Devoir de Philosophie

MADAME DE POMPADOUR

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

pompadour
MADAME DE POMPADOUR 1721-1764 « Le roi était aimé pour lui-même par une âme née sincère, qui avait de la justesse dans l'esprit et de la justice dans le coeur », écrivit Voltaire après la mort de Mme de Pompadour. L'écrivain se montrait plus équitable que les courtisans, si longtemps irrités par la liaison de Louis XV avec une simple bourgeoise.
pompadour

« Madame de Pompadour L'égérie du Bien - Aimé 1721 -1764 Jeanne -Antoinette Poisson est la fille d'un agent des fr ères P âris, grands financiers du Régime, et, par sa mère, la petite - fille d'un boucher.

Ses paren ts n'éparg nen t pas leurs écus pour lui faire donner une éducation raffinée.

En 1741, un oncle, Le Normant de Tournehem, lui fait épouser son neveu, Charles­ Guillaume Le Normant d'Etioles.

Une intrigue menée par les familie rs de Loui s XV sert l'ambition de la petite Poisson: au lendemain de Fontenoy, en juillet 1745, elle est introduit e à Versail­ les en qualité de «maît resse déclarée».

L'acquisition du domaine de Pompadour la fait marquise et un jugement en sépa­ ration de biens la libère d'un époux devenu embarrassant.

Le règne de la marquise durera vingt ans et ne sc ter­ minera qu'à sa mort.

Les s~rcts de son pouvoir , dans les cinq ou six premières années, sont la séduction de sa beauté et de sa grâce; par la suite, sa fidélité et son intelligence.

EUe chante et joue la comédie délicieusement; or, Louis XV est grand amateu r de théâtre.

EUe a le goût sûr et f ait appel aux meilleurs artis­ tes pou r la construction et la décoration de ses chât eaux.

Véritable mécène, elle protège les encyc lopédist es: Marmon tel, C rébillon, Helvétius, Voltaire, dont elle facilite l'entrée à l'Académie.

Elle fonde la manufacture de Sèvres et soutient de ses deniers, à Pari s, la construction de l'Ecole militaire sous la dire ction de son architecte favori, Gabriel.

En 1752 , elle a droit au tabouret des dames de quali­ t é; en 1756, eUe est nommée dame d 'ato ur du palais de la reine.

C'est vers 1751 que l'influence de la ma rquise s'étend à l a politique: elle fait et défait les ministres, fait renvoyer Ma chaul t et d 'A rgenson, soutient à bon droit Choi ­ seu l, mais aussi des incapable s comme l'abbé de Bern is et Soubise, le vaincu de Ro ssbach.

Elle pousse à l'inte rdiction de l'ordre des Jésuites et, en 1757 , entraîne Louis XV dans la gue rre de Sept An s.

Jeanne-An toinette s'est toujours ingé­ niée, avec un grand savoir-faire, à dis­ traire un roi morose, vite lassé.

Active, sp irituell e, gaie, elle sait organiser les plaisirs de son amant.

Plu s tard, demeu­ rée une amie sûre, une confidente et une conseillère irremplaçab le, elle ferme les yeux sur les rendez-vous galants de Louis XV dans sa petite maison du Parc-aux -Cerfs.

Les encourage-t -elle? les organise+eUe? On l'a dit sans preu­ ves; elle a certes intèrêt à les contrôler: les fillettes de passage sont moins dan­ gereuses pour eU e qu'une rivale un ique.

La période Pompadour est la plus i mp ortan te du règne de Louis XV .

La marqu ise crée u n style auquel son nom reste attaché.

Toutefo i s, elle est impo p u­ laire: la noblesse accepte ma l l'i ntro duc­ tion d'une bourgeoise à Versailles; le peuple lui reproche ses dépenses consi­ dérables ; les espri ts c lairvo yants dénon ­ cen t se s intrigues politiques et sa volonté de domination .

IU.scr.cioa: La marquise de Pompadour, huile de Dr ou ais Mu"'• Conde.

Chantilly/Photo O.

Cuè C> 1980, Edite>S.rviœS.A .• Ocll. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles