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Renflouement à Pearl Harbor (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Renflouement à Pearl Harbor (seconde guerre mondiale). Récupération de la flotte du Pacifique A la suite de l'attaque japonaise de Pearl Harbor, neuf navires de guerre américains allèrent par le fond et dix autres subirent des avaries considérables. Le renflouement éventuel de toute cette flotte présentait d'énormes difficultés. On jugea le cuirassé Oklahoma définitivement perdu, mais on parvint à remettre à flot tous les autres bâtiments, tels l'Arizona et le California en avril 1942, le West Virginia, le mois suivant. De toute façon, il fallait dégager la rade. L'entreprise se révéla non seulement difficile, mais dangereuse, car l'eau stagnante, les corps décomposés et l'air comprimé produisirent des gaz toxiques qui, lors des travaux concernant le Nevada, firent de nouvelles victimes. Le renflouement du mouilleur de mines Oglala et du cuirassé West Virginia présenta le plus de difficultés. Construit 40 ans auparavant...

« Renflouement à Pearl Harbor Il Transformations Après l'attaque japonaise de Pearl Harbor, le West Virginia fut sans doute le cuirassé le plus éprouvé qui reprit du service.

Six torpilles avaient lacéré son flanc bâbord et 1 bombe.

sur les deux qui le touchèrent.

avait provoqué l'effondrement de 3 ponts supé­ rieurs.

De plus, un incendie l'avait ravagé de l'avant à la première tourelle.

Mais on l'avait empêché de couler en noyant les compartiments tribord, ce qui eut pour effet de corriger son gîte, que l'on stabili­ sa à 13°.

Sa survie et le nombre relative­ ment peu élevé des victimes, 105 hom­ mes au total, passèrent presque pour des miracles.

Tout l'équipage, en effet.

aurait pu périr.

Son renflouement posa de tels problèmes que l'opération dura six mois.

Les torpilles avaient provoqué des voies d'eau qui se révélèrent impossibles à obstruer.

On ré­ solut la difficulté au moyen de panneaux de 16 m de haut, destinés à boucher les trous et que des scaphandriers fixèrent ensuite à la coque, au moyen de boulons.

On obstrua l'ouverture de la partie infé­ rieure de la coque grllce à un ciment spé­ cial à prise très rapide.

Une fois la coque réparée, les opérations de pompage com­ mencèrent et, quand elles furent menées à bien, on put entreprendre les répara­ tions.

Il fallut tout d'abord nettoyer le bateau des restes humains et des débris divers quïl contenait.

Puis, on le dirigea vers un chantier où il reçut un nouvel équipement électrique.

Dès qu'il put se déplacer par ses propres moyens.

il partit vers le conti­ nent pour être transformé.

Ce fut une lon­ gue entreprise.

car les chantiers travail­ laient selon un programme de strictes priorités.

Le West Virginia dut attendre son tour et ne redevint opérationnel qu'en 1944.

A cette date, il était redevenu flam­ bant neuf.

On avait changé son artillerie, multiplié par 12 sa défense antiaérienne initiale, doublé son blindage et amélioré la protection de ses parties immergées.

Ces transformations ne nuisirent en rien à la vitesse et au tirant d'eau du blltiment, qui, cependant, ne pouvait emprunter le canal de Panama.

Le West Virginia participa aux combats du Pacifique Sud, en 1944, y compris à la bataille rangée du détroit de Surigao.. »

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