Marins sud-africaine
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Création. Comme tous les dominions, à l'exception de l'Eire, avant la guerre, l'Afrique du Sud s'en remettait à la Royal Navy pour sa défense. En fait, l'éloignement de l'Afrique du Sud semblait la protéger de toute agression. Mais en 1942, cette sécurité parut moins évidente, après la perte du Repulse, et du Prince of Wales, la chute de Singapour et les mouvements japonais dans la baie du Bengale. Or, l'Afrique du Sud occupait une position stratégique de premier ordre, à la jonction de l'océan Atlantique et de l'océan Indien. Comme la guerre interdisait pour longtemps l'usage de la Méditerranée, la région du Cap devenait une indispensable voie pour les transports de troupes et les cargos alliés. Durban comportait un des rares bassins capables de recevoir de gros navires de guerre. Pour toutes ces raisons, les eaux sud-africaines acquirent l'importance stratégique d'une zone de guerre de premier plan.
Au début des hostilités, l'Afrique du Sud ne possédait pas de marine. Tout au plus disposait-elle d'un corps de réservistes volontaires sud-africains de la Royal Navy. Mais par une curieuse disposition juridique, ce personnel ne pouvait servir sur des bâtiments sud-africains. Les volontaires accomplissaient donc leurs engagements sur des navires de la Royal Navy, dont certains équipages comprenaient une grande proportion de Sud-Africains. Force fut donc à l'Afrique du Sud de se créer une marine de toutes pièces.
Liens utiles
- Zuiderzee ou Zuyderzee, « mer du Sud » en néerlandais, ainsi dénommée par les marins scandinaves venus du nord, ancien golfe des Pays-Bas.
- Gordimer Nadine, née en 1923 à Johannesburg, femme de lettres sud-africaine.
- Gaborone, capitale du Botswana, située en bordure du désert du Kalahari, à la frontière de la République sud-africaine.
- L'Afrique australe a été pendant des siècles, et demeure encore largement, avec l'Union sud-africaine, le bastion de la domination coloniale blanche.
- sud-africaine, littérature.