Devoir de Philosophie

Mao Tsé-toung: Les cadres

Publié le 17/01/2022

Extrait du document



Pour être sûrs que notre Parti et notre pays ne changeront pas de couleur, nous devons non seulement avoir une ligne et une politique justes, mais éduquer et former des millions de continuateurs de la cause révolutionnaire du prolétariat
En dernière analyse, former ceux qui prendront la relève de la cause révolutionnaire du prolétariat consiste à savoir s'il existe une jeune génération capable de poursuivre la cause révolutionnaire marxiste-léniniste entreprise par la vieille génération des révolutionnaires prolétariens, si la direction de notre Parti et de notre pays sera toujours entre les mains des révolutionnaires prolétariens, si nos descendants continueront à avancer dans la bonne voie tracée par le marxisme-léninisme, si nous pouvons parvenir à empêcher un révisionnisme à la Khrouchtchev de se manifester en Chine. Bref, la question est d'une importance extrême, c'est une question de vie ou de mort pour notre Parti et notre État. Et sa portée intéresse la cause révolutionnaire du prolétariat pour une période de cent, mille ou dix mille ans. Les changements intervenus en Union soviétique ont amené les prophètes impérialistes à placer leurs espoirs d'une « évolution pacifique « dans la troisième ou la quatrième génération du Parti chinois. Nous devons faire mentir cette prophétie impérialiste. Nos organisations de partout, des échelons supérieurs aux échelons inférieurs, doivent attacher une attention soutenue à l'éducation et à la formation des continuateurs de la cause révolutionnaire.

« venir en aide aux cadres qui ont des difficultés.

Lorsqu'ils tombent malades ou ont des soucis matériels, familiaux ou autres, nous devons les aider dans la mesure du possible.

Voilà la manière de prendre soin des cadres.Un groupe dirigeant vraiment uni et lié aux masses doit se constituer progressivement, dans la lutte même des masses et non en s'en tenant à l'écart.

Dans la majorité des cas, le groupe dirigeant ne doit ni ne peut resterd'une composition immuable au début, au milieu ou à la fin d'une grande lutte; il faut promouvoir continuellement les éléments actifs qui se sont distingués au cours de la lutte et les substituer aux membres du groupedirigeant qui sont comparativement moins qualifiés ou qui ont dégénéré.« A propos des méthodes de direction » (1er juin 1943), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome III. Si, dans notre Parti, il n'existe pas une collaboration pleine et entière entre la grande masse des jeunes cadres et les vieux cadres, notre cause risque de s'arrêter à mi-chemin.

C'est pourquoi tous les vieux cadres doiventréserver le meilleur accueil aux cadres nouveaux et leur témoigner la plus chaleureuse sollicitude.

Bien entendu, ces derniers ont leurs défauts : ils ne participent à la révolution que depuis peu de temps, ils manquentd'expérience, certains traînent encore avec eux des séquelles de l'idéologie vicieuse de la vieille société, c'est-à-dire des survivances de l'individualisme petit-bourgeois.

Mais ces défauts peuvent être éliminésprogressivement par l'éducation et la trempe révolutionnaire.

Les traits positifs des jeunes cadres, comme le dit Staline, s'expriment dans le fait qu'ils ont un sens aigu du nouveau, et, partant, font preuve d'un grandenthousiasme, d'une grande activité.

Or, c'est justement ce qui fait défaut à certains de nos vieux cadres.

Anciens et nouveaux doivent donc se respecter mutuellement, s'instruire les uns auprès des autres, surmonterleurs points faibles en se transmettant leurs qualités, afin de former un bloc uni pour la cause commune, et de prévenir les tendances sectaires.« Pour un style correct de travail dans le Parti » (1er février 1942), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome III. Nous devons nous occuper aussi bien des cadres non communistes que des cadres membres du Parti.

Il existe en effet à l'extérieur du Parti nombre de gens capables que celui-ci ne doit pas ignorer.

Il faut que chaquecommuniste se débarrasse de toute attitude hautaine et distante, sache collaborer avec les cadres non communistes, les aide sincèrement, adopte à leur égard une attitude de chaude camaraderie et oriente leur activitévers la grande cause de la résistance au Japon et de l'édification du pays; tel est son devoir.« Le Rôle du Parti communiste chinois dans la guerre nationale » (Octobre 1938), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome II.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles