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Philippe II d'Espagne

Publié le 07/09/2011

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Depuis le début du xvie siècle, l'Espagne est l'une des monarchies les plus puissantes d'Europe. Son influence s'exerce tant en politique que dans le domaine des arts et de la littérature. Mais à partir de la fin du XVIIe siècle apparaissent les signes d'un déclin inéluctable. Bientôt, l'Âge d'or n'est plus qu'un souvenir.

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« juifs convertis (marranes) qu'elle accuse de pra­ tiquer leur religion en secret.

Dans l'irrésistible ascension des Rois Catho­ liques, 1492 est une année fondamenta le pour l ' Espagne: le royaume de Grenade tombe aux mains des chrétiens tandis que Christophe Colomb arrive en Amérique, et les juifs d'Espagne sont expulsés du royaume.

Tout indique que le mouvement de Reconquista ne se ralentira pas: de nombreux ports sont conquis en Afrique du Nord, alors que la guerre se poursuit en Itali e, où Gonzalve de Cordoue organ ise les tercios (corps d'infanterie).

Par ailleurs, Ferdinand d'Aragon se rend maître du Roussillon et entreprend la conquête de la Navarre (1512).

Lorsqu'il meurt en 1516, le royaume d'Espagne-dont l'unifica­ tion date d'à peine un quart de siècle -occ upe une place de premier plan en Europe.

Epoque de paix civile et d'expansion territo­ riale, le règne des Rois Catholiques a préparé les royaumes ibériques à jouer un rôle à l'échelle mondiale dans les années qui suivent.

Charles Quint Il appar tient alors à Charles Quint de poursuivre le grand dessein des Rois Catho liqu es.

Fils de Phi lip­ pe le Beau, archiduc d'Autriche, et de Jeanne la .......

Bas -relief daté du xvt' siècle représentant te dernier roi musulman , Boabdil , quittant Grenade.

Ce dernier a dû affronter tes troupes espagnoles de Ferdinand Il et d ' Isabelle de Castille pendant huit ans (1481-1489) .

Finalement , le roi Boabdil fut chassé de Grenade à l'issue d'un siège très ~ éprouvant (1491 · ~ 1492).

Folle, reine de Castille, Charles Quint est le déposi­ taire d'innombrables principautés en Occident: il reçoit en effet le double héritage de Maximilien d'Autriche, son grand-père paternel, et des Rois Catho liques, ses grands-parents materne ls.

Son act ion politique est guidée par le vieux principe d'un empire universel qui permettrait d'assurer la paix nécessaire à l'épanouissement de la foi catholique.

Cette idée médiévale de la chrétienté comme réalité politique trouve sa confirmation dans les plus récentes doctrines d 'Érasme, parti­ san d'une monarchie unitaire en Occident.

D'ailleurs, le succès de cet humanisme est aussi grand en Flandre , lieu de naissance du monarque, qu'en Espagne, sa terre d'adoption.

C'est pourquoi, tradition médiévale , modernité humaniste et rassemblement ibérique imprè­ gnent son idéal imp érial.

Mais le programme de Charles réveille le vieux contentieux entre la papauté et l'Empire.

Le "césaropapisme" ( doctri­ ne qui préconise la domination de l'empereur sur le pape) paraît l'emporter dans un premier temps: en 1527 , les troupes indisciplinées de l'empereur sous la conduite du connétable de Bourbon se livrent au saccage de Rome, ce qui épouvante la chrétienté.

En revanche, la doctr ine inverse , cell e qui préconise la suprématie pontifi­ cale, triomphe lors du couronnement impérial de .......

Procession de moines inquisiteurs.

L'Inquisition fit expulser les Maures , tes juifs et tes marranes, des juifs convertis.

' Une page des livres mis à l'index.

L 'Inquisition censura aussi tes œuvres littéraires.

Des passage de Don Quichotte furent ainsi supprimés .

Bologne (1530), où Charles reçoit la couronne des mains de C lément VII , maître universel de la cérémon ie .

D'ailleurs, le souverain pontife agit le plus souvent en prince de la Renaissance, atta­ ché au maintien de ses États italiens et méfiant à l'encontre de Charles Quint , contre qui il suscite la ligu e de Cognac en 1526 .

Tout indique que, même aux yeux du pape, le rêve impérial n'est plus de mise dans une Europe tendant à devenir une mosaïque d'États-nations.

Cette affirmation des États-nations et la diffusion du protestantisme entravent la construction idéologique de Charles.

Mais ce dernier ne renonce pas.

Profitant du dynamisme démographique et militaire de la Cas­ tille, aidé dans son ent repr ise par le flux d 'or amé­ ricain , il mène le combat sur un triple front: con tre les Ottomans, maîtres de la Hongrie et de la Méditerranée; contre l es princes allemands, protecteurs de Luther; contre François I···, roi de France.

Ayant réussi à rassurer les Espagnols qui craignaient que le roi ne d~laissât son royaume hispanique au profit de ses Etats d'Europe centra­ le, Charles entraîne les Castillans dans son aventu­ re impériale.

Tout d'abord couronnée de succès, l'en treprise tournera court.

En 1556 , le plus médiéva l des monarques de la Renaissance, fati­ gué par tant de luttes , abdique.

Il partage l'Empire en deux parties: l'Ouest (Pays-Bas, royaumes his­ panique et itali en, colonies américaines) revient à son fils Phil ippe Il, tandis que son frère Ferdinand conserve l'Est (Saint Empire romain germanique et possessions autrich iennes des Habsbourg).

Philippe Il Charles Quint ayan t donc abandonné les princi­ pautés de l'Eu rope cen tral e à son frère Ferdi­ nand , le cen tre de gravité de l'empire, dont héri-. »

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