L’ouvrage : Philippe VIGIER, 1848, les Français et la République, La vie quotidienne, Préface d'Alain Corbin, Paris, Hachette, 1998, 437 p.

« Le courant historiographique : On parle de thèses provinciales. Développement : En premier lieu, Philippe Vigier retrace l’histoire de 1848, de la Révolution, du mode de vie des français surtout, comment prennent-ils ces changements et comment le vivent-ils ? La mise en place de cette nouvelle IIème République amène un changement parmi les citoyens et un climat de liberté. Un régime démocratique se met alors en place avec les changements qu’on lui connaît, suffrage universel masculin, séparation des pouvoirs, président de la République, abolition de l'esclavage dans les colonies, des libertés telles que les droits de réunion et de presse. Le gouvernement créé également ce que l’on appelle des ateliers nationaux, permettant aux ouvriers au chômage d'avoir un emploi. Peu de temps après les libéraux (doctrine politique contre la monarchie), les socialistes (pour l’égalité sociale) et même les républicains ne sont pas convaincus par cette nouvelle République. Les ateliers nationaux coutent chers à l’état et ferment, les ouvriers créée une révolte, les quartiers populaires s'agitent et les ouvriers sont alors réprimés par l'armée. L’élément déclencheur de la guerre civile dans Paris, les fameuses journées de Juin (23, 24, 25 Juin tombe la barricade est c’est la fin de l’insurrection). Les monarchistes (la noblesse faisant opposition au pouvoir) et les républicains prennent peur et votent des lois empêchant une certaine liberté d'expression, le type de régime souhaité par les républicains est confus. En résumé la IIe république, apparait comme peu bénéfique et satisfaisante. En 1848, Louis Napoléon Bonaparte profite de cette situation instable pour conquérir le peuple français et se faire élire Président de la république. On le surnomme le prince-président. Une fois que les Français conquis par le prince-président, il fait un coup d'Etat le 2 décembre 1851 et installe un nouveau régime autoritaire qui durera jusqu'en 1860. De plus, il rédige une nouvelle constitution, le Second Empire est proclamé le 2 décembre 1852 : c'est la fin de la IIe république, il devient alors Napoléon III. On vit cela comme un retour au Césarisme : un régime qui prétend créer des liens directs entre le souverain et le peuple. Les derniers républicains sont éloignés, comme Victor Hugo qui est forcé à l'exil. Le régime de Napoléon III éloigne alors les Français de l'idée d'une république.. »