PSC

« PSC 189 !'opposition nationalists flamande rompt avec le PSC et forme Ia Volksunie.

En 1971, le PSC et le CVP se pre- sentent de facon autonome aux elections.

Ils tiennent des congas desormais separes pour eviler le grignotement du mouvement flamingant (extremiste flamand).

Cette scis- sion, qui esta plus une separation de corps qu'un divorce *, couve depuis le dernier congres unitaire du parti en 1967.

Au debut, les ailes flamande et wallonne du PSC acquierent sans heurt une vie autonome.

Mais Ia premiere reclame l'unilinguisme (flamand) de I'Univer- site catholique de Louvain et provoque ene reaction vio- lente des deputes francophones. 4 Les positions des deux ailes s'ecartent,mais des efforts de conciliation, oa intervient notamment le haut slerge, &Bent !Irremediable et preservent la concertation A !'echelon des dirigeants.

Bien qu'il accuse depuis 1950 une erosion incessante, le Parti social-chretien (PSC et CVP reunis) reussit, aux elections legislatives de 1974 (32,3 p.

100 des voix) 8 progresser de 2 p.

100 par rapport a 1971 (30,1 p.100).

En 1968, le PSC avait obtenu 31,7 p.

100 des suffrages. 5 La difficulte d'accorder au sein d'un meme groupe interets patronaux et interets ouvriers trouve un echo dans la definition qu'un de ees presidents a donne° du PSC :a Un parti du centre, ni democrate-chretien, ni conservateur.

a L'influence encore profonde de l'Eglise rend possible cette apparente dualite ainsi que l'autonomie laissee aux deux tendances dont les opinions s'expriment publiquement, du cote francophone, !'une dans « La Libre Belgique a(conservateur), l'autredansaLa Cite a (dernocrate-chretien).

En politique exterieure, le PSC sou- tient I'atlantisme et !Integration europeenne. 10- Voir aussi : Democrazia cristiana, La Libre Belgique , Suenens PSC 189 l'opposition nationaliste flamande rompt avec le PSC et forme la Volksunie.

En 1971, le PSC et le CVP se pré­sentent de façon autonome aux élections.

Ils tiennent des congrès désormais séparés pour éviter le grignotement du mouvement flamingant (extrémiste flamand).

Cette scis­sion, qui est « plus une séparation de corps qu'un divorce», couve depuis le dernier congrès unitaire du parti en 1967.

Au début, les ailes flamande et wallonne du PSC acquièrent sans heurt une vie autonome.

Mais la première réclame l'unilinguisme (flamand) de l'Univer­sité catholique de Louvain et provoque une réaction vio­lente des députés francophones.

4 Les positions des deux ailes s'écartent, mais des efforts de conciliation, où intervient notamment le haut jlergé, évitent l'irrémédiable et préservent la concertation à l'échelon des dirigeants.

Bien qu'il accuse depuis 1950 une érosion incessante, le Parti social-chrétien (PSC et CVP réunis) réussit, aux élections législatives de 1974 (32,3 p.

100 des voix) à progresser de 2 p.

100 par rapport à 1971 (30,1 p.

100).

En 1968, le PSC avait obtenu 31,7 p.

100 des suffrages.

5 La difficulté d'accorder au sein d'un même groupe intérêts patronaux et intérêts ouvriers trouve un écho dans la définition qu'un de ses présidents a donnée du PSC : « Un parti du centre, ni démocrate-chrétien, ni conservateur. » L'influence encore profonde de l'Église rend possible cette apparente dualité ainsi que l'autonomie laissée aux deux tendances dont les opinions s'expriment publiquement, du côté francophone, l'une dans « La Libre Belgique » (conservateur), l'autre dans « La Cité » (démocrate-chrétien).

En politique extérieure, le PSC sou­ tient l'atlantisme et l'intégration européenne.

• Voir aussi : Democrazia cristiana, « La Libre Belgique », Suenens (L.-J.).. »