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Qui était Le CARDINAL DE RICHELIEU ?

Publié le 27/02/2008

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Le portrait par Philippe de Champaigne nous montre un prélat à stature altière, au visage rayonnant d'intelligence, mais d'une grande dureté et qui tint son pays, et parfois l'Europe, dans une main de fer. Aussi la calomnie n'a-t-elle pas épargné l'homme exceptionnel, assailli par la maladie, guetté par les conspirateurs, qui, sans finances ni armée, ni popularité, sut redresser un pays à la dérive. Les débuts de celui qui, plus pragmatique que doctrinaire, devait être le grand défenseur du principe monarchique sont pour le moins étranges. Armand-Jean du Plessis, né à Paris, le 9 septembre 1585, d'une bonne famille poitevine, se destine d'abord à la carrière des armes, mais des intérêts familiaux l'obligent à entrer dans les ordres et il est sacré évêque de Luçon en 1607 : chrétien convaincu, il administre parfaitement son diocèse. Mais son élection aux états généraux de 1614 va transformer sa carrière. Le futur cardinal-duc se fait remarquer par Concini et la reine Marie de Médicis qui le nomme, en 1616, secrétaire d'État pour l'Intérieur et la Guerre.
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« L'opposition à RichelieuElle se manifeste aussi bien dans les hautes sphères de la société, touchées par les vexations et la perte de leurpouvoir, que parmi les gens du peuple écrasés par les nouveaux impôts. Les complots de courDe nombreux complots contre Richelieu, comme celui de Chalais en 1626, entraînent une répression impitoyable dansle rang des nobles qui y ont pris part.

En novembre 1630, lors de la journée des Dupes, Marie de Médicis arrachepresque à Louis XIII, qui est alors souffrant, la disgrâce de Richelieu.

A la suite de cet incident, une partie de lanoblesse, celle qui soutient la mère du roi, ainsi que cette dernière sont exilées.

En 1642, un dernier complot dirigépar Cinq-Mars, favori de Louis XIII, échoue à son tour. Les révoltes antifiscalesSporadiques jusqu'alors, elles se multiplient dans les années 1630.

Elles sont aussi parfois provoquées ou simplementsoutenues par des puissants provinciaux qui marquent ainsi leur désaccord avec la politique du cardinal.

Le clergémontre aussi son mécontentement devant une tentative d'imposition de ses biens fonciers. Bilan A la mort de Richelieu en 1642, Louis XIII se retrouve seul à gouverner.

Le cardinal lègue au roi un grand nombre deses constructions, comme le Palais-Royal et la Sorbonne nouvellement restaurée, ainsi que plus de un million delivres de sa fortune personnelle, destiné à financer la politique royale.

Le roi conserve le cabinet ministériel deRichelieu, dont fait partie Mazarin, qui perpétue la politique instaurée par le cardinal.

Le renforcement du pouvoirroyal ainsi que la lourde fiscalité imposée seront les ferments des soulèvements qui marqueront le début du règne deLouis XIV (voir la Fronde).- Histoire de l'Europe (en anglais) - Qui était Le CARDINAL DE RICHELIEU (1585-1642) ? Le portrait par Philippe de Champaigne nous montre un prélat à stature altière, au visage rayonnant d'intelligence,mais d'une grande dureté et qui tint son pays, et parfois l'Europe, dans une main de fer.

Aussi la calomnie n'a-t-ellepas épargné l'homme exceptionnel, assailli par la maladie, guetté par les conspirateurs, qui, sans finances ni armée,ni popularité, sut redresser un pays à la dérive.

Les débuts de celui qui, plus pragmatique que doctrinaire, devaitêtre le grand défenseur du principe monarchique sont pour le moins étranges.

Armand-Jean du Plessis, né à Paris, le9 septembre 1585, d'une bonne famille poitevine, se destine d'abord à la carrière des armes, mais des intérêtsfamiliaux l'obligent à entrer dans les ordres et il est sacré évêque de Luçon en 1607 : chrétien convaincu, iladministre parfaitement son diocèse.

Mais son élection aux états généraux de 1614 va transformer sa carrière.

Lefutur cardinal-duc se fait remarquer par Concini et la reine Marie de Médicis qui le nomme, en 1616, secrétaire d'Étatpour l'Intérieur et la Guerre.L'année suivante, l'assassinat de Concini l'amène à partager la disgrâce de la reine mère et à se replier en province.A la faveur de cette retraite forcée, il écrit deux ouvrages de piété remarquables.

Simultanément, il mène dedélicates négociations pour réconcilier Louix XIII avec sa mère, ce qui lui vaudra la confiance et l'estime du roi.

En1622, il obtient le chapeau de cardinal et, deux ans plus tard, il prend la direction du conseil du roi.

Richelieus'attelle à la réalisation d'un grand dessein : assurer, à l'intérieur, le triomphe de l'absolutisme monarchique enmatant la noblesse et en ruinant la puissance politique des protestants ; rompre, à l'extérieur, la menaced'encerclement représentée par l'Espagne et la Maison d'Autriche.

Cette seconde préoccupation le conduit àintervenir à deux reprises, et avec succès, en Italie.Mais cette réussite dresse contre le cardinal tout le parti catholique, hostile à la guerre contre l'Espagne et qui segroupe autour de la reine mère, d'Anne d'Autriche et de Gaston d'Orléans.

La noblesse, rejoint les conjurés tandisque les protestants entrent en contact avec les Anglais.

Avec l'appui entier du roi, le cardinal fait face à cettedouble menace.

La capitulation de La Rochelle (29 octobre 1628) ruine définitivement l'influence politique desprotestants.

Un complot mené par Gaston d'Orléans est mâté.

Pour intimider la noblesse, Richelieu n'hésite pas àfaire décapiter deux gentilshommes qui ont enfreint l'édit sur les duels.

Enfin, lors de la journée des Dupes (IInovembre 1630), il conserve la confiance du roi.

Il va pouvoir s'atteler à sa tâche avec une autorité nouvelle. Au lendemain de la journée des Dupes, assuré de la confiance de Louis XIII, Richelieu est en mesure de poursuivre le. »

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