Louise de Savoie

« François Jcr LE ROI CHEF DE GUERRE 1515 1525 La régence de Louise de Savoie François J•' fait une entière confiance à sa mère, Louise de Savoie qui, au début de son règne , joue un rôle politique majeur.

C'est à elle qu'il confie la régence au moment des grandes expéditions italiennes en 1515, puis en 1525.

Après le désastre de Pavie , pendant la captivité du roi , elle tient solidement les rênes du pouvoir.

D ès son avènement, sans doute même avant, Fran­ çois f•• rêve de l'Italie .

Re­ prendre le duché de Milan , perdu par son prédécesseur Louis XII, est le vœu le plus cher de ce roi de vingt ans .

Lui qui a été écarté des expédi­ tions précédentes souhaite at- "'_: tacher son nom à une victoire ;§ éclatante.

« Je partirai pour a l'Ita lie avec mon armée, clame- ~ t-il, parce qu'il siérait mal à un roi jeune comme je le suis de s'y laisser conduire par d 'autres ».

En juin 1515 , six mois après son sacre à Reim s, il annonce son départ prochain et le choix qu 'il a fait pour as­ surer la garde de la France en son absence .

Sa femme Claude n 'est qu 'une enfant.

Le meilleur de la n ob lesse sera avec lui s ur les chemins d'I ta­ lie .

C'est sa mère , Louise de Savoie qui assurera la régence .

Le 1 5 juillet, il signe les lettres patentes la nommant officielle­ ment régente.

Très fière de son «César triom­ phant », pour lequel elle dé­ voile dans son Journal les pas­ sions d' un cœur inquiet , Loui­ se est fine politique .

Elle est entrée au Conseil privé et y tient, après le souverain, la place la plus importante .

Rien n e s'y fait sans so n av is autori­ sé .

Les ambassadeurs étran­ gers, très vite, ont pris l'habi­ tude de traiter avec elle, avant de s'adresser au roi.

Elle aux commandes , François f•• peut partir sans inquiétude .

La régente sait qu 'aux difficul­ tés extérieures ne doit pas s 'a j outer un péri l intérieur dont l'enn em i aurait tôt fait de tirer parti.

Avec habi leté, elle cherche à se concilier le Parle­ ment qui manifeste une indé­ pendance croissante, à mesu­ re que le roi s'éloigne.

Plutôt que de s 'opposer à lui ,. »