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Population et développement de l'Inde

Publié le 28/09/2013

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Depuis son indépendance, l'Union indienne s'est évertuée à suivre un développement dont l'objectif premier était de subvenir aux besoins primaires de la population toujours croissante. Les traits dominants sont à la fois sa puissance (5,6 % de croissance annuelle) et sa pauvreté (112e rang mondial avec un IDH de 0,545). Les choix économiques ont peu changé, ils ont été progressivement retouchés au fils du temps.

« Une classe moyenne a fait son apparition tant en ville qu'à la campagne (Sud-Ouest et Est).

Malgré des disparités régionales , l'Inde s'ouvre à la société de consom­ mation.

Ainsi, elle tente d'entrer dans la spirale de la croissance que constitue le pôle asiatique .

Malgré tout, sa fragilité économique et surtout les velléités natio­ nalistes dans le pays sont inquiétantes.

• La pesanteur des castes La statut des castes est marqué par la naissance et trouve sa pérennité dans l'en­ dogamie.

Il établit des obligations et des comportements tant religieux que civiques.

Aujourd'hui, les castes sont peu à peu assimilées à l'idée de classes, c'est-à-dire à la conscience de conditions de vie et d'identité semblables .

Seuls les rituels entretiennent le système clanique.

Un mieux mais une rsistante • Une attaque frontale de la pauvreté La politique caritative instaurée a toujours mis en avant l'État providence ; cepen­ dant, des débats persistent sur le relais de cette politique dans le cadre des États (difficultés d'application, efficacité et substitution des sommes allouées au profit des classes moyennes).

lndira Gandhi a instauré, dans les années 1970 , un sys­ tème d'achat public et de contrôle des prix de base des céréales afin de les redis ­ tribuer aux États les plus pauvres - ce qui a éradiqué le spectre de la famine.

Des mesures dans les domaines de la santé (médecins aux pieds nus), de l'éducation et du développement rural (prêts à taux faible) ont atténué la pauvreté .

• Population et pauvreté L'ouverture et le libéralisme, demandés par le FMI et consentis par l'Union indienne, se sont soldés par une baisse des aides.

Elles sont dorénavant intégrées dans la politique nationale ou, à plus petite échelle , elles reposent sur la motiva­ tion des acteurs sociaux.

Il ne faut pas perdre de vue que, si le pays se développe globalement, 40 % de la population demeure en situation de pauvreté absolue.

•. »

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