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Robert d'Anjou, dit le Sage

Publié le 27/02/2008

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1278-1343 Le plus puissant peut-être des rois d'une Sicile, qui n'a plus rien d'insulaire, réduite comme elle est à Naples et, il est vrai, à son énorme domaine. Boccace, qui avait vécu à sa cour (et qui aimait à exagérer), le définit comme "le roi le plus savant que les mortels aient eu depuis Salomon". Robert n'est roi que parce que son frère Louis (saint Louis de Toulouse) lui cède la couronne, mais de la royauté il fait l'apprentissage précoce en qualité de vicaire de son père. Juriste habile, administrateur juste, pieux et attaché aux arts (il "examinera" Pétrarque avant que celui-ci soit couronné au Capitole, il fera travailler Giotto et Simone Martini), Robert met debout une oeuvre solide, sans panache peut-être, mais qui apporte au pays la prospérité : ses conseillers Nicolas d'Alife Andrea d'Isernia, Bartolomeo de Capoue ont laissé un nom. Maître de tout le Sud du Piémont et des diverses villes qui l'ont choisi pour seigneur, Robert est le chef militaire du parti guelfe, dont le pape, en Avignon, reste l'inspirateur et Florence le banquier.

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