L'ultramontanisme - Renforcer l'autorité du pape (Dès 1815)
Publié le 27/02/2008
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«La Révolution est plus terrible que du temps de Robespierre... Non seulement elle est debout, mais elle marche, elle court, elle rue», clame de Maistre au lendemain de la Restauration. Les penseurs ultramontains demeurent en effet hantés par le spectre de la Révolution. Selon ces catholiques intransigeants, la monarchie constitutionnelle porte en elle les germes de cataclysmes futurs, La seule voie de salut est de se placer sous une autorité venue d'En haut: celle du successeur de saint Pierre. Ils appellent de leurs voeux un ordre européen théocratique, dont le pape serait le souverain et les rois les simples ministres. Us fulminent contre les gallicans qui desservent les intérêts de l'Eglise en plaçant, par l'alliance du trône et de l'autel, le pouvoir spirituel dans la dépendance d'un pouvoir politique faible. L'avènement du dévot Charles X les rassure un instant, mais les ordonnances d'inspiration gallicane prises par Martignac contre l'enseignement des congrégations non autorisées leur prouvent, une fois de plus, que la monarchie opprime la religion avec la complicité de l'épiscopat.
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- " De notoriété publique, le roi de France ne reconnaît au temporel aucune autorité supérieure à la sienne " déclare en 1204 le pape Innocent III.
- MAISTRE, Joseph, comte de (1753-1821) Ecrivain et philosophe, il condamne la révolution française, soutient l'autorité du roi et du pape, et oppose à la raison la foi et l'intuition : " les Soirées de Saint-Pétersbourg " en 1821.
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