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Réunion (La)

Publié le 19/01/2012

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La Réunion, érigée en département français d'outremer le 19 mars 1946, est administrée par un préfet comme un département de la métropole. Ses deux arrondissements (23 communes au total) disposent de trois sièges à l'Assemblée nationale, deux au Sénat et un au Conseil économique et social. L'inftatlon et le ch6mage entretiennent de graves sujets de mécontentement parmi les habitants de cette ile dont le sous-développement fait des assistés. permanenta de la France.

« 4 Pour faire vivre les Réunionais, il n'existait guère, jusqu'à ces dernières années, que la culture de la canne è sucre sur la presque totalité des bonnes terres en basse altitude.

La production a été de 227 630 t en 1974-1975.

Le sucre représente 80 p.

100 des exportations (263 mil­ lions de francs sur 327 millions en 1974).

La culture du géranium, du vétiver, de la vanille et du thé complètent les ressources de l'ile.

5 La Réunion doit importer presque toutes ses denrées alimentaires et tous ses articles industriels.

Avec l'explo­ sion démographique, le déficit de la balance commerciale augmente rapidement : 24 millions de francs en 1955, 156 millions en 1963, 1 286 millions en 1974.

Dans le bud­ get de 1974 précisément, sur 1 927 millions de recettes, 1 481 millions provenaient de l'aide française.

Cette situa­ tion explique les grèves générales de mai 1973 et février 1974 lancées par la Confédération générale du Travail.

6 Depuis que Michel Debré a été élu député de la Réu­ nion en 1963, l'aide française s'est accrue; mais ses efforts de développement ne semblent pas avoir produit de très grands fruits.

Depuis 1974, le nombre croissant de faillites parmi les petits planteurs est devenu le prin­ cipal problème économique de l'ile.

La hausse du prix garanti du sucre annoncée par Paris en 1975 n'a pas été jugée suffisante par les partis de gauche.

Le chef du parti communiste réunionais, Paul Vergès, déclarait en mai 1973 que les parlementaires de l'ile représentent davantage une administration "coloniale" que le peuple.

Le chef-lieu du département, Saint-Denis (103 513 habi­ tants), est devenu en juin 1973, le quartier général des forces militaires françaises de l'océan Indien, ce qui a accru les effectifs de 4 000 hommes venus de Madagascar.. »

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