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Louis XV confie à Jacques Ange Gabriel les nouveaux aménagements des appartements privés de Versailles

Publié le 30/08/2013

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Le confortable

cabinet de

travail du roi

A côté de sa nouvelle chambre, Louis XV décide de créer un grand espace éclairé par trois fenêtres. Dans ce but, Gabriel réunit l'ancien salon de Louis XIV et un cabinet à niches. Des boiseries blanc et or, des siè¬ges et des meubles pour le piquet, le quadrille et l'hombre le font d'abord nommer cabi¬net des Jeux. Ce n'est qu'en 1754 qu'il sera baptisé de son nom actuel de cabinet de la Pendule. Cette dernière est le chef-d'oeuvre de l'ingénieur Passement. Avec sa sphère de cristal reconstituant le mouve¬ment des planètes autour du soleil, elle fascine le roi de France.

Mais la pièce à laquelle celui-ci apporte tout son coeur est sans conteste celle qui va devenir son cabinet de travail. Située en angle sur la cour Royale et la cour de Marbre, elle est d'abord dotée de deux pans coupés. Les tentures de damas cramoisi sont conservées (elles seront remplacées en 1753 par des boiseries peintes signées du décorateur Verberckt). 

« ration des formes et des dé­ cors, très originale en cette époque baroque .

La cham­ bre à coucher sera agrémen­ tée, au fil des années , de deux pendules monumen­ tales signées de l'ébéniste Joubert , mais elle restera toujours d'un esprit relative­ ment dépouillé .

Une sobrié­ té qui fait ressortir les riches soieries de Lyon ornant les fenêtres et les sièges.

Louis XV perpétue le rituel du le­ ver et du coucher dans son ancienne chambre , au milieu de l'habituelle foule de courtisans .

Mais désormais, c'est ici qu'il vient se retirer pour passer la nuit ou s'iso­ ler dans la journée .

Le roi fait aussi installer un cabinet de garde-robe à côté de son alcôve .

Dallé de mosaïque de marbre, ce cabinet de toi­ lette d'un modernisme éton­ nant, est pourvu d'une « chai­ se à l'anglaise » décorée de marqueteries de Boulle, et plus tard d'un bidet ovale.

Le confortable cabinet de travail du roi A côté de sa nouvelle chambre , Louis XV décide de créer un grand espace éclairé par trois fenêtres.

Dans ce but, Gabriel réunit l'ancien salon de Louis XIV et un cabinet à niches.

Des boiseries blanc et or, des siè­ ges et des meubles pour le piquet , le quadrille et l'hombre le font d'abord nommer cabi­ net des Jeux.

Ce n'est qu 'en 1754 qu'il sera baptisé de son nom actuel de cabinet de la Pendule.

Cette dernière est le chef-d'œuvre de l'ingénieur Passement.

Avec sa sphère de cristal reconstituant le mouve­ ment des planètes autour du soleil, elle fascine le roi de France .

Mais la pièce à laquelle celui-ci apporte tout son cœur est sans conteste celle qui va devenir son cabinet de travail.

Située en angle sur la cour Royale et la cour de Marbre, elle est d'abord dotée de deux pans coupés .

Les tentures de damas cramoisi sont conservées (elles seront remplacées en 175 3 par des boiseries peintes signées du décorateur Verberckt) .

Le roi s'emploie à imprimer à son cabinet son style personnel , celui d'un d'amateur d'art éclairé, l'embellissant sans cesse avec les plus beaux tableaux de la collection privée royale et des meubles d'un luxe extrême .

Tels la commode­ médaillon , le bureau de bois de violette à plateau de velours et une armoire-bibliothèque, tous signés d'artisans de re­ nom, Slotz et Gaudreaux .

UN ROI ARCHITECTE Parmi les talents artistiques de Louis XV, comme la sculpture ou l'art du portrait, l'architecture tient une place .

particulière : celle d'une passion unique, exclusive.

François Chevalier, le professeur de ses jeunes années, expert en plans et en fortifications, l'y a initié, le marquant profondément.

Plus tard, son conseiller, le marquis d'Argenson, rapporte « qu 'on ne peut amuser le roi absolument que de dessins d'architecture, que Sa Majesté ne respire qu'avec des plans et des dessins sur sa table .

» L 'un des trésors du souverain est une « table de campagne » composée d'instruments de précision, petits bijoux de savoir-faire.

Équerre, compas multiples, rapporteurs en argent et en corne , règle d'ébène, poinçon à pointe d'argent, porte­ crayon, pince à papiers, rien ne manque sur ce bureau pour permettre au souverain de s'adonner à son passe-temps favori.

Un passe­ temps qu 'il aborde avec un goût sûr et un grand professionnalisme, les plus grands spécialistes de son temps en témoignent avec une réelle admiration .

Louis XV est l'ami, plus que le maître, de ses architectes, Robert de Cotte, Jacques Gabriel.

Et surtout du fils de z ce dernier, Jacques Ange, ~ devenu architecte du roi en 8 1742, à la mort de son père.

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