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Montoneros

Publié le 19/02/2012

Extrait du document

... comme la Jeunesse péroniste (JP), la Jeunesse travail, leuse péroniste (JTP), le Péronisme de base, le Mouvement des Villeros (habitants des bidonvilles argentins, les « villas miserias «). Ils noyautent également des institutions comme l'Université ou le ministère de l'Éducation. Leur pouvoir de mobilisation est alors très grand. A la différence de l'ERP, ils suspendent toute action armée...

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Ils noyautent également des institutions\ comme l'Université ou le ministère de l'Éducation.

Leur pouvoir de mobilisation est alors très grand.

A la dif- férence de l'ERP, ils suspendent toute action armée.

5 La montée de la tendance de droite dans le gouver- nement de Péron, marquée par l'émergence de Lopez Rega (secrétaire du vieux leader), est le signal d'une vaste offensive contre le « front » montonero.

Des centaines de militants de la JP, du Péronisme de base, de la JTP, etc.

sont assassinés.

Les relations des Montoneros avec Péron atteignent leur point de rupture, le 1" mai 1974 : Péron condamne les « tendances gauchistes » de ces derniers.

6 En 1975, les Montoneros tentent à nouveau de se donner une « couverture » politique, avec la création du « Parti péroniste authentique », que devrait diriger Hector Campora, mais qui sera interdit peu après.

A partir de cette année, les guérilleros péronistes coordonnent systé- matiquement leurs actions avec l'ERP, moins nombreuse, mais plus structurée (du moins jusqu'à la mort de son chef, Roberto Santucho, abattu par l'armée le 19 juillet 1976).

Après le coup d'État de mars 1976, les Montoneros restent actifs, et, malgré de lourdes pertes, 180 morts dans le seul mois de mai, enlèvent un général chargé de mettre au pas la CGT argentine.

Ils ont récemment affirmé leur volonté de rester fidèles à l'exemple de Pér\ on et de poursuivre, parallèlement à la lutte armée, un travail politique à la base, notamment chez les ouvriers, dont la grande majorité reste farouchement péroniste.. »

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