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Mào Zedong (Mao Tsé Toung) et l'édification du socialisme

Publié le 08/02/2012

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L'édification du socialisme est précédée d'une phase préparatoire, entre 1949 et 1952. La Chine, qui sort de près de vingt ans de guerre civile combinée à la guerre contre le Japon, est encore en état de choc. Le Parti communiste chinois et l'armée populaire dont la discipline a été forgée par de longs et durs combats manquent encore trop de cadres pour asseoir véritablement leur pouvoir et assurer la reconstruction. L'expérience tragique de l'U.R.S.S. et du communisme de guerre, avec la fuite des cadres, le découragement et la résistance des paysans victimes des réquisitions puis les famines et les révoltes comme celles de Cronstadt (qui avaient mis en danger le pouvoir bolchevik lui-même), ne peuvent qu'inciter les communistes à la prudence....

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« 136 histoire, préparation au bac 85 Pendant près de quarante ans, depuis la victoire de l'armée populaire, en 1949, à sa mort, en 1976, les masses chinoises ont vécu à l'ombre des portraits géants de Mao; elles ont été invitées à « s'imprégner » des pensées de Mao ; les références constantes à ses œuvres, l'inlassable répétition de ses formules utilisées comme slogans identifient pratiquement Mao et la Chine révolu­ tionnaire.

- • Le « grand timonier », apparemment du moins, est le maître d'œuvre des grandes étapes qui jalonnent l'édification du socia­ lisme chinois : l'application du modèle soviétique d'abord, le « Grand Bond en avant », en 1958, puis le déferlement de la « révolution culturelle, en 1966 ».

1.

Le modèle du « grand frère » soviétique 1.

La Nouvelle démocratie · • L'édification du socialisme est précédée d'une phase prépara­ toire, entre 1949 et 1952.

La Chine, qui sort de près de vingt ans de guerre civile combinée à la guerre contre le Japon, est encore en état de choc.

Le Parti communiste chinois et l'armée populaire dont la discipline a été forgée par de longs et durs combats manquent encore trop de cadres pour asseoir véritable­ ment leur pouvoir et assurer la reconstruction.

L'expérience tragique de l'U.R.S.S.

et du communisme de guerre, avec la fuite des cadres, le découragement et la résistance des paysans victimes des réquisitions puis les famines et les révoltes comme celles de Cronstadt (qui avaient mis en danger le pouvoir bolchevik lui-même), ne peuvent qu'inciter les communistes à la prudence.

Mao, dans une certaine mesure commence par une N.E.P.

pour ne pas risquer, comme Lénine, de se la voir imposer.

• L'alliance des quatre classes révolutionnaires, le prolétariat industriel, les paysans pauvres, les classes moyennes et les capitalistes « nationaux », constitue la base de la « nouvelle démocratie ».

Les communistes partagent le pouvoir : ils ne sont majoritaires ni au gouvernement ni à l'Assemblée consulta­ tive provisoire.

Ce sont pourtant eux qui contr:ôlent et animent en fait, à tous les échelons, l'appareil d'Etat et l'armée.

Comparable au « décret sur la terre » de 1917, la réforme agraire de 1950 distribue 70 millions d'hectares confisqués aux grands propriétaires à 300 millions de paysans.

Les petits capitalistes, tels des « Nepmen », s'intègrent dans une structure. »

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