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Mali. 1 PRÉSENTATION Mali, pays d'Afrique de l'Ouest. Sa capitale est Bamako. Le Mali,

Publié le 15/04/2013

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Mali. 1 PRÉSENTATION Mali, pays d'Afrique de l'Ouest. Sa capitale est Bamako. Le Mali, traversé par le tropique du Cancer, est un pays enclavé, sans accès à la mer. Il est bordé par l'Algérie au nord-est, le Niger au sud-est, le Burkina, la Côte d'Ivoire et la Guinée au sud, le Sénégal et la Mauritanie à l'ouest. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie Avec une superficie de 1 240 192 km², le Mali est le plus vaste pays d'Afrique de l'Ouest. Son vaste territoire présente des paysages variés. Une grande partie se situe dans la vallée du Niger et se caractérise par des plaines basses et des bassins sédimentaires. Au centre, le delta intérieur du Niger forme la région de Macina, une cuvette aux bords relevés dans laquelle les crues sont fréquentes. Au sud, des blocs anciens profondément entaillés marquent la frontière avec la Côte d'Ivoire. Plus à l'ouest s'élève le plateau mandingue, où se trouve la capitale, Bamako. Les reliefs réapparaissent au centre, sur la rive droite du Niger : la falaise de Bandiagara domine la plaine ; elle est prolongée par les monts Hombori, qui culminent au Hombori Tondo (1 155 m). Au nord-est, à la frontière avec l'Algérie et formant le sud du Sahara, se dresse l'Adrar des Iforas, un plateau cristallin d'altitude moyenne (600 m). Au nord, enfin, se trouve la cuvette de Taoudenni. Le sud et le centre du Mali sont irrigués par deux fleuves : le Sénégal (formé à Bafoulabé par la confluence du Bafing et du Bakoy) et le Niger (né en Guinée dans le FoutaDjalon), qui forme un vaste arc de cercle à travers le pays et occupe une place essentielle dans l'organisation spatiale et le développement économique du pays. Le tiers nord du Mali se trouve en zone désertique, tandis qu'à l'est le Tilemsi n'est plus qu'un affluent fossile du Niger parsemé de points d'eau. 2.2 Climat Trois zones climatiques se succèdent du nord au sud : le Nord appartient à la zone saharienne ; le delta intérieur du Niger s'étend dans la zone sahélienne semi-aride, où s'opère la transition entre le désert et la savane arborée ; enfin, le Sud connaît un climat soudanien. (voir aussi les paragraphes consacrés au climat dans les articles Sahara, Sahel et Soudan) Les températures moyennes sont comprises entre 24 et 32 °C dans le Sud, et s'élèvent au fur et à mesure que l'on progresse vers le nord. Les précipitations annuelles varient d'environ 1 120 mm à Bamako à moins de 130 mm dans le Sahara. 2.3 Flore et faune La végétation est rare dans la région saharienne où ne poussent que des acacias et des gommiers. La zone sahélienne du centre est caractérisée par une savane arbustive, au sein de laquelle dominent les épineux. Elle laisse la place à la savane arborée dans le Sud soudanien, où les cours d'eau sont encadrés par des forêts-galeries. La faune malienne compte des animaux tels le guépard, l'oryx, la gazelle, le phacochère, le lion, le léopard, l'antilope et le chacal. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie La population malienne est estimée à 12 324 029 habitants (2008), soit une densité moyenne de 10 habitants au km2. Sa répartition est très inégale puisque les neuf dixièmes des Maliens habitent dans le sud du pays. La population est rurale à 66 p. 100. À l'instar de la plupart des pays en pleine transition démographique, la population du Mali est majoritairement jeune : les moins de 25 ans représentent environ 68 p. 100 de la population totale en 2007. Sur la période 2000-2005, le taux de croissance de la population était de 3 p. 100 par an. La mortalité infantile demeure élevée (104 p. 1 000), de même que le taux de fécondité (7,34 enfants par femme en 2007, le plus élevé dans le monde). L'espérance de vie à la naissance est estimée à 49,9 ans. Le Mali occupe l'un des tout derniers rangs dans le classement de l'indice de développement humain. Il connaît une forte émigration (principalement dans la région de Kayes, à l'ouest) en particulier vers la Côte d'Ivoire voisine (où vivent plus d'un million de Maliens) et vers la France (environ 120 000 personnes au milieu des années 2000). 3.2 Villes principales La capitale, Bamako (située dans le sud-ouest, sur les deux rives du fleuve Niger), est la seule ville du Mali à dépasser le million d'habitants (1 264 000 habitants en 2003). Chef-lieu du district de Bamako, elle est le principal noeud de communication du pays, ainsi qu'un carrefour industriel et commercial. Les autres villes principales sont Ségou et Mopti, importants centres de pêche situés sur le cours inférieur du Niger. Le Mali est divisé en huit régions administratives, auxquelles s'ajoute le district de Bamako : Gao, Kayes, Kidal, Koulikoro, Mopti, Ségou, Sikasso et Tombouctou. 3.3 Ethnies, langues et religions 40 p. 100 des Maliens sont des Mandingues, majoritairement des Bambara. Ils vivent principalement dans l'ouest du pays (Bamako). Les Songhaï sont établis dans l'Est, les Soninké dans l'Ouest (Kayes) ; les Sénoufo vivent autour de Sikasso, dans la zone frontalière avec le Burkina et la Côte d'Ivoire. Plus au nord-est vivent les Dogon, sur le plateau de Bandiagara. Les Peul peuplent la cuvette du Macina tandis que le Sahara est le domaine des Maures et surtout des Touareg qui nomadisent entre l'adrar et la boucle du Niger. Ces derniers, au nombre d'environ 400 000, ont toujours refusé la domination politique des Mandingues depuis l'indépendance, laquelle a également signifié pour eux la fixation des frontières et l'intégration à un cadre étatique dont ils s'accommodent mal. À la suite de l'intensification de la rébellion armée dans le nord du Mali (comme au Niger voisin) en 1990, un pacte national est conclu en avril 1992 entre le gouvernement malien et les Touareg. La question de la définition d'un espace autonome pour les Touareg et les revendications d'ordre économique demeurent cependant et, si le conflit s'apaise, les tensions perdurent (comme en tém...
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« L’islam, teinté d’animisme, est la religion de 90 p.

100 de la population.

Quelque 9 p.

100 des Maliens ont conservé des croyances animistes.

Le christianisme concerne1 p.

100 de la population. 3.4 Éducation Le Mali possède l’un des taux d’alphabétisation les moins élevés du monde (49,7 en 2005).

Le taux de scolarisation dans le primaire reste faible (58 p.

100 en 2002–2003) ;il passe à 20 p.

100 dans le secondaire, et chute à 2 p.

100 au niveau universitaire. 3.5 Institutions et vie politique 3.5. 1 Historique De 1968 à 1991, le Mali est dirigé par Moussa Traoré, porté au pouvoir par un coup d’État militaire.

Élu deux fois sans opposition, le président Moussa Traoré gouverne endictateur, s’appuyant sur le seul parti politique légal, l’Union démocratique du peuple malien (UDPM), fondé en 1979.

Après son renversement, en mars 1991, la transitiondémocratique est assurée par le général Amadou Toumani Touré, qui rend le pouvoir aux civils en 1992.

À l’issue des premières élections libres du pays, l’Alliance pour ladémocratie au Mali (ADEMA) remporte la majorité des sièges à l’Assemblée nationale ; son candidat, Alpha Oumar Konaré, est élu président de la République en 1992 etréélu en 1997.

Au terme de deux mandats consécutifs, pendant lesquels se consolide le processus de démocratisation, le président sortant ne brigue pas de troisièmemandat, conformément à la Constitution, et cède la place en juin 2002 à Amadou Toumani Touré (élu au second tour avec plus de 64 p.

100 des voix contre le candidat del’ADEMA, Soumaïla Cissé).

Sans appartenance politique, le président Touré met en place un gouvernement de consensus rassemblant tous les groupes parlementaires.

S’ilbénéficie d’un « état de grâce » durant les premières années de son quinquennat, il fait l’objet d’une opposition croissante.

Soutenu par une coalition d’une quarantaine departis et de nombreuses associations (l’Alliance pour la démocratie et le progrès), il est réélu pour un second mandat en avril 2007, avec 71 p.

100 des suffrages dès lepremier tour, alors que son principal adversaire, Ibrahim Boubacar Keïta (alors président de l’Assemblée nationale), recueille 19 p.

100 des voix.

En dépit des accusationsde fraudes émanant de l’opposition, et des irrégularités avérées, ce scrutin est jugé globalement libre et transparent par les observateurs internationaux.

Dans ce contexte,le processus démocratique semble se consolider, et la démocratie malienne est considérée par la communauté internationale comme une référence en Afrique. 3.5. 2 Organisation des pouvoirs Le Mali est une république unitaire régie par la Constitution du 10 janvier 1992.

Son régime politique est de type semi-présidentiel.

Le pouvoir exécutif est exercé par leprésident de la République et par le gouvernement.

Le président de la République est le chef de l’État.

Il est le chef des armées, et le président du Conseil supérieur de lamagistrature.

Il dispose du droit de dissoudre l’Assemblée nationale et de l’initiative référendaire.

Élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans (renouvelableune fois), il nomme le Premier ministre (et peut mettre fin à ses fonctions) ainsi que les membres du gouvernement, et préside le Conseil des ministres.

Le Premier ministreest le chef du gouvernement ; il dirige l’action gouvernementale et assure l’exécution des lois.

Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement, constitué d’une chambreunique : l’Assemblée nationale.

Celle-ci est composée de 147 députés élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans.

Elle a le pouvoir de renverser legouvernement. 3.5. 3 Partis politiques Le multipartisme est garanti par la Constitution de 1992.

Le paysage politique malien compte au milieu des années 2000 quelque 80 partis.

Les principales formations sontl’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), au pouvoir de 1992 à 2002, et deux autres partis qui en sont issus : le Rassemblement pour le Mali (RPM), dirigé par IbrahimBoubacar Keïta, et l’Union pour la République et la démocratie (URD), créée par Soumaïla Cissé. 4 ÉCONOMIE 4.1 Généralités Le Mali est l’un des pays les moins avancés du monde.

En 2005, le produit intérieur brut (PIB) par habitant s’élève à 442 dollars.

Environ 65 p.

100 de la population vit endessous du seuil de pauvreté, et ce taux atteint 76 p.

100 en milieu rural.

Alors que les deux tiers du territoire malien sont en zone désertique ou semi-désertique, l’activitééconomique est en grande partie concentrée dans la région irriguée par le Niger et ses affluents.

L’économie du Mali est essentiellement agricole : environ 80 p.

100 de lapopulation vit de l’agriculture et de la pêche, les activités industrielles concernant essentiellement la transformation de la production agricole.

La croissance économique estsurtout portée par les productions céréalière et cotonnière.

Cette prédominance du secteur primaire rend l’économie malienne très vulnérable aux aléas climatiques et auxfluctuations des cours des matières premières, en particulier ceux du coton, qui constitue l’une des deux principales ressources d’exportation (avec la production aurifère).Le Mali subit aussi les effets de son enclavement, qui le rend dépendant des ports des pays frontaliers (notamment Abidjan, en Côte d’Ivoire).

Pour l’ensemble de cesraisons, la meilleure exploitation du potentiel de terres irrigables, la modernisation des équipements agricoles, l’amélioration des infrastructures routières et ladiversification de l’économie constituent des priorités pour le développement du Mali. La situation économique et sociale est également fortement marquée par les politiques d’ajustement structurel mises en œuvre sur la pression des bailleurs de fondsinternationaux — Fonds monétaire international (FMI) et Banque mondiale — en vue de libéraliser l’économie (privatisations, liberté des prix, rigueur budgétaire).Conjuguées à la dévaluation du franc CFA, en janvier 1994, ces réformes ont un coût social élevé et se traduisent par une aggravation des conditions de vie de lapopulation.

Elles permettent cependant d’attirer les investissements étrangers et contribuent à relancer la croissance économique, qui s’établit autour de 5 p.

100 enmoyenne sur la période 1996-2006 (contre une croissance annuelle négative de 1 p.

100 en moyenne entre 1985 et 1993).

Fortement grevée par le poids de la dette,l’économie malienne bénéficie en 2005 de l’annulation totale de sa dette multilatérale en raison des efforts de bonne gouvernance et de gestion saine de son gouvernement. Le Mali est fortement tributaire de l’aide au développement, par le biais des institutions internationales ou d’accords bilatéraux (Union européenne, France et États-Unisnotamment).

Les sommes envoyées par la diaspora malienne constituent aussi une source de revenus capitale. 4.2 Agriculture et pêche L’agriculture représente, en 2005, 36,6 p.

100 du PIB et constitue le moyen de subsistance de 80 p.

100 de la population.

Tributaires de conditions naturelles néfastes(sécheresse, invasions acridiennes), les récoltes souffrent du manque d’infrastructures et dépendent presque totalement de l’irrigation et surtout des inondations du Niger etde ses affluents.

La principale zone d’irrigation se situe dans le delta intérieur du Niger, dans un périmètre connu sous le nom d’Office du Niger et construit pendant lacolonisation française afin de développer la culture du coton au profit des industries textiles de la métropole. Le mil constitue la base de l’alimentation de la population malienne ; les autres cultures vivrières principales sont le maïs et le riz.

Le coton (dont la production et latransformation sont contrôlées par la Compagnie malienne de développement des textiles) est la première culture d’exportation, mais le Mali doit faire face à la non-compétitivité de sa production cotonnière sur le marché mondial en raison des subventions dont bénéficient les producteurs du Nord (en particulier américains).

Lesarachides et la canne à sucre sont également cultivées pour l’exportation. En raison d’une forte tradition agropastorale, l’élevage constitue une activité primordiale de l’économie malienne (environ 10 p.

100 du PIB) et la principale ressource de. »

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