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Pacte d'Ankara (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Pacte d'Ankara (seconde guerre mondiale). Accord entre Anglais, Français et Turcs Moins d'un quart de siècle après les sanglants combats de Gallipoli, les Britanniques et les Français se retrouvèrent en Turquie, mais, cette fois, avec des intentions pacifiques. Les anciens ennemis se proposaient, en effet, de signer un pacte d'assistance mutuelle en cas d'agression. Ce fut chose faite le 19 octobre 1939, c'est-à-dire après l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne et de la France contre l'Allemagne. Le premier ministre turc, Reyfik Saydem, signa pour son pays. La Turquie resta neutre, mais, moralement, elle se rangeait du côté des Alliés. Cette prise de position de la part d'un pays qui contrôlait les Dardanelles, la mer de Marmara et la mer Noire revêtait une importance capitale et les diplomates considérèrent la signature du pacte comme un coup de maître. Après la Grande Guerre, les Alliés avaie...

« Pacte d'Ankara Il Les Occidentaux devancent les Russes Lorsqu'en septembre 1939, le ministre en leur pouvoim.

Les Turcs s'engagèrent des Affaires étrangères turc, Sücrü Sa rad-aussi à respecter les garanties accordées joglou.

se rendit à Moscou pour discuter à la Grèce et à la Roumanie.

Si un pays du pacte soviéto-turc, il trouva Molotov, européen engageait les hostilités avec la son homologue, peu disposé à conclure.

France et l'Angleterre pour des raisons Sans doute les Russes subissaient-ils non prévues par le pacte, la Turquie alors des pressions de Berlin.

Saradjoglou observerait alors «une bienveillante neu­ mgagna son pays les mains vides.

Le mois tralité» à l'égard de la France et de la suivant, les Turcs, las de temporiser, se Grande-Bretagne.

Le traité déclarait expli­ déclarèrent en faveur des Occidentaux.

Le citement qu'il n'était dirigé contre aucune 1 9 octobre, Chamberlain annonça la puissance.

Le second protocole contenait signature du pacte d'Ankara.

Soucieux de une clause surprenante, selon laquelle ne pas présenter l'accord comme un «les obligations contractées par la Turquie avantage acquis sur l'Union soviétique, il en vertu du traité précité ne sauraient précisa: «Moscou et Ankara affirment que entraîner ce pays dans une action ayant les relations de l'Union soviétique et de la pour effet, direct ou indirect, de déclen­ Turquie continueront, comme par le pas-cher un conflit armé avec l'URSS».

sé, à reposer sur des liens d'amitié.» Le Les Turcs réussirent ainsi à consolider leur pacte.

comprenant neuf articles et deux position diplomatique.

En apaisant les protocoles, stipulait qu'en cas d'agres- trois puissances européennes destinées à sion, les gouvernements français et bri-devenir les plus grands adversaires tanniques soutiendraient la Turquie «par d'Hitler.

ils maintinrent leur pays hors de tous les moyens à leur disposition>>.

Si, par la guerre.

contre, les Français et les Britanniques d'une part et les Turcs d'autre part se trouvaient entraînés dans un conflit de caractère méditerranéen, avec une nation européenne, le ou les pays non agressés. »

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