Pendant la guerre froide, les pays industrialisés tentent d’exercer une influence politique par l’octroi d’aides au développement

Pendant la guerre froide, les pays industrialisés tentent d’exercer une influence politique par l’octroi d’aides au développement

Parallèlement à la décolonisation, les pays industrialisés du Nord cherchent à imposer au pays du Tiers-monde leurs systèmes politiques de façon empirique en pratiquant une politique de développement fondée sur l'octroi d'aides économiques. À l'Ouest comme à l'Est, les meilleures intentions alimentent la guerre froide.

Depuis la décolonisation, les anciennes colonies, qui forment les pays du Tiers-Monde, sont considérées comme des « pays en voie de développement ». Sous-développés par rapport aux pays industrialisés, ils se classent en deux groupes, l'un qui se range sous l'influence des États-Unis et de leurs alliés, et l'autre, ceux qui se sont dotés de régimes marxistes, qui sont soutenus par l'Union soviétique. Pendant la guerre froide, la compétition est vive entre les deux camps pour imposer aux pays en voie de développement, soit le modèle capitaliste fondé sur l'économie de marché en vigueur à l'Ouest, soit le modèle communiste qui repose sur la planification et les nationalisations. De spectaculaires projets mettant en jeu des financements considérables sont là pour montrer le désintéressement apparent des contributeurs. Les meilleurs exemples sont illustrés par l'aciérie de Rourkela en Inde, construite avec l'aide ouest-allemande, et le barrage d'Assouan en Égypte, financé et construit par les Soviétiques, après le retrait des États-Unis pour des raisons politiques.