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Paul Kruger

Publié le 22/02/2012

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1825-1904 Stephanus Johannes Paulus Kruger (plus connu sous le nom de Paul Kruger), soldat et homme d'État, est célèbre comme le grand adversaire des ambitions impériales britanniques en Afrique du Sud et le fondateur du nationalisme afrikander (Boer), dans le dernier quart du XIXe siècle. Kruger était le fils de Casper Kruger et d'Elsie Steyn dont les ancêtres avaient émigré d'Europe vers la fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe. Il naquit le 10 octobre 1825 dans le district de Cradock situé tout au nord de la colonie du Cap. Il fit très peu d'études en règle, mais fut élevé dans la foi chrétienne de ses ancêtres, selon les principes du calvinisme qui avait été instauré au Cap par les premiers colons hollandais et les huguenots français. Son éducation religieuse eut une influence dominante pendant toute sa vie.
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« Cecil Rhodes, qui possédait d'importants intérêts au Transvaal, espérait réaliser une union de l'Afrique du Sud sousl'égide britannique.

Il soutint le mouvement uitlander contre le régime de Kruger.

N'étant pas parvenu à le persuaderd'adhérer à une union douanière sud-africaine, il décida de recourir à une révolution.

Ses agents conspirèrent avecle secrétaire d'État britannique aux Colonies, Joseph Chamberlain, et le résultat fut le raid Jameson, à la fin du moisde décembre 1895.

Une force mobile de six cents hommes, conduits par le Dr Leander Jameson, ami de Rhodes etadministrateur de la Rhodésie, envahit le Transvaal, en partant du Bechuanaland britannique, et avança surJohannesburg pour soutenir la révolution qui devait y éclater en même temps.

Kruger contre-attaqua rapidement, leraid échoua et la rébellion avorta. Le Président victorieux se montra magnanime en pardonnant aux meneurs de la rébellion et en remettant lesdirigeants du raid aux mains de la justice britannique.

Sa politique durant cette crise renforça sa réputation d'hommed'État avisé.

Il fut réélu Président en 1898 avec une écrasante majorité.

Mais la fin approchait, car le gouvernementbritannique avait décidé de soutenir officiellement le mouvement des uitlanders.

En 1897, un nouveau gouverneurbritannique, Sir Alfred Milner, fut envoyé au Cap et ouvrit bientôt une crise en exigeant l'extension du droit de votepar l'abaissement des qualifications de résidence à cinq ans.

Kruger était disposé à des concessions, mais Milnerétait décidé à détruire la République.

Kruger commença des préparatifs de guerre, importa de France et d'Allemagneun armement moderne et conclut une alliance avec la république voisine, l'État libre d'Orange. La Grande-Bretagne augmenta progressivement sa pression, renforça ses troupes en Afrique du Sud et se prépara àprésenter un dernier ultimatum à Kruger.

Le vieux Président comprit que les petites républiques ne pouvaient pasespérer mener avec succès une guerre de longue haleine contre la Grande-Bretagne et il décida de frapper lepremier.

Le 9 octobre 1899, il envoya un ultimatum exigeant le retrait de la frontière des forces britanniques et lerèglement du conflit par arbitrage.

La guerre éclata deux jours plus tard.

Au début, les troupes boers gagnèrentvictoire sur victoire, mais la supériorité numérique des Anglais finit par l'emporter et les capitales des deuxrépubliques furent occupées en mars et en juin 1900.

Kruger dut se retirer avec la dernière armée boer le long duchemin de fer de la baie de Delagoa.

Comme il était trop vieux pour accompagner l'armée en campagne, songouvernement le chargea d'une mission en Europe.

Un croiseur hollandais l'emmena en France où il débarqua àMarseille en novembre 1900.

Il fut reçu officiellement par le Président Loubet et accueilli avec enthousiasme à Pariset ailleurs, mais les puissances européennes ne purent ou ne voulurent pas intervenir. Kruger passa son exil en Hollande et les mois d'hiver en France, à Menton.

Jusqu'à la fin, il demeura fermementconvaincu que son peuple ressusciterait.

Il mourut à Montreux, en Suisse, le 14 juillet 1904.

Sa dépouille futramenée en Afrique du Sud et enterrée à Pretoria.

Son monument orne la place centrale de la capitale de l'Afriquedu Sud, où son souvenir reste toujours très vivace. C'est à lui plus qu'à tout autre que le peuple des Afrikaans doit d'avoir conservé son identité particulière.. »

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