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Margot, belle, intelligente et galante ...

Publié le 06/04/2013

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Après avoir voulu la marier à don Carlos, fils de Philippe Il d'Espagne, et au roi Sébastien du Portugal, Catherine de Médicis contraint sa fille à épouser son cousin Henri de Navarre. Ce rustaud de Béarnais ne lui plaît guère, le mariage doit servir une autre cause que celle de l'amour : tenter de sceller le destin des catholiques et des protestants qui se déchirent.

« le brio de sa conversation, son esprit vif prompt à la répartie , séduisent tout autant que sa délicate silhouette.

La reine sans couronne Après avoir voulu la marier à don Carlos, fils de Philippe Il d 'Espagne , et au roi Sébastien du Portugal, Catherine de Médicis contraint sa fille à épouser son cousin Henri de Navarre .

Ce rustaud de Béar­ nais ne lui plaît guère, le mariage doit servir une autre cause que celle de l'amour : tenter de sceller le destin des catholiques et des protestants qui se déchirent.

Passées les noces sanglantes de la Saint­ Barthélemy , le couple, bien mal assorti, tente de faire contre mauvaise fortune bon cœur.

Henri le Béarnais a un temps "calé la voile", se convertissant au catholicisme .

~ Margot, elle, refuse tout corn­ ~ prom is .

Si les horreurs de la ;; Saint-Barthélemy l'ont révol­ ] Q.

tée , elle reste cependant fidè­ le à sa foi.

Avec un entêtement qui venant d'une autre ne manquerait pas d' amuser Henri, elle s'est plongée dans les ouvrages de théologie .

Ainsi est-elle fin prête, lors­ qu'elle se rend en Béarn, pour argumenter savamment et croiser le fer de la controverse avec les ministres réformés.

En effet, en 1583, suspectée par le roi son frère d'avoir intrigué avec la ligue des ultra­ catholiques (certains même lui prêtent une liaison avec Henri de Guise, leur chef), Margot a été chassée de la cour et est partie rejoindre Henri , s on mari, à Nérac en Navarre .

Après quelques années pas­ sées à la cour d'Henri à Nérac , dans le Lot-et-Garonne , Mar­ got , lassée des querelles conjugales et politiques, sus­ pecte aux yeux des siens comme à ceux des protes­ tants , mène une vie errante , de château en château .

En 1587, Margot, l'éternelle ga­ lante et séductrice, est pla­ cée en résidence forcée à Usson, en Auvergne , où elle mène une vie désordonnée à l'excès.

Comme le lui suggère Brantôme , elle prend la plume et rédige ses Mémoires.

En 1599, n'ayant pu donner d'hé­ ritier à la couronne , elle consent au divorce .

Ce n'est qu'en 1605 qu 'elle est autori­ sée à regagner Paris d'où elle avait été chassée .

À la mort d'Henri Ill son frère, son mari Henri monte sur le trône sous le nom d' Henri IV ; mais Mar­ got, elle , reste en punition , près de vingt ans dans son château d'Auvergne .

Henri ne supporte plus les infidélités de celle qui n'a même pas pu lui donner un héritier ! Celle que Ronsard proclamait "des divines beautés le patron éternel" s'éteint le 27 mars 1615 , laissant les Parisiens orphelins de son charme .

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