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Maréchal Malinovski

Publié le 27/02/2008

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Omniprésent chef soviétique Rodion lakovlievich Malinovski naquit près d'Odessa, ville qu'en avril 1944 il devait libérer de l'occupation allemande. Soldat de carrière, engagé dans l'armée tzariste dès l'âge de 1 5 ?ns, blessé sur le front de l'Est, on le retrouve en 1919 comme instructeur d'armes automatiques, dans l'Armée rouge. Devenu membre du parti communiste en 1 926, il sortit quatre années plus tard de l'Académie militaire de Frounze. Au début des années 1 930, il commanda une division de cavalerie en Ukraine et, plus tard, participa quelque temps à la Guerre civile espagnole. Après l'invasion de la Russie par Hitler, Malinovski prit le commandement du 48e régiment d'infanterie dans la région de Kichinev. Grâce à d'incessantes contre-attaques, il parvint à ralentir l'offensive allemande. En octobre 1941, il franchit le Dniepr avec ses hommes et participa à l'élaboration d'une nouvelle ligne de défense destinée à protéger la Crimée et l'accès au Caucase. En juillet 1942, il commandait la 2e armée des gardes à la bataille de Rostov et, quelques mois plus tard, la 66e armée, à Stalingrad. Alors que la 6e armée allemande était cernée dans la ville, Malinovski prit le commandement du front sud, rétablit les communications et créa de nouvelles têtes de pont. En 1 943, on le retrouve d'abord à Koursk, comme chef des opérations du secteur nord-ouest, puis, plus tard, à la tête du 3e front d'Ukraine, Il s'empara du port de Nikolaev à la fin de mars 1944, puis d'Odessa, sa ville natale, le mois suivant. Grand chef militaire de la campagne de Hongrie en 1944, il mit le siège devant Budapest qui capitula en février 1945. Trois mois après la fin des hostilités en Europe, les Russes déclarèrent la guerre au Japon. Malinovski fut l'un des acteurs principaux de cette ultime offensive. Responsable du front de Mandchourie, il reprit Port-Arthur, aux mains des Japonais depuis 1905. En 1945, Malinovski devint commandant de la zone orientale, du lac Baïkal aux îles Kouriles. Dix ans plus tard, il reçut le titre de commandant en chef des forces terrestres soviétiques. Enfin, il remplaça Joukov, limogé, au ministère de la Défense, qu'il occupa jusqu'au milieu des années 1960.

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