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Louis Philippe

Publié le 27/02/2008

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À la suite des journées révolutionnaires de la fin juillet 1830, le roi Charles X est destitué et condamné à l'exil. Le nouveau roi, Louis-Philippe Ier, est désigné par les députés libéraux. La France est désormais une monarchie parlementaire. Louis-Philippe, duc d'Orléans, est le descendant de Louis XIII, l'arrière-arrière-petit-neveu de Louis XIV, le cousin de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. Acquis aux idées libérales, il vit plus comme un grand bourgeois que comme un prince. Dans ses appartements du Palais royal, il réunit les libéraux et les hommes d'affaires qui financent l'opposition à Charles X.

« La révolution de 1830 est le fait des milieux d'affaires bourgeois luttant contre la monarchie des Bourbons maiscraignant les dérives de la République.

Louis-Philippe constitue l'alternative parfaite.

Une délégation menée par LaFayette conseillé par Thiers et Lafitte vient lui proposer la lieutenance générale du pays.

Il accepte et, drapé dansun étendard tricolore, se présente au peuple comme roi des Français (et non pas "de France"), détenteur à la foisde la légitimité royale et d'une sensibilité libérale. Le règne Le roi fait preuve d'une grande fermeté mais cherche à récompenser ses soutiens.

Il nomme Lafitte président duConseil, révise la Charte de 1814, abolissant la censure et élargissant l'électorat à la grande bourgeoisie.

En 1831,Casimir Perier remplace Lafitte et de nouvelles modifications sont apportées, notamment l'extension du pouvoir desnotables leur permettant d'accéder aux fonctions gouvernementales.

En 1839, Guizot devient chef du gouvernementet se montre favorable au renforcement du pouvoir royal.Il favorise la grande bourgeoisie à qui il conseille de "s'enrichir par le travail et par l'épargne".

En 1840, au faîte de sapuissance, le régime obtient le rapatriement du corps de Napoléon. Les obstacles au régime Face à la préférence accordée à une minorité de la population, des mouvements contestataires éclatent.

La grèvedes canuts paralyse Lyon en 1831 et l'agitation républicaine se fait de plus en plus forte.

Un attentat en 1835renforce encore les mesures à leur égard.

A ceux-là s'ajoutent les légitimistes groupés derrière le comte deChambord et les tentatives de retour de Louis-Napoléon Bonaparte.

Face aux oppositions de toutes sortes, lesouverain tente de contenir la contestation, renforce son pouvoir et s'en prend à la presse. La fin du règne Dans les années 1840, le régime passe pour être de plus en plus corrompu.

L'opposition soupçonne le gouvernementd'accorder des faveurs à ses fonctionnaires.

En 1846, de mauvaises récoltes font monter la tension.

En 1847, desbanquets organisés par l'opposition rassemblent les mécontents.

La tentative d'interdiction de l'un d'eux en 1848cause un soulèvement qui, le 22 février, se transforme rapidement en mouvement révolutionnaire.

Guizot, conspuépar la foule, est sacrifié mais la révolte prend de l'ampleur.

Une journée d'affrontements fait seize victimes parmi lesmanifestants.

Affolé, Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils et s'enfuit en Angleterre. Conclusion Le règne de Louis-Philippe Ier dure dix-huit ans.

Il est en un sens exemplaire, ne connaissant ni guerre ni criseéconomique majeure à part celle qui conduit à sa perte.

C'est néanmoins la dernière tentative monarchistefrançaise.

Ayant expérimenté toutes les variantes, le pays se montre désormais méfiant et rejette tous lesprétendants au trône.

Après la chute du dernier roi de France, la République est proclamée. Son père, qui a choisi le nom de Philippe Egalité le 15 septembre 1792, a voté la mort de son cousin le roi Louis XVI. Lui-même a été jugé par le tribunal révolutionnaire et guillotiné le 6 novembre 1793, ce qui fait de Louis Philippe l'héritier du titre de duc d'Orléans, titre porté par le second fils de Louis XIII.

L'année même où son père est guillotiné par la Révolution, Louis Philippe combat pour elle à Valmy comme à Jemmapes.

Mais la trahison de Dumouriez l'oblige à partir en exil en Suisse puis aux Etats-Unis.

Il ne rentre en Europe qu'en 1800.

En 1809 il épouse Marie-Amélie, fille du roi Ferdinand des Deux-Siciles, ce qui scelle sa réconciliation avec les Bourbons.

Il mène délibérément une existence bourgeoise, ce qui ne l'empêche pas d'avoir de discrets rapports avec l'opposition libérale.

Lorsque les barricades qui se dressent à Paris renversent le trône de Charles X, nombreux sont ceux qui redoutent qu'une république se mette en place.

C'est pourquoi on fait appel à lui, duc d'Orléans, lieutenant général du royaume, le 31 juillet 1830.

Il est proclamé « roi des Français » dès le 7 août.

La monarchie de Juillet, après la révision de la Charte, est d'abord libérale.

Mais, dès 1831, Louis Philippe nomme aux principaux portefeuilles ministériels des hommes comme Molé, Guizot, de Broglie ou Casimir-Perier, ce qui marque une orientation plus conservatrice.

Après 1840, des soulèvements populaires, tantôt républicains, tantôt légitimistes, des tentatives de coups d'Etat bonapartistes, lui permettent de renforcer son autorité personnelle.

Il se refuse à élargir le corps électoral.

La crise économique qui survient en 1846 et de nombreux scandales amènent l'opposition à mettre en œuvre une campagne de banquets pour faire appel à l'opinion publique.

L'interdiction de l'un d'entre eux provoque les journées révolutionnaires de février 1848.

Louis Philippe doit, le 24 février, abdiquer en faveur de son petit-fils. Vaine démarche, la République est proclamée.

C'est dans la résidence de Claremont, mise à sa disposition par la. »

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