Nouvelle-Zélande.
Publié le 15/04/2013
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«
quantités importantes de gaz naturel sur l'île du Nord et au large de sa côte sud-ouest.
3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Démographie
La population de la Nouvelle-Zélande était de 4,15 millions d'habitants en 2008, soit une densité moyenne de 16 habitants au km², tandis que le taux d'accroissementnaturel atteignait, la même année, 1,04 p.
100.
La Nouvelle-Zélande est l'une des dernières grandes terres à avoir été conquise par l'homme.
Les premiers colons ont été les Maoris, peuple polynésien arrivé probablementvers le Xe siècle de notre ère.
La colonisation européenne n'a commencé que dans les années 1820, mais aujourd'hui environ 80 p.
100 des Néo-Zélandais sont d'origine européenne, surtout britannique.
La population maorie représente 9,7 p.
100 environ de la population totale du pays.
Elle est concentrée pour l'essentiel sur l'île du Nord,en particulier près d'East Cape qui est considéré comme leur berceau culturel et linguistique.
Près des trois quarts de la population vivent dans l'île du Nord.
Bien quel'économie de la Nouvelle-Zélande dépende encore beaucoup du secteur primaire, environ 86 p.
100 de la population est urbanisée.
Une petite moitié est concentrée dansles quatre plus grandes villes et leurs environs.
3.2 Découpage administratif et villes principales
Depuis les réformes du gouvernement local de novembre 1989, la Nouvelle-Zélande est divisée en 16 régions, chacune gouvernée par un conseil.
Ces régions sont :Auckland, Bay of Plenty, Hawke's Bay, Northland, Taranaki, Gisborne, Waikato, Manawatu-Wanganui et Wellington dans l'île du Nord ; Canterbury, Otago, Nelson,Marlborough, Southland, Tasman et West Coast dans l'île du Sud.
Ces régions se subdivisent administrativement en 15 villes et 59 districts.
La plupart des autoritésgouvernementales régionales sont élues au suffrage direct pour trois ans.
Wellington (370 100 habitants dans l'agglomération) est la capitale politique et commerciale de la Nouvelle-Zélande.
C'est également le centre des liaisons inter-îles et de lanavigation côtière.
Le port d'Auckland (1 158 891 habitants) est la plus grande ville du pays et son principal pôle industriel.
Les autres principales concentrations urbainessont : Christchurch, plus grande ville de l'île du Sud, deuxième centre industriel de Nouvelle-Zélande et cœur de l'industrie céréalière, Hamilton, centre d'industrie laitièrede l'île du Nord, et Dunedin, centre aurifère et lainier situé à l'extrême sud de l'île du Sud.
3.3 Langues et religions
La majorité des Néo-Zélandais se déclarent chrétiens.
Les principaux cultes sont l'anglicanisme (25 p.
100), le presbytérianisme (18 p.
100) et le catholicisme (16 p.
100).Les méthodistes (5 p.
100) et les autres Églises protestantes sont également représentés.
La plupart des Maoris sont membres des églises chrétiennes de Ratana et Ringatu.Les juifs, les hindouistes et les confucéens forment de petites minorités.
Environ 15 p.
100 de la population se déclare sans appartenance religieuse.
En grande majorité anglophone, la Nouvelle-Zélande possède deux langues officielles : l'anglais et le maori.
La plupart des Maoris parlent anglais.
On estime à 50 000(15 p.
100 de la population maorie) les personnes parlant le maori couramment.
3.4 Éducation
La scolarité est obligatoire entre 5 et 16 ans et l'éducation publique est gratuite pour les enfants entre 5 ans et 19 ans.
Les enfants maoris peuvent recevoir une éducation dans leur langue jusqu'au secondaire.
Ceux qui vivent dans des zones isolées ou qui ne peuvent aller à l'école suivent lescours de la New Zealand Correspondence School à la radio ou par correspondance.
Outre le système public, il existe également un petit secteur privé.
La Nouvelle-Zélande possède huit universités : l'université d'Auckland (fondée en 1882), l’université de technologie d’Auckland, l'université Waikato (1964, à Hamilton),l'université Victoria de Wellington (1899), l'université Massey (1926, à Palmerston North), l'université de Canterbury (1873, à Christchurch), l'université d'Otago (1869, àDunedin) et l'université Lincoln (1990, près de Christchurch) accueillent, au début des années 1990, près de 88 000 étudiants.
3.5 Culture
La plus ancienne tradition culturelle de Nouvelle-Zélande est celle des Maoris, fondée sur la tradition orale.
En raison de l'isolement géographique de la Nouvelle-Zélande,l'art maori s'est développé indépendamment du reste de la Polynésie.
( Voir art d'Océanie).
Les colons européens, en particulier les Britanniques, ont importé leurs propres traditions, qui ont fortement influencé la vie culturelle du pays jusque dans les années 1940, mais qui ont depuis, laissé place à une culture nationale qui accorde plusd’importance à la tradition maorie.
Une grande partie de la tradition orale des Maoris a été recueillie à la fin du XIXe siècle par les intellectuels européens (Shortland, Best) qui craignaient que l'ethnie ne s'éteigne à cause des maladies importées et de la guerre.
Certaines des légendes les plus importantes ont été publiées et sont devenues partie intégrante de la consciencenationale.
La contribution maorie au développement littéraire postcolonial néo-zélandais n'est importante que depuis la seconde moitié des années 1960.
Jacqueline Sturm,en 1966, est devenue le premier écrivain maori cité dans une grande anthologie de la littérature néo-zélandaise.
Keri Hulme est probablement l'écrivain maori le plus connuhors de la Nouvelle-Zélande, lauréat en 1985 du prestigieux prix littéraire anglais Booker.
Comme la plupart des écrivains maoris modernes, la langue d'expression deHulme est l'anglais.
Cependant, au cours des dernières années, on a assisté à une recrudescence d'écrits en maori utilisant un style traditionnel.
Les chansons, ou waiata, et les chants accompagnés de danses et autres mouvements rythmiques font partie intégrante de la culture maorie.
Le plus connu en dehors du pays est le haka, chant accompagné de mouvements agressifs et d'expressions faciales destinés à intimider les adversaires.
Du côté européen, les écrits les plus remarquables du premier siècle de colonisation (1820-1920) se trouvent dans les journaux et les récits de la vie des pionniers, commeA First Year in Canterbury Settlement (1863) du romancier anglais, Samuel Butler.
Le même auteur écrivit quelques années plus tard une utopie moralisante, machiniste et anti-darwinienne inspirée de son séjour dans le pays et intitulée Erewhon (1872), anagramme de nowhere (autrement dit le « pays de nulle part »).
Parmi les grands noms de la littérature néo-zélandaise figurent William Satchell et Jane Mander, et les poètes R.
A.
K.
Mason et Blanche Edith Baughan ou encore Katherine Mansfield, qui, lapremière, a attiré l'attention des lecteurs sur son pays.
Jusque dans les années 1970, Mansfield est restée, avec Dame Ngaio Marsh et Sylvia Ashton-Warner, l'un des raresécrivains connus en dehors du pays.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, la poésie s'est développée, sous la direction d'Allen Curnow et de James K.
Baxter.
La grandefigure de la fiction d'après-guerre est Frank Sargeson, écrivain de nouvelles et de romans, mort en 1982, et inspirateur de nombreux écrivains dont Maurice Duggan etJanet Frame.
Parmi d'autres écrivains devenus célèbres depuis les années 1970, on trouve Maurice Gee et Maurice Shadbolt.
L'industrie cinématographique néo-zélandaise est réduite mais connaît un succès international grandissant.
Jane Campion et Peter Jackson sont les réalisateurs les plusconnus.
La réputation de Jane Campion comme réalisatrice s'est faite avec Un ange à ma table, en 1990 , version de l'autobiographie de Janet Frame, et elle a été définitivement établie par le film la Leçon de piano, palme d’or au festival de Cannes en 1993.
Citons également le film de Lee Tamahori l'Âme des Guerriers, qui lors de sa sortie en 1994, connut un franc succès, notamment parmi la communauté maorie.
La soprano Kiri Te Kanawa a également fait connaître son pays à l’étranger..
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