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Reconstruction (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Reconstruction (seconde guerre mondiale). Intentions et préliminaires Lorsqu'ils mûrirent des plans de reconstruction, les Britanniques se préoccupèrent surtout de ne pas renouveler les erreurs commises à l'issue de la Première Guerre mondiale. Cette fois, il n'y aurait ni démobilisation hâtive engorgeant le marché du travail d'un pays à l'économie encore tendue vers la guerre, ni de Lloyd George pressurant les vaincus, ni de Georges Clemenceau désireux de saigner à blanc l'Allemagne. Winston Churchill s'exprima sans ambages à ce sujet dans le discours qu'il prononça à Mansion House le 9 novembre 1943: «Je considère comme étant le devoir de notre gouvernement d'établir des plans susceptibles de fournir à tous, dès la fin de la guerre, la nourriture, le travail et les logements nécessaires.« Il ajouta: «Nous balaierons de notre chemin les doctrines politiques, les préjugés, les ambitions et les int&eacu...



« Reconstruction Il Les plans Nommé ministre de la Reconstruction le 11 novembre 1943, lord Woolton s'inspi­ ra dans toutes ses initiatives de cette idée simple et forte: «L'histoire ne doit pas se renouveler.» En effet, les Britanniques voulaient éviter le chômage et l'inflation qui avaient résulté de la Première Guerre mondiale.

Après 1918, la reconversion de l'économie de guerre en économie de paix s'était effectuée de façon chaotique.

D'aucuns ont considéré, et considèrent toujours, que la Seconde Guerre mondiale a été le prix des erreurs commises après la première! Le second conflit mondial causa des rava­ ges démesurés.

Une très forte demande de produits de consommation se manifes­ terait dès la paix revenue.

Or, il serait très difficile d'acheminer vers l'Europe les pro­ duits d'outre-mer dont elle avait besoin.

Quelles que fussent les difficultés prati­ ques de l'entreprise, une reconstruction saine dépendait de trois facteurs prioritai­ res, à savoir le rétablissement d'une balance des paiements équilibrée, l'arrêt de l'inflation et le transfert des ressources productives aux tâches les plus urgentes d'après guerre.

L'annonce de tels objectifs ne pouvait que nuire à l'image de lord Woolton, qui avait été peu auparavant le très populaire ministre du Ravitaillement.

Mais la dure réalité était que le dirigisme instauré pendant la guerre devait se pro­ longer quelque temps pendant la paix.

La main-d'œuvre, les matières premières, les produits finis, les prix et la consommation devraient encore être soumis à de multi­ ples contrôles, tandis qu'une lourde fisca­ lité réduirait la demande.

On organisa une démobilisation par éta­ pes.

Les premiers libérés furent les pre­ miers mobilisés, à l'exception des ouvriers nécessaires à la reconstruction, tels ceux du bâtiment.

et des spécialistes de toutes sortes.

Le gouvernement dut veiller à une rigou­ reuse répartition des crédits, afin d'éviter les malversations, et s'efforça d'établir de strictes priorités dans son programme de reconstruction de logements, d'écoles, d'usines et de routes.

On réforma les ser­ vices sociaux britanniques en s'inspirant des recommandations du rapport Beve­ ridge de 1942.

Dans le domaine de l'agriculture, on décida de s'en tenir au blocage des prix comme pendant la guer­ re, et cela jusqu'à la récolte de 1947.. »

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