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Rhodésie

Publié le 19/01/2012

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En 1965, pour perpétuer leur domination, les Blancs de Rhodésie préfèrent rompre avec l'Angleterre et se déclarer Indépendants. Mais, au cours des années, leur position apparait de plus en plus insoutenable. Car, dans ce pays de 389 000 km2 où ils ne sont que 278 000 qui possèdent la plus grande partie des richesses (6 745 dollars de revenu par habitant) contre 6 110 000 Noirs privés de droits politiques et démunis (135 dollars de revenu), la Déclaration unilatérale d'indépendance (UID) entrainera une situation de plus en plus tendue....

« conclu entre Sir Alec Douglas Home et lan Smith tourne court ..

Chargée en 1971 de consulter les Noirs à ce sujet, la Commission Pearce ne peut que conclure à leur oppo­ sition qui, d'ailleurs, dégénère alors en sanglants inci­ dents.

La Rhodésie promulgue une nouvelle constitution et proclame la République, le 2 mars 1970.

5 Les nationalistes noirs avaient commencé à s'organiser dans les années 50.

Leur action aboutit en 1961 à la création, par Josuah Nkomo, de la ZAPU (Zimbabwe Afrl­ can People's Union) qui sera interdite en 1962 et son chef emprisonné (il ne sera libéré qu'en décembre 1974).

La ZAPU poursuit son activité clandestinement.

En 1963, le révérend Ndabaningi Sitholé se sépare de la ZAPU et fonde la ZANU (Zimbabwe African National Union), inter­ dite l'année suivante.

Sitholé passera les dix années sui­ vantes en prison.

En 1971, l'évêque Abel Muzorewa crée I'ANC (African National Councll), organisation modérée et légale.

6 L'effondrement du pouvoir portugais en Mozambique change la situation.

En décembre 1974, Nkomo et Sitholé sont libérés.

Mais, malgré un essai d'union des mouve­ ments de libération, ceux-ci se séparent de nouveau.

Le Front patriotique, organisation de Nkomo et Robert Mugabé, et I'ANC, modérée, en représentent, en 1977, les deux grandes tendances.

Contraint de négocier, sous la pression américaine et britannique pour l'obliger à accepter la règle de la majorité, lan Smith multiplie les manœuvres dilatoires, surtout depuis l'échec (qui lui est imputable) de la conférence de Genève, en octobre 1976, réunissant nationalistes et représentants du gouvernement rhodésien.

Cinq pays africains, dits de la ligne de front appuient les nationalistes radicaux : Tanzanie, Zambie, Botswana, Mozambique et Angola.. »

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