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Louis XIV : un traité pour un mariage

Publié le 05/04/2013

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mariage

Marguerite de Savoie (ce qui ne serait pas pour déplaire complètement au jeune roi, qui la trouve plutôt séduisante ... ). Philippe IV apprenant la nouvelle et comprenant qu'il est à deux doigts de passer à côté d'une alliance avantageuse, fait volte-face et décide en toute hâte d'accélerer le processus de paix. Il envoie sur-Iechamp un messager à Mazarin pour lui faire part de ses résolutions : il accepte la paix et

mariage

« L'ÎLE AUX FAISANS C'est sur l'île aux Faisans, rebaptisée depuis l'événement île de la Conférence, qu'est signé en 1659, après de longues semaines de négociations entre le cardinal Mazarin et Don Luis de Haro, le traité mettant fin à la guerre de succes.n entre la France et l'Espagne.

L'étroite bande de terre est située à l'embouchure de la Bidassoa, non loin d'Hendaye.

Ce n'est pas la première fois que cette langue de terre sablonneuse sert de lieu de rencontre entre les deux pays.

En 1469, Louis XI et Henri IV de Castille s'y rencontrent.

C'est là également que François I"', fait prisonnier en Italie, est échangé contre ses deux fils qui le remplacent comme otages.

De nombreux mariages sont conclus sur cette île, érigée en zone neutre.

En 1615 s'y croisent Isabelle, fille d'Henri IV promise à Philippe IV d'Espagne, et Anne, sœur du même Phlllppe IV et qui doit être mariée au futur Louis XIII.

En ce même lieu, dans un pavillon décoré par Vélasquez peu avant sa mort, est conclue, dans la foulée du traité des Pyrénées, la promesse de mariage entre Louis XIV et Marie-Thérèse.

Un contrat qui prévoit, contre une somme trébu­ chante, que la France renonce à ses droits sur le trône d'Espagne.

C'était compter sans la lon­ gévité de Louis XIV qui, quarante et un ans après l'événement, verra le duc d'Anjou, son petit-fils partir pour Saint-Jean-de-Luz puis Madrid où il installera les Bourbons sur le trône d'Espagne.

Marguerite de Savoie (ce qui ne serait pas pour déplaire complètement au jeune roi, qui la trouve plutôt séduisan­ te ...

).

Philippe IV apprenant la nouvelle et comprenant qu'il est à deux doigts de passer à côté d'une alliance avantageu­ se, fait volte-face et décide en toute hâte d'accélerer le pro­ cessus de paix.

Il envoie sur-Ie­ champ un messager à Mazarin pour lui faire part de ses réso­ lutions : il accepte la paix et offre dans la foulée sa fille au jeune roi.

Adieu Marguerite de Savoie (qui deviendra la duchesse de Parme ...

) ! Bienvenue à l'infante ! Louis, de son côté, manifeste moins d'enthousiasme .

En effet, tan­ dis que Mazarin négociait l'al­ liance avec l'infante espagnole, il s'éprenait de la charmante Marie Mancini, avec laquelle il partage la plupart de ses jour­ nées .

Il est prêt à l'épouser .

Anne, une fois encore, inter­ vient pour « ramener son fils à la raison» ...

Le traité Pendant trois mois, Mazarin consacre son temps à négocier avec son homologue espagnol, Don Luis de Haro.

Les pour­ parlers se tiennent sur l'île aux Faisans , à mi-chemin entre la France et l'Espagne.

La dot est fixée à 500 000 livres ...

une somme dont Mazarin sait que l'Espagne n'est pas en mesure de s'acquitter.

Un bon point marqué par le cardinal qui lais­ se ainsi la porte ouverte à des négociations ultérieures ...

La paix, dite paix des Pyrénées, est signée le 7 novembre 1659.

Mais il faudra encore attendre sept mois pour sceller les alliances.

Louis XIV épousera solennellement l'infante Ma­ rie-Thérèse le 9 juin 1660 en l'église de Saint-Jean -de-Luz.. »

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