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Max Planck

Publié le 27/02/2008

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planck
Né le 23 avril 1858, à Kiel, Max Planck était le sixième enfant d'une famille de juristes. Il commença ses études au Maximilian Gymnasium de Munich, passa son baccalauréat à dix-sept ans et, après avoir quelque temps hésité entre la philologie classique, la musique et la physique, opta finalement pour celle-ci. Planck parla plus tard de l'intérêt qu'il prit au cours de mathématiques de Munich. Mais quant à la physique, aucune impulsion ne lui vint, ni là, ni, par la suite, à Berlin. C'est la lecture des travaux thermodynamiques de Rudolf ClausiusE1096, alors à Bonn, qui fut décisive pour Planck. Sa thèse de doctorat, dont il avait choisi lui-même le sujet, et qu'il présenta en 1879, était intitulée : Sur la deuxième proposition principale de la théorie de la chaleur.             Dès l'année qui suivit sa promotion, Planck se fit " habiliter " à l'Université de Munich par son travail États d'équilibre des corps isotropes  et put, par conséquent, commencer, à l'âge de vingt-deux ans, son enseignement qui allait devenir une préoccupation essentielle de sa vie : même après sa mise à la retraite, en 1923, il le continua par de nombreuses conférences publiques.             En 1885, Planck fut nommé professeur " extraordinaire " de l'Université de Kiel ; en 1889, il occupa, en cette même qualité, le siège que la mort de KirchhoffE077 avait laissé vacant à l'Université de Berlin ; en 1893, il y devint professeur " ordinaire " et en 1894, membre de l'Académie des Sciences de Prusse, à laquelle il devait appartenir plus de cinquante ans et dont il fut pendant plusieurs dizaines d'années beständiger Sekretär. Sans doute dut-il cette rapide ascension, avant tout, à la perspicacité de HelmholtzE064, qui semble avoir pressenti dans le jeune Planck la grandeur future.      
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« Né le 23 avril 1858, à Kiel, Max Planck était le sixième enfant d'une famille de juristes.

Il commença ses études au Maximilian Gymnasium de Munich, passa sonbaccalauréat à dix-sept ans et, après avoir quelque temps hésité entre la philologie classique, la musique et la physique, opta finalement pour celle-ci.

Planck parlaplus tard de l'intérêt qu'il prit au cours de mathématiques de Munich.

Mais quant à la physique, aucune impulsion ne lui vint, ni là, ni, par la suite, à Berlin.

C'estla lecture des travaux thermodynamiques de Rudolf Clausius E1096 , alors à Bonn, qui fut décisive pour Planck.

Sa thèse de doctorat, dont il avait choisi lui-même le sujet, et qu'il présenta en 1879, était intitulée : Sur la deuxième proposition principale de la théorie de la chaleur.

Dès l'année qui suivit sa promotion, Planck se fit “ habiliter ” à l'Université de Munich par son travail États d'équilibre des corps isotropes et put, par conséquent, commencer, à l'âge de vingt-deux ans, son enseignement qui allait devenir une préoccupation essentielle de sa vie : même après sa mise à la retraite, en 1923, il le continua par de nombreusesconférences publiques.

En 1885, Planck fut nommé professeur “ extraordinaire ” de l'Université de Kiel ; en 1889, il occupa, en cette même qualité, le siège que la mort de Kirchhoff E077 avait laissé vacant à l'Université de Berlin ; en 1893, il y devint professeur “ ordinaire ” et en 1894, membre de l'Académie des Sciences de Prusse, à laquelle ildevait appartenir plus de cinquante ans et dont il fut pendant plusieurs dizaines d'années beständiger Sekretär.

Sans doute dut-il cette rapide ascension, avant tout, à la perspicacité de Helmholtz E064 , qui semble avoir pressenti dans le jeune Planck la grandeur future.

Sa manière de traiter la thermodynamique représentait une méthode nouvelle.

Le centre en était la notion de l' entropie KW073 , dont l'importance réelle n'avait pas encore été reconnue, autour des années 1880 et 1890.

Si cette notion est, aujourd'hui, enracinée dans la conscience scientifique de tous les physiciens, on le doit- du moins pour ce qui concerne l'Allemagne aux publications de Planck et à son “ Cours de thermodynamique ”, dont il a paru de 1897 à 1930 neuf éditions.Comme on s'en aperçut plus tard, les résultats obtenus par Planck avaient déjà été publiés, aux États-Unis, depuis quelque temps, ce dont il convenait d'ailleursentièrement.

Le succès, sans doute, le plus considérable de sa jeunesse fut son travail Sur le principe de la conservation de l'énergie, auquel, en 1887, la faculté de philosophie de Göttingen décerna un prix.

Planck devait rester fidèle à la thermodynamique jusqu'à sa vieillesse : en 1934, âgé de soixante-seize ans, donna encoreau principe sa forme définitive.

Mais c'est pour lui-même que les études de thermodynamique de sa jeunesse allaient avoir la plus grande importance, dufait qu'elles le préparèrent à l'exploit unique qu'il accomplit en 1900, à savoir la découverte de la loi spectrale durayonnement dans le vide.

Kirchhoff E077 avait reconnu l'existence d'un rayonnement universel dans le vide en 1859, et Lummer et Wien E1408 avaient montré comment on l'observe. Ludwig Boltzmann E010 en avait, en 1884, reconnu quelle fonction de la température est l'énergie, à savoir la quatrième puissance de la température.

Wien E1408 avait montré comment les changements de température déplacent l'énergie dans le spectre.

Mais avant 1900, le but final une loi pour le calcul de l'intensité, entant que fonction de la température et de la longueur d'onde n'avait pas encore été atteint.

Beaucoup s'y étaient essayés, et l'on avait obtenu quelques succèspartiels, tels que la loi de Rayleigh E1329 pour les ondes longues et celle de Wien E1408 pour les courtes.

Mais la délimitation du domaine de validité de l'une par rapport à l'autre n'était pas faite, et ce n'est qu'en été 1900 que Heinrich Rubens E1344 et Kurlbaum constatèrent des déviations caractérisées de la loi de Wien E1408 .

Là-dessus, Planck, au moyen d'un procédé où la notion de l' entropie KW073 jouait le rôle principal, élabora la formule d'interpolation contenant les deux autres lois à l'état d'approximation.

Il fit, sur ce sujet, une communication à la Société de physique de Berlin.

Cependant, son procédé, à moitié empirique,avait encore besoin du complément d'une déduction théorique, et c'est là qu'il apparut que les moyens de la physique traditionnelle n'y suffisaient pas.

Planck sevit contraint à avoir recours à une hypothèse sur l'énergie d'un oscillateur monochromatique, hypothèse dont lui-même ne saisit pas alors entièrement l'audace et laportée.

Il supposa qu'il n'existe que des niveaux d'énergie, déterminés par une nouvelle constante universelle KW051 , le quantum énergétique.

Cette dénomination, qui conduisait exactement au même résultat que son interpolation, fut également exposée par lui devant la Société de physique de Berlin, le 14 décembre 1900.

Lathéorie des quanta est née ce jour-là.

Tout le monde reconnaît qu'elle signifie la rupture totale avec toute physique antérieure, mais Planck ne put se résoudre à en convenir qu'après de longueshésitations.

Sans cesse, il s'efforça de concilier la physique ancienne et la nouvelle.

Il ne faut pas sous-estimer, d'ailleurs, la part que prit Planck à la théorie de la relativité KW189 restreinte.

Il fut l'un des premiers à en comprendre et à en reconnaître l'importance aussitôt après la publication fondamentale d' Einstein E041 .

Il mit en ordre la dynamique du point qui s'y réfère ; il y adapta la thermodynamique.

Dans la théorie de la relativité KW189 générale, il reconnut la grandeur de la conception d' Einstein E041 , consistant à faire de l'égalité des masses inerte et lourde, la loi de base, en renonçant à la géométrie euclidienne E111M1 .

Avec la plupart des physiciens il était cependant d'avis que la forme définitive de cette théorie n'était pas encore fixée.

Dans la vie privée, Planck était d'un naturel sociable, aimait la causerie et se plaisait à faire de la musique d'ensemble,étant lui-même un maître du clavier.

Il avait une prédilection passionnée pour l'exercice au grand air.

Au cours de sa vie, ilescalada plus d'un pic des Alpes, et fit encore, à soixante-douze ans, l'ascension de la Jungfrau, à soixante-dix-neuf, celledu Gross-Venediger.

Il survécut aux quatre enfants issus de son premier mariage, mais on ne l'entendit se plaindre qu'uneseule fois : lorsqu'en janvier 1945, à la suite de l'attentat du 20 juin 1944, son deuxième fils fut exécuté.

La guerre de1939-1945 le dépouilla de tous ses biens, à l'exception d'un sac à dos et d'une valise qu'il emporta lorsque sa femme et luifurent évacués de la zone des combats, à Göttingen par les Américains, en mai 1945.

Le journal qu'il écrivit pendant toutesa vie et qui aurait pu nous apprendre tant de choses sur sa carrière et l'histoire de la physique a été la proie desflammes.

Il vécut encore deux ans et demi à Göttingen, chez des parents où, le 4 octobre 1947, la mort le délivra des infirmités de lavieillesse.

Son nom demeurera à jamais dans la physique.

Certes, après lui, d'autres ont développé, et même considérablement, la loi des quanta.

Mais c'est lui, et aucunautre, qui osa faire le premier pas décisif : l'introduction d'une nouvelle constante universelle KW051 (la constante de Planck).

Le génial courage qu'il montra ainsi servira de modèle aux générations futures et, après des dizaines d'années, inspirera encorel'enthousiasme.. »

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