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L'or des nazis caché en Suisse

Publié le 21/03/2019

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Le rôle joué par la Suisse au temps de l'Allemagne nazie provoque un débat mondial en 1997. Plaque tournante du commerce extérieur allemand, la Suisse a permis au Reich de stocker l'or appartenant aux victimes de l'Holocauste.

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, on estime que de l'or, pour une valeur de plus de 5 milliards d'euros, a dû être acheminé d'Allemagne vers la Suisse, pays resté neutre. Là, il a été intégré aux échanges internationaux. Comme on a pu l'établir plus tard, les banquiers de Bâle, Genève et Zurich savaient parfaitement qu'il ne s'agissait pas uniquement de réserves allemandes, mais également d'or volé dans les pays occupés par Hitler.

Le rôle de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale est violemment critiqué lors du carnaval de Bâle, en 1997.

Afin de faire la lumière sur le rôle de la Suisse dans le financement du fonctionnement du Reich, le gouvernement suisse met en place une commission d'historiens en septembre 1996. En mai 1997, une équipe d'experts américains adresse de sévères reproches à la Confédération et démontre que la Suisse, alors «principal banquier» du régime nazi, aurait indirectement contribué au prolongement de la guerre en fournissant des fonds à l'Allemagne.

 

En fait, le sens de la neutralité suisse est remis en cause au début de 1996, lorsque l'on apprend que les banques suisses n'ont pas fait

d'efforts pour restituer leur argent à des victimes du national-socialisme. Les banquiers font jouer un article de la loi bancaire qui stipule que, dans la mesure où aucune transaction n'a été effectuée sur un compte depuis plus de dix ans, l'argent peut être considéré comme propriété de la banque. Quelques millions de francs suisses changent alors de propriétaire; les demandes de recherche de rescapés de l'Holocauste ou des conjoints survivants sont souvent

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« de l'histoire suisse, bien que seuls les états et non les personnes privées aient été alors indemn isés.

En 1997, les banques suisses déblo quent un fonds d'aide aux victimes de l'Holocauste et à leur s descendants, à hauteur de plusieur s mil lions.

7 mil liards de FS sont accor­ dés à une fondation de solidar ité.

Il su bsiste encore des réserves d'or volé par les nazis pour une valeur d'envi­ ron 50 milli ons de doll ars, et qui doivent principalement être resti­ tuées aux famill es des victimes spoli ées pendan t la gue rre.

Après cette première vague de révélations sur le rôle des banq ues suisses, c'est au tour de certains groupes d'assu­ ra nces européens et de banq ues al lemandes d'être dans le collima teur de l'opinion publique en 1998.

Aux États -Unis, les victimes des nazis in tentent plusieurs procès contre les entreprises qui ont dégagé des profits grâce aux biens juifs confisqués.

Elles sont accusées d'avoir été les rece leurs de Hitler.

L'enjeu des procès est es­ timé à pl usieurs milliards de dollar s.

Les étapes de l'his toire suis se après 1945 1960 AELE En 1960, la Suis se fait partie des membres fondateurs de l'Association européenne de li bre-échange (AELE), chargée de promouvoir le commerce des États membr es.

Le siège de I'AELE, qui forme un contrepoids à la CEE fondée en 1957, se tient à Genève.

En 1963, la Suisse adhère au Conseil de l'Europe, trois ans plus tard elle devient mem bre à part entière du GATI (Accord général sur les tarifs douan iers et le com­ merce).

1971 Droit de vote aux femmes Après un long combat, les femme s suisses gagnent enfin le droit de vote en 1971, au niveau fédéral.

En revanche , au niveau des cantons, le droit de vote fém inin est réglementé de façon différente : en vigueur depuis 1959 dans les cantons de Vaud et de Neuchâtel, le vote des femmes n'est adopté que dans les années 60 pour la plupart des autres cantons.

Dans le can ton d'A ppenze ll (Rhodes-In té­ rieur s), les femmes n'ob­ tiennent le droit de vote qu'en 1990.

1986 Accident chimique À Baie , un incendie se déclare dans les entrepôts de la société pharmaceutique Sandoz.

L'eau utilisée pour éteindre le feu, chargée de produits toxiques à base de mer cure, s'écoule dans le Rhin.

L'écosystème est en par tie détruit et dur able ­ ment endommagé.

Les au torités ayant tardé à annoncer la catastrophe, les pays riverains leur adressent de violentes critiques.

Première présidente de la confédération 19 99 Ruth Dreifus s, membre du Conseil fédéral suisse depuis 19 93, devient en 1999 la première Présidente de son pays.

La première femme élue au Conseil fédéral avait été Elisabeth Kopp, en 1984 qui dut renoncer au poste de vice-Présidente de la Confé­ dération en raison de problème de «blanchiment» d'argent.

199 7 Une manifestation pour le droit de vote des femmes, dans les anné es 60 Accident chimique chez Sandoz, en 1986 Ruth Dreifuss, en 1999. »

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