Limousin sont une succession de collines aux altitudes plus modestes, puisque celles-ci sont comprises entre 300 et 600 m. Ces collines, en forme de dômes émoussés, sont amplement disséquées par les vallées de la Creuse, de la Vienne, de la Gartempe, de la Dordogne et, surtout, de la Vézère. Au sud de cet ensemble, les hauts plateaux s'achèvent sur le bassin de Brive, formé de grès tendres d'âge permien de l'ère primaire. Le troisième espace régional est celui des plateaux du Bas-Limousin, au sud des monts des Monédières. Là, entre la Dordogne et la Vézère, à l'ouest de la Région, s'étagent des plateaux dont les ondulations annoncent déjà la Dordogne, mais aussi les collines du Poitou. Au sud-est d'Argentat, à cheval sur les vallées de la Maronne et de la Glane, se trouve la Xaintrie, dont le sol de granit est profondément entaillé par les gorges de la Dordogne et des autres cours d'eau qui la sillonnent. 2.2 Climat Le climat du Limousin est rude, en particulier dans sa partie orientale qui est composée de véritables terres froides, soumises à la bise descendant du Massif central. La moyenne des températures du mois de janvier est inférieure à 3 °C et descend même au-dessous de 0 °C sur le plateau de Millevaches, qui connaît 110 jours de gelée par an. La capitale régionale, exposée le plus s...
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« cependant, une grande partie de l’activité industrielle de cette ville est désormais consacrée à l’industrie du papier, qui traite le bois des forêts de Dordogne et du Limousin.Le travail du bois, en particulier le bois d’ameublement, subsiste localement.

Au sud de la région, dans le département de la Corrèze, Brive-la-Gaillarde apparaît de plus enplus comme un centre industriel actif et diversifié.

En effet, elle possède aussi bien des industries agroalimentaires que des activités liées à la métallurgie, à la constructionmécanique, au textile ou encore à la fabrication de pâte à papier.

Ce dynamisme, entravé toutefois par l'enclavement de la ville, lui a permis de prendre progressivement lepas sur le chef-lieu du département, Tulle, dont les spécialités industrielles restent limitées à la fabrication de drap et à l'armement avec la présence de la manufacturenationale d'armes de Tulle.

La Région dispose pourtant d'un important potentiel énergétique, notamment de gisements d'uranium.

La production annuelle a atteint900 000 t, mais est actuellement largement inférieure en raison du faible cours des hydrocarbures et du relatif suréquipement français en centrales nucléaires.

Néanmoins,la région dispose d'un réel savoir-faire, notamment avec la Cogema à Razès, servant à la formation de techniciens spécialisés, mais aussi avec l'usine de Bessines-sur-Gartempe, où l'uranium-métal est produit sous forme enrichie.

Elle est en effet la plus importante unité de ce type en Europe.

Et on estime que le sous-sol limousin abriteplus de 26 000 t d'uranium, soit l'équivalent de 230 millions de tonnes de pétrole. 4.3 Services La relative faiblesse du secteur industriel et l'enclavement important de la Région expliquent la pauvreté du secteur tertiaire.

Ce dernier ne concerne que 57,5 p.

100 de lapopulation active régionale contre 63,1 p.

100 pour la moyenne nationale.

L'université de Limoges tente de développer un pôle de recherche lié aux industries locales, enparticulier dans le domaine de l'agroalimentaire et dans celui de l'appareillage électrique.

Aussi la capitale régionale s'est-elle dotée d'un technopôle destiné à accueillir desimplantations industrielles et scientifiques, ainsi que d'un vaste palais des congrès.

Mais elle souffre de l'absence d'un réseau de transport performant : elle ne bénéficie pasde liaison TGV vers les autres centres urbains, et la desserte routière s'effectue encore pour une bonne part par les routes nationales.

Ainsi, la liaison vers Paris se fait par laroute nationale (N 20), axe vieillissant et peu adapté aux déplacements routiers modernes en raison de son caractère sinueux.

Il est vrai que le plan nationalAutoroutes 2 000, conçu au milieu des années quatre-vingt, vise à améliorer la desserte régionale.

Ainsi, la N 20 est en cours de transformation pour devenir une autoroutemoderne, vaste projet qui a toutefois pris une certain retard.

Par ailleurs, l'axe autoroutier prévu pour relier Bordeaux à Clermont-Ferrand et Lyon ne passe pas parLimoges, mais plus au sud, à Brive-la-Gaillarde.

De plus, aucun projet de liaison ferroviaire ne semble devoir désenclaver la région : ainsi, la relation TGV Paris-Toulousepasse par Bordeaux et non pas par Limoges.

Ce détour est justifié par l'ampleur des travaux nécessaires à la modernisation de la ligne actuelle pour qu'elle puisse accueillirle TGV.

Or le gain de temps dû à la vitesse, même en passant par Bordeaux, semble exclure la réalisation de tels travaux.

Certes, la capitale limousine possède un aéroport,mais celui-ci n'accueille que 122 000 passagers par an.

Aussi une grande partie du développement régional dépend-il de la construction d'un axe moderne Paris-Toulouse-Espagne, réalisation qui permettrait de valoriser les atouts touristiques du Limousin.

En effet, la Région mise actuellement sur le tourisme vert et le tourisme culturel.

Foyerde l’art roman, elle tente de faire valoir l'attrait de la manufacture de tapisserie d'Aubusson et, surtout, sa campagne célébrée par le peintre Auguste Renoir, natif de cetterégion. Superficie : 16 942 km 2 ; population (2007) : 727 000 habitants.. »

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