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René Louis de Voyer d'Argenson

Publié le 27/02/2008

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Intelligent, plus proche des philosophes que des gens de la cour, d'Argenson exprima des vues politiques originales et un peu utopiques dans plusieurs ouvrages. Ministre des Affaires étrangères de 1744 à 1747, il se montra peu clairvoyant, connut une suite d'échecs et dut se retirer. Une carrière sans éclat. René Louis de Voyer d'Argenson était le fils d'un lieutenant de police et garde des Sceaux. Lors de ses études au collège Louis-le-Grand, il se lia d'amitié avec Voltaire, son condisciple. Libertin de moeurs et d'opinion, il fréquenta le club de l'Entresol, société politique et littéraire. Esprit spéculatif, un peu chimérique, il ne cessa de lire et d'écrire. En 1737, il entra à l'Académie des inscriptions et publia un Traité politique. Mais ses fréquentations éveillèrent la méfiance du cardinal Fleury et l'empêchèrent d'accéder aux grands emplois. De plus, ses manières simples et gauches ne lui permettaient pas de faire bonne figure à la cour et lui valurent le surnom d' "Argenson la Bête".

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