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L'odyssée de Louis XVI en fuite à Varennes

Publié le 06/04/2013

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louis xvi

Toutes les trois lieues - douze kilomètres environ - les chevaux sont changés. Vers 14 heures 30, ils sont aux portes de Chalons où ils sont reconnus par le gendre du maître de poste qui ne dit rien. À 16 heures 30, le lourd véhicule sort de Chalons et prend la route de Metz. Louis XVI est serein car il sait qu'au prochain relais de poste, au Pont de la Somme-Vesle, il retrouvera soixante cavaliers armés,

louis xvi

« une grosse berline verte et sortent sans encombre de la capitale assoupie.

Au relais de poste de Bondy, Fersen fait ses adieux au roi et à la reine, le roi se jugeant en mesure de protéger lui-même les siens.

Le rendez...vous manqué Toutes les trois lieues -douze kilomètres environ - les che­ vaux sont changés .

Vers 14 heures 30, ils sont aux portes de Chalons où ils sont recon­ nus par le gendre du maître de poste qui ne dit rien.

À 16 heures 30, le lourd véhicule sort de Chalons et prend la route de Metz .

Louis XVI est serein car il sait qu'au pro­ chain relais de poste, au Pont de la Somme-Vesle, il retrou­ vera soixante cavaliers armés, commandés par le jeune Choiseul.

Mais au Pont de la Somme-Vesle, personne ! Le roi décide néanmoins de poursuivre sa route .

À l'étape suivante de Sainte­ Menehould, le bruit se répand comme une traînée de poudre : "le roi vient de passer".

Le maître de poste , Drouet qui n'a pas reconnu son souverain parle au conseil de la ville d'" un gros homme myope, ayant le nez long et aquilin et le visage bourgeonné ".

Avec un nommé Guillaume, il est char­ gé de poursuivre les fugitifs.

Pendant ce temps, la famille royale brisée de fatigue som­ nole dans la berline qui pour­ suit lentement son chemin, sans se douter de l'efferves­ cence qui règne à Sainte­ Menehould.

Reconnus À Varennes-en-Argonne, après avoir déjà parcouru de nom­ breux kilomètres vers la liber­ té, il est 23 heures quand les fuyards arrivent.

Drouet, qui est lui aussi arrivé à Varennes, réveille le procureur de la commune, l'épicier Sauce .

Avec quelques v01sms, ils arrêtent la berline et deman­ dent les passeports.

Drouet s'apercevant que tout est en règle et que ses proies allaient lui échapper lance : "Je suis sûr que la voiture arrêtée par nous contient le roi et sa famille; si vous le laissez passer en pays étran­ ger, vous vous rendez cou­ pable du crime de trahison " .

La famille est obligée de des­ cendre de la berline et se retrouve dans l'arrière-bou­ tique de l'épicier Sauce où ils passent une courte nuit.

Le lendemain matin, à 6 heu­ res, deux émissaires de l'as­ semblée, Romeuf et Bayon, ont l'ordre de ramener les fugitifs à Paris.

Les souve­ rains, accablés, sales, les yeux cernés par leur folle escapa­ de, refont résignés le même trajet dans le sens inverse .

Cette fois, les Français qu'ils rencontrent sont au courant et montrent leur hostilité tout au long du parcours.

C'est le début de la fin ..... »

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