Nationalisme, Xenophobie et Antisémitisme
Publié le 28/03/2015
Extrait du document
«
cela, elle regroupe autour d’elle un maximum d’Etats allemands.
L’armée prussienne est
ensuite réorganisées entre 1807 et 1813 et se base sur l’idée du « sacrifice pour le salut
commun des états germaniques ».
Les patriotes allemands se réunissent alors autour de la
Prusse, dans une guerre patriotique et nationale.
On revendique ensuite la création d’un Etat
allemand, constitué de tous les peuples germanophones.
C’est à ce moment que ce développe
le Volkstum , soit l’idée d’un rassemblement de tous les individus de même langue et de même
culture qui devient le fondement du nationalisme germanique.
Pourtant, il existe trois nationalismes bien différents en Allemagne.
Le premier est
aristocratique, le second bourgeois-conservateur et le troisième populaire-romantique
(symbolisé par le Parlement de Francfort).
On met un siècle pour les réunir et donc déboucher
sur des mesures politiques tendant vers la création d’un Etat allemand.
Par exemple, on
instaure la liberté de circulation à l’intérieur des Etats allemands, ainsi qu’un traité de laisser-
passer en 1850, puis d’un autre, 15 plus tard, abolissant la nécessité des passeports.
C’est aussi pendant cette période qu’apparaît l’antisémitisme allemand.
Ce dernier est
xénophobe et raciste, car les Juifs sont présentés comme un peuple corrupteur et responsable
de « l’abâtardissement » du peuple allemand.
Il est aussi de nature socio-économique, puisque
les Juifs ont tendance à réussir financièrement.
Cette réussite est considérée comme une
menace aux yeux des paysans et des classes moyennes.
Ils deviennent donc les boucs
émissaires de toutes les difficultés économiques de l’Allemagne et sont vus comme les
destructeurs de la culture traditionnelle allemande.
Cet antisémitisme va alors devenir la base des mouvements et des partis de la droite
germanique à la fin du 19ème siècle.
Plus tard, Hitler fondera la théorie du nazisme sur ce
même antisémitisme.
Le cas de la France : de la xénophobie à l’antisémitisme
En France, la fin du 19 ème
siècle est marquée par une succession de défaites nationales : la
défaite contre la Prusse, la perte de l’Alsace et de la Lorraine, la Commune de Paris.
Un désir
de revanche traverse alors les citoyens français, et le nationalisme se tourne alors vers le passé
devenant xénophobe puis antisémite.
Des migrants stigmatisés
Il faut rappeler que l’immigration est très importante en France à cette époque, car la France
est en « stagnation démographique ».
Dans ces migrants on retrouve des Italiens, des Belges, des Espagnols, mais aussi des
populations qui tente d’échapper aux persécutions religieuses, comme les Juifs.
Donc, en 1889, la loi du 26 juin met en place un code de la nationalité.
C’est un changement
important par rapport au Code Civil : elle introduit un droit du sol contraignant pour certains
étrangers.
En effet, la nationalité française est imposée à toute personne née en France de
parents étrangers nés en France ; c’est le double-droit du sol.
De plus, un enfant né en France
de parents étrangers nés à l’étranger devient automatiquement français à sa majorité ; c’est le
droit du sol.
Cependant, cette loi a pour objectif d’éviter un enracinement des communautés
étrangères.
Effectivement, depuis les années 1880, une inquiétude vis à vis des étrangers émerge, ce qui
amène à un contrôle accru de ces populations.
Les migrants sont alors stigmatisés et les stéréotypes de l’étranger qui vient envahir la France
réapparaissent : on parle de « xénophobie républicaine »..
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