Maarakh

« ment se termine par une dernière scission : David Ben Gourion lui-même quitte le Mapai et fonde avec ses partisans le parti Rafi (Liste des ouvriers israéliens).

4 A la veille de la guerre des Six Jours, la plupart des · partis israéliens rejoignent le gouvernement d'union nationale formé par Lévi Echkol.

Au sein même du gou­ vernement, droite et gauche sont respectivement obligées de s'allier pour défendre leurs conceptions de base.

En janvier 1968, le mouvement de réunification de la gauche s'amorce : le Mapaï, I'Ahdout Ha'avoda et le Rafi décident de créer le parti du Travail afin de renforcer la position de la majorité au gouvernement.

L'année suivante, le Mapam les rejoint au sein du Front travail­ liste (Maarakh) qui emporte 56 sièges sur 120 lors des élections législatives de 1969, marquant un net recul par rapport aux élections de 1965 où les formations du Maarakh, indépendantes, avaient totalisé 63 sièges ..

5 De plus en plus attaqué par le Likoud (bloc de droite què dirige Menahem Begin), le Maarakh poursuit une politique hésitante, tant en ce qui concerne le règlement de la crise du Moyen-Orient qu'au sujet des territoires occupés pendant la guerre des Six Jours.

Aussi, J'oppo­ sition a-t-elle eu· beau jeu de le rendre responsable des conséquences de la quatrième guerre israélo-arabe, et par là même, d'affaiblir sa popularité.

Lors des élections du 31 décembre 1973, le Maarakh n'obtient que 51 sièges à la Knesset et Golda Mélr, ne parvenant pas à former un gouvernement stable, doit démissionner.

Son successeur, ltshak Rabin, en réussissant à reformer la coalition gou­ vernementale traditionnelle des partis ouvriers et du Parti national religieux, a procuré un second souffle, peut-être précaire, au Maarakh .. »