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Philippe le Bon, duc de Bourgogne

Publié le 05/09/2013

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UNE COUR MODÈLE

 

S'il est acharné au travail, Philippe de Bourgogne ne prise pas pour autant l'austérité. Et sa Cour en est totalement dénuée. Prince généreux, cultivé, éclairé et raffiné, ce mécène précurseur de la Renaissance s'entoure volontiers de brillants esprits. Des lettrés, tel son biographe, Georges Chastellain, des musiciens comme Guillaume Dufay ou Ockeghem, des sculpteurs comme Claus Sluter, de grands peintres flamands comme Jan Van Eyck, Rogier Van der Weyden ou Hans Memling. La Cour de Bourgogne, « lieu amoureux des arts «, est célèbre dans l'Europe entière pour son faste. Chacun admire, commente — et jalouse 1— la vaisselle d'or, les tapisseries chatoyantes, les tournois et de fêtes qui s'y déroulent en permanence. Son étiquette, dont Isabelle de Portugal apporte les prémices de son pays, s'enrichit de divers aménagements et servira de modèle à l'élaboration de celle de la Cour des Bourbons. C'est à Bruges, en 1467, dans l'une de ses résidences, dont l'élégance porte sa marque, que s'éteint Philippe Le Bon, à l'âge de 71 ans.

« réconciliation avec Charles VII soit officialisée .

Philippe le Bon a bien négocié la paix avec le roi de France .

En tant que vassal au statut privilégié, il bénéficie de l'exemption de l'hommage féo­ dal envers son souverain.

Arborant la dignité et la nobles­ se d'un grand prince, calme et souvent silencieux, simple sans jamais être grossièrement fami­ lier, le duc de Bourgogne, qui est aussi orgueilleux, entêté et fort ambitieux, n'est pas seule­ ment un homme politique et un chef militaire .

Le fils de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière, élevé à la Cour de Dijon, la ville où il est né, en 1396, est pétri de qualités .

Devenu duc de Bourgogne et de Brabant et comte de Flandre, il met son héritage en valeur de manière exemplaire.

La prospérité qu'il fait régner sur ses terres, de la Bourgogne à la Franche-Comté, du Luxem­ bourg aux Pays-Bas, lui vaut son surnom de« Philippe Le Bon ».

Maître de «l'empire bourguignon)) et de la Toison d'or Que le « duc par la grâce de Dieu >> réside à Dijon, à Bruxelles, à Gand ou à Bruges, les villes du Nord sont le reflet de sa richesse, brillantes comme mille joyaux du monde médiéval.

La paix recouvrée, ses États vivent un véritable âge d ' or.

A la fin de la guerre de Cent ans , Philippe le Bon règne sur un «empire bourguignon » s 'étendant de la Picardie au Zuiderzee, de la Loire au Jura suisse.

Le « plus puissant des princes de la chrétienté » , le « grand duc du Ponant » a ainsi quasiment reconstitué l'ancien royaume de Lotharingie .

Après la mort de Michelle de France - qui, en 1422, lui a apporté en dot les villes de la Somme, le Boulonnais et la majeure partie de la Picardie - Philippe le Bon épouse en secondes noces Bonne d'Artois .

Celle-ci décédée , en 1425, après seulement deux courtes années de vie commune, il se lfZB\l! EDITI ONS WW ATLAS UNE COUR MODÈLE S'il est acharné au travail, Philippe de Bourgogne ne prise pas pour autant l'austérité .

Et sa Cour en est totalement dénuée.

Prince généreux , cultivé , éclairé et raffiné, ce mécène précurseur de la Renaissance s'entoure volontiers de brillants esprits.

Des lettrés , tel son biographe, Georges Chastellain, des musiciens comme Guillaume Dufay ou Ockeghem, des sculpteurs comme Claus Sluter , de grands peintres flamands comme Jan Van Eyck , Rogier Van der Weyden ou Hans Memling.

La Cour de Bourgogne, « lieu amoureux des arts », est célèbre dans l'Europe entière pour son faste.

Chacun admire, commente - et jalouse ! - la vaisselle d'or, les tapisseries chatoyantes, les tournois et de fêtes qui s'y déroulent en permanence.

Son étiquette, dont Isabelle de Portugal apporte les prémices de son pays, s'enrichit de divers aménagements et servira de modèle à l'élaboration de celle de la Cour des Bourbons.

C'est à Bruges, en 1467, dans l'une de ses résidences.

dont l'élégance porte sa marque, que s'éteint Philippe Le Bon, à l'âge de 71 ans.

remarie avec Isabelle de Portugal , qui lui donne un fils, le futur Charles le Téméraire .

En janvier 1429 , pour fêter l'annon­ ce de ces épousailles, le duc de Bourgogne fonde le fameux Ordre de la Toison d'Or .

Réunissant « des gentilshom­ mes de nom et d'armes sans reproche »,au nombre de tren­ te et un à l'origine et dont Philippe le Bon est le grand maître, cet ordre chevaleresque suscite l'envie et l'admiration des grands de la chrétienté qui se disputent pour en faire par­ tie .

C'est sur son modèle que Louis XI créera !'Ordre de Saint­ Michel, qui sera loin d'avoir le même retentissement.

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