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L'ISRAEL (carte, population, administration, géographie) ?

Publié le 07/06/2010

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israel

 

Capitale : Jérusalem (officiellement), Tel Aviv pour l'administration 

Superficie : 21 671 km²

Population (estimation 2005) : 6 300 000 hab. (les Israéliens)

Densité : 291 hab./km²

Monnaie : shekel

Langues officielles : hébreu, arabe

Religions principales : judaïsme, islam

Nature du régime : république parlementaire

PNB : 15 100 $/hab.

PIB : 120 milliards de dollars (19 800 $/hab.)

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israel

« La création d'Israël Ce n'est qu'en 1948, c'est-à-dire à la fin du mandat anglais en Palestine, qu'est proclamé l'Etat d'Israël dont DavidBen Gourion est l'un des principaux fondateurs.

Après le retrait des Anglais, Israël est immédiatement attaqué parcinq Etats arabes.

Grâce à la médiation de l'ONU, un armistice (Bernadotte, Bunche) est obtenu : presque toute laPalestine revient à Israël, la bande de Gaza reste égyptienne, tandis que la vieille ville de Jérusalem demeurejordanienne.

La paix n'en est pas pour autant rétablie, les conflits frontaliers sont constants (blocus du port d'Eilat,fermeture du canal de Suez aux bateaux israéliens).Le 29 octobre 1956 a lieu l'attaque préventive d'Israël contre l'Egypte et l'occupation de toute la péninsule du Sinaï.L'intervention franco-britannique dans l'affaire du canal de Suez empêche Israël de continuer à lutter contrel'Egypte.

En 1957, sous la pression de l'ONU, toutes les armées se retirent.Guerres des Six-Jours et du Yom KippourEn juin 1967, une nouvelle guerre, surnommée "guerre des Six-Jours" (elle se déroula du 5 au 10 juin) éclate contredes Etats arabes.

La péninsule du Sinaï est occupée ainsi que toute la partie de la Jordanie située à l'ouest duJourdain (Cisjordanie), la bande de Gaza, et les fortifications frontalières syriennes (plateau du Golan).Depuis lors sévissent d'incessants conflits armés et une guerre clandestine arabe contre Israël.

Le 6 octobre 1973,jour du Yom Kippour, a lieu une attaque égypto-syrienne.

Les Nations unies tentent d'imposer un cessez-le-feu auxbelligérants.En novembre 1973, un second cessez-le-feu et l'intervention de troupes de l'ONU dans les zones concernéespermettent de calmer la situation.

Les troupes israéliennes et arabes se séparent sur le canal de Suez.

En 1975, unaccord israélo-palestinien de démilitarisation est signé, puis appliqué en 1976.

De 1977 à 1979 se déroulel'élaboration d'un traité de paix avec l'Egypte, selon lequel la péninsule du Sinaï doit être rendue par Israël en 1982. Menahem Begin En 1978, Israël occupe le sud du Liban.

En 1982 ont lieu l'invasion israélienne et l'occupation de Beyrouth avec pourobjectif le départ de l'OLP (opération "Paix en Galilée").

En 1983-1984, Israël applique un retrait partiel, qui devienttotal en 1985.Israël et la Palestine : les difficultés du processus de paixLa Cisjordanie et la bande de Gaza sont proclamées, en 1988, Etat indépendant de Palestine par le Conseil nationalpalestinien dirigé par Yasser Arafat (premier président).

En 1994 a lieu une certaine reconnaissance de l'Etatpalestinien sous Arafat et une passation de pouvoir politique en vue de l'autonomie.

Malgré ces mesures, lestroubles et les conflits armés perdurent.

En outre, le processus de paix est sérieusement mis en danger avecl'assassinat, le 4 novembre 1995, du premier ministre Yitzhak Rabin par un extrémiste juif.Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et Shimon PérèsShimon Pérès devient premier ministre intérimaire, mais il perd les élections de mai 1996 face à BenyaminNétanyahou (Likoud), qui est élu premier ministre.

Le programme de Nétanyahou ne se situe pas dans la continuitédu processus de paix lancé en septembre 1993 (accords de Gaza-Jéricho) : le nouveau premier ministre refuse lacréation d'un Etat palestinien, la restitution du plateau du Golan à la Syrie et la division de Jérusalem.Les pourparlers avec Yasser Arafat se poursuivent cependant.

En janvier 1997, un accord est obtenu sur le retraitpartiel de l'armée israélienne de la ville cisjordanienne d'Hébron, mais un double attentat-suicide commis en juillet1997 sur un marché de Jérusalem (quinze morts, cent soixante-dix blessés) remet en cause, une nouvelle fois, leprocessus de paix qui semblait relancé.Toutefois, la conférence de Wye Plantation, tenue sous l'égide de Bill Clinton en octobre 1998, semble avoir remis leprocessus sur les rails. L'échec du gouvernement Barak En décembre 1998, le gouvernement de Nétanyahou est désavoué à la Knesset, et de nouvelles élections sontorganisées en mai 1999.

Elles se concluent par la défaite cuisante de Nétanyahou, et par la victoire du candidattravailliste Ehoud Barak.

Ce dernier tente de relancer le processus de paix, mais il se heurte à la méfiance desPalestiniens, lassés de voir les promesses israéliennes non tenues.

Cette situation aboutit à de nouvelles tensions enmai 2000 dans la bande de Gaza.

Dans le même temps, Israël se désengage totalement du Liban sud en évacuantses dernières troupes, abandonnant ainsi la région au Hezbollah.La situation d'Ehoud barak devient fragile pendant l'été 2000 après le départ de plusieurs membres de sa majorité,l'échec du sommet de Camp David avec les Palestiniens, et la défaite du travailliste Shimon Pérès à l'électionprésidentielle (juillet 2000).Le gouvernement Sharon : Intifada et répression sanglanteLa "nouvelle Intifada" qui débute en septembre 2000 entraîne également de nombreuses critiques internationalescontre la politique d'Ehoud Barak.

Le premier ministre, abandonné par les opinions publique et internationale, et parune partie de sa majorité, et par le blocage des négociations avec les Palestiniens, est contraint de démissionner.Les élections de février 2001 voient la victoire écrasante d'Ariel Sharon, le principal défenseur de la colonisationjuive en Cisjordanie et à Gaza.

L'absence de majorité au Parlement oblige pourtant Sharon à composer avec ses. »

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