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L'URUGUAY ET LE PARAGUAY (géographie physique)

Publié le 04/11/2011

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L'Uruguay est une république. Pendant 90 ans, le parti Batllestas eut la majorité et gouverna de façon à éviter au pays une dictature. Pour cela, la Constitution de 1951 confia l'exécutif à un gouvernement de 9 membres. Mais, par le référendum de novembre 1966, le pouvoir exécutif a été rendu à un président élu pour cinq ans, qui gouverne avec l'aide de 11 ministres. Quant au pouvoor législatif, il est confié à un parlement composé de deux chambres : un Sénat et une Chambre des représentants. Leurs membres, 31 pour le premier et 99 pour la deuxième, sont également élus pour cinq ans. Tout Uruguayen peut voter à partir de 18 ans. Le pays est divisé en 19 départements.

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« L'ÉCONOMIE DE L'URUGUAY Fait exceptionnel en Amérique latine, les surfaces inexploitables ne représentent que 11 % du territoire et les forêts 2· ·% (labours 12 %, surfaces en herbes 74 %).

L'agriculture cependant n'occupe que 17 % des travailleurs.

La grande propriété est relativement peu dé­ veloppée en Uruguay où la loi garantit aux travailleurs agricoles un salaire minimum.

La primauté de l'élevage Bien que les possibilité s soient, à peu de chose près, celles de la pampa Argentine, les spéculations diffèrent.

Les cultures semblent réservées à la consommation locale : le blé (4,9 Mqx) en diminution régulière jusqu'en 1967 (1,5 Mqx) accuse une très nette reprise et l'emporte encore sur le maï s qui varie du simple au triple, suivant les année s (0·,6 à 1,8 Mqx); l'avoine (720 000 qx) et l'orge (310 000) restent peu importantes.

Contrastant avec ces quatre céréales, aux rendements très faibles , le riz (1,1 Mqx et 34 qx/ha ) dont la production a triplé depuis 1950, alimente quel­ ques exportations.

Malgré leur s progrès, la canne et la betterave ne donnent que 60 000 t de sucre (5/6 proviennent de la betterave ) .

Comme en Argentine, les oléagineux sont très cultivés : bien que sa production soit en bais se, l'Uruguay reste le troisièm e exportateur d'huile de lin (5,7 % du commerce mondial ) et comme en Argentine, la culture du tournesol occupe une place notable, bien que fluctuante (70 aoo t en moyenne).

Patates et ignames sont les plus répandues des cultures de légumes; la production de vin (85 000 hl) satisfait les besoins loca ux; enfin on dénombr e quelque 6 M d'arbres fruitiers, principalement des pê­ chers, des poiriers, des orangers et des manda­ riniers.

Au total, cependant, les cultures comp­ tent assez peu dans une économie rurale que dominent les produits de l'éleva ge, avant tout celui de bœufs et de moutons.

'Eri effet, si les chevaux restent nombreux (440 000 ), leur nom­ bre diminue, le troupeau porcin demeure mo­ deste (380 000) et il n'y a pratiquement pas de caprins.

L'effectif de basse-cour, lui, a augmenté de moitié depuis 1950 et l'Uruguay exporte des œufs.

Quant aux bovins et aux ovins, c'est sur eux que repose véritablement toute l'économie du pays.

La qualité du troupeau a été très sérieusement améliorée et, depuis 19&1, le gou­ vernement a mis en application un plan de développ ement des ressources de l'élevage.

Les bovins sont environ 8 500 000 et les ovins, en très légère diminution, 21 50.0 aOO.

Le lait compte peu; l'Uruguay exporte quelques cen­ taines de tonnes de beurre, mais il participe pour près de 6 % au commerce mondial de la viande bovine (95 600 t) et pour 3 % à celui de la viande ovine (12 000 t) ; il s'y ajoute des ventes notables de conserves de viande, de cuirs et peaux ainsi que près de 4 % de la laine commercialisée dans le monde (50 000 t).

L'industrie Malgré l 'importance de l'agricultu re et sur­ tout de l'élevage, l'industrie occupe une place encore plus grande dans la formation du re­ venu national.

Il est vrai que les branches les plus actives sont celles qui utilisent comme matières premières les produits locaux.

Les autres, en effet, so nt handicapées ct par les faibles dimensions du marché natio nal, même s'il est protégé par de solides barrières doua­ nières, et par la médiocrité des disponibilités en énergie : pas de charbon, pas d'hydrocar­ bures, 1 850 M de kwh d'électricité, en accrois­ sement assez le nt, les 3/4 de ce courant étant d'origine hydraulique.

L'industrie lourde n'est représentée que par une raffinerie d'importance moyenne, un laminoir, quelques cimenteries (465 000 t), quelque s très modestes fabriqu es d'engrais phosphatés .

Les indu stries agricoles et alimentaires fournissent en valeur les 2/5 de la production industrielle total e (frigori­ fiques, conserveries, minoteries, brasseries) .

Viennent ensuite les textiles : l'industrie lai­ nière utilise 117 de la production nationale; l'industrie cotonnière est également florissante, mais travaill e des fibres importées : toutes deux exportent une part notable de leur pro­ duction.

Egalement actives, les industries du cuir, de la chaussure, de la maro qu inerie et certaines industries de biens de consommation qui, avec des matières premières importées, fa­ briquent du matériel électrique, des pneuma­ tiques, des articles chimiques d'usage courant, des produits pharmaceutiques ·.

Toute s ces acti­ vités, pour la plupart regroupées d ans la ré­ gion de Montevideo sont, à quelques exceptions près, le fait de petites usines puisque le der­ nier recensement n'avait dénombré que 284 600 travailleurs pour 34 427 entreprises.

Les transports L'Uruguay compte près de 49 000 km de rou­ tes, dont 5 000 environ revêtus en dur .

Le réseau ferré, aujourd'hui entre les mains de l'Etat, mesure 3 102 km, les quatre lignes les plus importantes aboutissant à Montevideo, qui est pratiquement le seul port du pays.

La flotte de haute mer ne comporte que quelq ues unités (110-000 tx de jauge) et, bien qu'il y ait 1 27.0 km de cours d'eau navigables, la naviga­ tion intérieure est très peu développée; elle assure quelques liaisons entre Montevideo et Paysandu ou Salto .

La compagni e d'Etat Pluna assure les ser­ vices aériens intérieurs et les liaisons avec les pays limitrophes; la plupart des compagnies internationale s, et particulièrement l a PAN AM, relient au reste du monde l'aéroport de Carrasco - Montevideo.

La route qui relie, en 2 400 km, cette capitale à Rio de Janeiro, desse rt sur la côte Atlantique bordé e de lagune s, ombra­ gée de pins, d'eucalyptus et de palmiers, de belles plages : Piriapolis, Punta del Este, la Coronilla.. »

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