Port-Saïd

« nale.

On trouvera difficile­ ment un hébergement bon marché à Port-Saïd, seule­ ment des hôtels un peu moins chers que d'autres, qui sont franchement onéreux.

Un court séjour dans cette ville est l'occasion d'une de ces «tournées des grands ducs » qu'apprécient tant les Égyptiens les plus fortunés.

Même si l'on est ici très loin de l'Égypte traditionnelle, c'est l'un des visages de ce pays multiforme qui transpa­ raît dans une cité comme Port-Saïd .

S i l'on souhaite découvrir tranquillement la ville, il est possible de louer un vélo près de Palestine Street pour flâner dans les petites rues coquettes .

A l'extrémité sud­ est de Port-Saïd, là où le ca­ nal de Suez et la Méditerra­ née se rejoignent, le paysage prend un caractère grandio­ se.

Pour admirer le canal, voi­ re y faire une promenade en bateau, il convient de se diri­ ger exactement à l'opposé, du côté de l'embarcadère des fer ries.

Pour ceux qui préfèrent la baignade, Port-Saïd possède égaleme nt des plages, mais elles décevront les amateurs de sable fin car elles sont ta­ pissées de coquillages .

Après une paresseuse station sous un parasol, pourquoi ne pas déjeuner au restaurant ? On s'y régalera d'un de ces déli­ cieux plats de poissons qui font la réputation gastrono­ mique de la ville.

Enfin, impossible d'évoquer cette ville-frontière sans son­ ger que le simple fait de tra­ verser le ca nal suffit pour changer de continent et se retrouver en Asie.

D ifficile de bouder le plaisir qui consiste à prendre l'un des ferries qui se succèdent très régulière­ ment pour gagner Port ­ Fouad, toujours en Égypte, mais sur un autre continent ! Fondé en 1927 , ce faubourg possède quelques villas des années trente blotties dans des jardins luxuriants Un grand magasin à ciel ouvert P ort-Saïd s'est vu acco rder le statut de zone franche en 1976 .

Depuis lors, la ville est devenue un gigantesque. »