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Madame de Maintenon gouvernante des bâtards royaux de la Montespan

Publié le 29/08/2013

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maintenon

Veuve à vingt-deux ans, la belle et douce madame Scarron, future madame de Maintenon, ne s'attire que des éloges. Son attitude réservée, son esprit brillant enchantent les salons. Madame de Montespan, maîtresse en titre de Louis XIV, s'attache à elle au point de lui confier l'éducation de ses enfants,

 

fruits illégitimes de la royale couche.

maintenon

« lement que celle-ci, après avoir mis au monde dans le plus grand secret la petite Louise­ Françoise.

premier des fruits illicites de ses royales amours , songe à lui confier l' éducation de la fillette .

L;emploi est obs­ cur (personne ne doit connaître l 'existence de l'enfant) et la proposition, qui lui est transmi ­ se en cet été 166 9 par madame d'Heudicourt, la fait hésiter tout d'abord .

« Elle répondit que pour les enfants de madame de Montespan, elle ne s'en charge­ rait pas, mais que si le roi lui or­ donnait d 'avoir les siens, elle lui obéirait.

Le roi l'en pria, et elle les prit avec elle », écrit madame de Caylus dans ses Souvenirs .

Pour mieux satisfaire à la discrétion de sa charge, Fran­ çoise change de logis.

De la rue des Tournelles où elle habite désormais, elle rend chaque jour visite à l'enfant auquel elle a choisi une nourrice .

Le 31 mars 1670 , naît un second bâ­ tard, Louis-Auguste , futur duc du Maine.

Elle s'y attache aussi fort qu ' à son aînée dont le dé­ cès, trois ans plus tard, la plon­ ge dans une profonde affliction .

Le 20 juin 1672, lui arrive Louis­ César, futur comte de Vexin .

Contrefait.

il mourra à l'âge de onze ans.

L;année suivante, naît celle qui deviendra mademoi ­ selle de Nantes.

Elle sera re­ jointe, en 1674 , par Marie-Anne , bientôt mademoiselle de Tours.

« On l'envoyait chercher quand les premières douleurs pour accoucher prenaient à ma­ dame de Montespan , raconte madame Caylus.

Elle emportait l'enfant, le cachait sous son écharpe , se cachait elle-même sous un masque et, prenant un fiacre, revenait ainsi à Paris.

Combien de frayeurs n'avait-el­ le pas que cet enfant ne criât.

» Courant de l'un à l'autre logis où sont placés ses « enfants » - personne ne doit pouvoir éta- z blir de lien entre eux-.

passant ~ souvent de longues nuits à les 0 ] veiller lorsqu 'ils sont malades, c.

Françoise Scarron ne modifie rien, ou très peu , au rythme mondain de son existence car il lui faut donner le change .

Elle en est d'ailleurs épuisée .

« Première amie » du roi Pour mieux soigner les deu x gar çons qui ont d 'importants problèmes de santé, Fran çoise finit pourtant par se retirer du monde, s 'établissant.

avec eux, à Vaugirard .

Jusqu 'à présent, les « heureux parents » rece­ vaient d'elle , régulièrement , des nouvelles de leurs enfants .

lis se rendent désormais, de temps en temps, auprès d'eux .

Ensemble d'abord, puis sépa­ rément .

Le roi, après une visite impromptue qui l'a charmé, goûte de plus en plus sa com­ pagnie .

En mars 167 3, il triple ses gages qui n'avaient jamais été augmentés.

À la fin de l'an­ née, décidant de reconnaître publiquement ses enfants, il l'établit à la Cour .

Dans la fou­ lée, elle devient, par sa grâce , marquise de Maintenon .

li la désigne désormais comme sa «première amie », la nomme, en 1680, dame d'atours de la dauphine et.

désormais épris d 'elle, lui laisse prendre sur sa personne un ascendant de plus en plus grand.

Le souverain, peu après le dé­ cès de la reine, l'épousera se­ crètement , en 168 3.

LE DUC DU MAINE, ENFANT CHÉRI De tous les enfants qu'elle a élevés, le duc du Maine est sans doute celui que madame de Maintenon a le plus chéri.

Né avec une jambe plus courte que l'autre, souffrant de convulsions dès l'âge de trois ans , il est celui auquel elle a consacré le plus de temps.

« C'est toujours quelque chose de terrible de voir souffrir ceux qu'on aime.

Rien n'est si sot que d'aimer avec cet excès un enfant qui n'est pas à moi », écrit-elle.

Peu avant sa mort, en 1715, Louis XIV, par testament, charge ce fils légitimé de l'éducation du petit Louis XV, lui octroyant d'énormes pouvoirs politiques face à ceux du régent, Philippe d'Orléans .

Ce dernier fera casser le testament.

Dans le même temps, madame de Maintenon s'éloignera de la Cour.

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