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Première Guerre Mondiale

Publié le 17/12/2012

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L'EXPERIENCE COMBATTANTE PENDANT LA PREMIERE GUERRE MONDIALE VUE PAR DEUX ANCIENS SOLDATS DEVENUS AUTEURS Ici à gauche, Henri Barbusse Ici à droite, Maurice Genevoix La première guerre mondiale a concerné énormément d'hommes, quelques-uns ont voulu nous décrire, à travers leurs oeuvres, ce qu'ils ont vécu. Comment les témoignages de deux anciens combattants nous éclairent-ils sur les conditions de vie du soldat ? Notre étude s'appuie sur Le Feu d'Henri Barbusse et Les Eparges de Maurice Genevoix. Les deux hommes ont vécu dans les tranchées, attendant le combat et leurs permissions. Les historiens nous donnent déjà une idée de ce qu'était la vie dans les tranchées, et grâce à Genevoix et Barbusse, la dimension humaine de la Guerre nous est décrite. Les repères  Historique La guerre débute en août 1914, tout le monde croit alors à une guerre courte. Une illusion qui va vite disparaître quand la guerre de mouvement va laisser place à la guerre de position dans laquelle Barbusse et Genevoix sont engagés, ils vivront dès lors dans des tranchées aux conditions insalubres. Dans leurs oeuvres Le Feu et Les Eparges les deux auteurs nous livrent leurs ressentis et leurs émotions. Les auteurs Lorsque la guerre débute Barbusse a 41 ans et Genevoix 24. Le premier est journaliste et écrit Le Feu sur un lit d'hôpital : il souhaite donner à son témoignage non pas une dimension personnelle mais plutôt collective. Barbusse évoque uniquement les combattants de base, ses ennemis sur le champ de bataille. Genevoix quant à lui était destiné à être enseignant avant que la guerre éclate, il est blessé sur le front et passe la fin du conflit à l'arrière, réformé car il a été blessé. Il se met à écrire Sous Verdun, Nuit de Guerre, La Boue et l'oeuvre que nous étudions, Les Eparges. Ces textes seront censurés car l'auteur y décrit les horreurs de la guerre et toute sa dimension humaine. Les tranchées Le froid et le manque de feu Les soldats avaient une hygiène de vie plutôt mauvaise, ils avaient très froid. Genevoix nous décrit ce froid à la page 522, il nous parle des « pieds gelés dans les chaussures «, des « bouts du nez rutiles « et des «doigts gourds «. Dans l'oeuvre de Barbusse, les soldats manquent de feu pour faire cuire leur nourriture aux pages 146 et 147, il leur est « impossible d'avoir du feu «. La faim et la soif Les soldats vivaient dans des conditions extrêmement difficiles, ils souffraient de la faim et de la soif, Barbusse nous évoque ces problèmes page 23, ils boivent peu, « un quart d'eau « et souffrent du «manque de nourriture «, à la page 139 ils disent « on avait faim, on avait soif et dans ce malheureux cantonnement, rien ! « Ils souffrent car «  le ravitaillement avait fait défaut «. La vision des deux anciens soldats n'était pas la même, Genevoix lui évoque la possibilité d'organiser un « long déjeuner lourd et vineux «. La fatigue et l'attente Dans l'oeuvre de Genevoix, à la page 510 les soldats « somnolent « à cause du «très long déjeuner« et à la page 548 les soldats ont « les jambes lourdes «, la fatigue leur pèse. Barbusse, quant à lui, évoque à la page 23 « l'attente et la fatigue« de rester assis. Les soldats ne supportent plus de ne pas « bouger «. A la page 74 Barbusse et ses camarades «n'ayant pas le droit de sortir attendaient enterrés côte à côte dans la pénombre« tels des animaux effrayés. Page 177 les soldats « attendent « l'ordre d'aller au front, ils « attendent le signal de la mort et du meurtre «, ils sont ainsi réduits à l'état de pions dirigés par leur chef. Les soldats, en plus d'attendre des ordres, espèrent également la fin de la guerre, page 123 ils se parlent et se disent entre eux « la guerre aussi finira que diable « et « les mauvais jours vont finir «. Page 141, les soldats de liaisons sont fatigués, ils n'ont pas dormis de la nuit car ils surveillaient pour éviter le moindre problème à leurs camarades. Le soldat s'écrie « J'ai jamais eu marre d'une marche comme j'ai de celle là «. Les échanges avec les proches Barbusse nous rapporte dès la première ligne de la page 38 les propos d'un autre soldat, « i'faut qu'j'écrive. J'peux pas rester huit jours sans écrire « et un autre répond « i'faut qu'j'écrive à ma p'tit' femme «. A la page 548, Genevoix a fini « d'écrire « à ses proches. Ces échanges de lettres étaient importants pour les soldats, ils leur permettaient de garder le moral et d'entretenir le contact bien qu'étant loin de leur famille. Les lettres étaient également essentielles pour la population à l'arrière, ils pouvaient entretenir les liens familiaux et s'assurer de la bonne santé de leurs soldats au front. Le combat La peur et la violence Dans l'oeuvre de Barbusse, nous assistons à un dialogue concernant « les gaz asphyxiants « à la page 156. A la page 157, les soldats évoquent « la fusée du shrapnell « qui tombe «  verticalement « vers eux. A la page 160, les soldats se déplacent et entendent « une fusillade intensive, furieuse, inouïe «, ils peuvent apercevoir des « formes allongées, inertes, les unes à côté des autres «. Barbusse reçoit, « le souffle d'une explosion « qui lui a tellement « brûlé les mains « qu'il a dû lâcher son « fusil «. Les...

« destiné à être enseignant avant que la guerre éclate, i l est blessé sur le front et passe la f in du conflit à l ’arrière, réformé car i l a été blessé.

I l se met à écrire Sous Verdun , Nuit de Guerre , La Boue et l ’œuvre que nous étudions, Les Eparges .

Ces textes seront censurés car l ’auteur y décrit les horreurs de la guerre et toute sa dimension humaine.

II) Les tranchées A) Le froid et le manque de feu Les soldats avaient une hygiène de vie plutôt mauvaise, i ls avaient très froid.

Genevoix nous décrit ce froid à la page 522, i l nous parle des « pieds gelés dans les chaussures », des « bouts du nez rutiles » et des «doigts gourds ».

Dans l ’œuvre de Barbusse, les soldats manquent de feu pour faire cuire leur nourriture aux pages 146 et 147, i l leur est « impossible d ’avoir du feu ». B) La faim et la soif Les soldats vivaient dans des conditions extrêmement diff iciles, i ls souffraient de la faim et de la soif, Barbusse nous évoque ces problèmes page 23, i ls boivent peu, « un quart d ’eau » et souffrent du «manque de nourriture », à la page 139 i ls disent « on avait faim, on avait soif et dans ce malheureux cantonnement, rien ! » I ls souffrent car « le ravitail lement avait fait défaut ».

La vision des deux anciens soldats n ’était pas la même, Genevoix lui évoque la possibil ité d ’organiser un « long déjeuner lourd et vineux ». C) La fatigue et l ’attente Dans l ’œuvre de Genevoix, à la page 510 les soldats « somnolent » à cause du «très long déjeuner» et à la page 548 les soldats ont « les jambes lourdes », la fatigue leur pèse.

Barbusse, quant à lui, évoque à la page 23 « l ’attente et la fatigue» de rester assis.

Les soldats ne supportent plus de ne pas « bouger ».

A la page 74 Barbusse et ses camarades «n’ayant pas le droit de sortir attendaient enterrés côte à côte dans la pénombre» tels des animaux effrayés.

Page 177 les soldats « attendent » l ’ordre d ’aller au front, i ls « attendent le signal de la mort et du meurtre », i ls sont ainsi réduits à l ’état de pions dirigés par leur chef.

Les soldats, en plus d ’attendre des ordres, espèrent également la f in de la guerre, page 123 i ls se parlent et se disent entre eux « la guerre aussi f inira que diable » et « les mauvais jours vont f inir ».

Page 141, les soldats de l iaisons sont fatigués, i ls n ’ont pas dormis de la nuit car i ls surveillaient pour éviter le moindre problème à leurs camarades.

Le soldat s’écrie « J’ai jamais eu marre d ’une marche comme j ’ai de celle là ».

D) Les échanges avec les proches 2. »

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