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OCTOBRE 1981 (chronologie)

Publié le 16/11/2011

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chronologie

Les chefs d'Etat et de gouvernement aml!ricain, britannique, canadien, français, italien, japonais et ouest-allemand, ainsi que leurs ministres des Affaires étrangères et des Finances, et M. Thorn, président de la Commission européenne se sont réunis, du 19 au 21 juillet 1981, au château de Montebello (à 100 km d'Ottawa), afin d'y débattre des grands problèmes économiques et politiques mondiaux, notamment des questions monétaires, du commerce avec le Japon et des relations Nord-Sud. Ces sommets des plus grandes démocraties industrialisées se réunissent depuis sept ans, parce que les chefs d'Etat et de gouvernement se sont rendu compte qu'ils ne pouvaient résoudre certains problèmes séparément, a rappelé M. Trudeau, le Premier ministre canadien. La première conférence de ce type avait eu lieu, à Rambouillet en 1975.

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« taux d'intérêt avait déjà été l'objet du Conseil européen , réuni fin mars à Maastricht, aux Pays­ Bas.

D'autre part , les Européens voudraient reve­ nir à un système monétaire international cohérent et à une réforme profonde du FMI.

Les Américains répliquent : Nos partenaires européens ont juré comme des diables pendant quatre ans contre notre manque de discipline monétaire, ils doivent reconnaître que seul le contrôle de notre inflation réduira le taux d'inté­ rêt ».

Ils n'entendent pas renoncer à leur politique d'argent cher tant que l'inflation ne sera pas maî­ trisée , tout en assurant que cette tactique n'e st pas une arme dirigée contre leurs partenaires euro­ péens .

Tant à Washington qu'à Paris ou à Bonn , on n'attend pas de ce sommet des décisions formelles, mais un échange de vues constructif; les intérêts des Européens et des Américains sont communs et ne peuvent se heurter profondém .ent.

Le 19 juillet, au château de Montebello, Mme Thatcher, MM.

Reagan , Mitterrand.

Schmidt, Spadolini, Suzuki , Trudeau et Thorn souhaitaient raffermir la cohésion du monde occidental, touché à la fois par la crise économique, mais aussi par le durcis­ sement de la politique américaine après l'arrivée de M.

Reagan , la poussée neutraliste en Alle­ magne et la victoire socialiste en France aux élec­ tions présidentielles et législatives .

Sur toutes les questions importantes, les partici­ pants n'ont pu affirmer que des positions de prin­ cipe : sur les principaux dossiers économiques, discuté s le lundi matin 20 juillet, celles des Améri­ cains et des Européens étaient assez éloignées, de surcroît les pays de la C.E.E .

sont minés par des querelles intestines et n'ont pas les moyens de convaincre M.

Reagan et son administration de changer de politique économique .

Le Japon , fort de ses surplus-record de sa balance commerciale avec les Etats-Unis et le Marché commun, s'est efforcé de désamorcer les critiques de ses parte­ naires, en se contentant d'un maintien du Statu quo et en réaffirmant son attachement au libre échange et à la solidarité politique des Sept.

L'après-midi était consacré aux problèmes .éco­ nomiques Nord-Sud et aux questions énergéti­ ques : le président mexicain, M.

Lopez Portillo, avait demandé aux participants du sommet de prendre des mesures afin d'atténuer les graves conséquences monétaires et financières qu'entraî­ nent , pour les pays en voie de développement, les taux d'intérêt américains et M.

Trudeau s'était promis de faire du dialogue Nord-Sud un des thèmes importants de ce ~ommet.

· Déjà, au précédent sommet de Venise, les Sept avaient renvoyé à celui d'Ottawa l'examen des rapports avec le Tiers-Monde et de l' aide au déve­ loppement .

L'administration américaine précise que les questions Nord-Sud sont. »

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