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Madison Avenue

Publié le 07/02/2012

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Dans la vie américaine, Madison Avenue est synonyme de publiCité. Elle remplace maintenant Wall Street (la bourse) comme symbole de l'irresponsabilité capitaliste et de la vulgarité selon le publicitaire David Ogilvy, qui croit cependant que ses confrères sont des membres sérieux et respectables d'une profession économique

...

« sont Walter Thonlpson, la doyenne des agences, McCann Erlkson, Young and Rublcam et BBDO (Batten, Barton, Dustine and Osborn).

Sept autres se situent dans la zone des 200 millions.

Aucune ne dépassait 100 mU­ lions avant 1947.

Les • grands " opèrent aussi dans plus de 70 pays étrangers.

5 Une concurrence Implacable oppose les agences, qui .

changent souvent de clients et ttemeurent à l'affQt de toutes les techniques publicitaires nouvelles.

Madison Avenue fait de plus en plus appel aux unlve~res (sociôlogues, psychologues, voire chimistes ou médecins), sans compt,r des milliers de spécialistes des arts gra­ phiques, de la photo et de la télévision.

Les agences ont multiplié les services qu'elles offrent à leurs clients : certaines ont leur studio de cinéma, d'autres des bureaux d'études économiques (les $1atlstiques de population de Walter Thompson font autorité) et presque toutes leurs services d'études de marché.

6 Certains publicitaires continuent cependant d'affirmer que la publicité reste un art.

Malgré les efforts de Madison Avenu&, il est difficile d'éyaluer scientifiquement son effi'­ cacité .et de fixer ses lois.

On achète très cher les Idées et les rapports des Instituts de motivation (le psychiatre viennois Ernest Dichter a fait fortune en Insistant sur les motivations sexuelles des acheteurs).

Les parUs poiiUques eux-mêmes ont reconnu la puissance de Madison Ave­ nue : aucun n'organiserait une campagne sans le concours d'une de ses agences.. »

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