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Saint-Malo

Publié le 22/02/2012

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Ville de l'ouest de la France située sur une presqu'île, à l'embouchure de la Rance. Sous-préfecture du département de l'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, elle rassemble 48 100 Malouins. Saint-Malo vit essentiellement autour de son port, qui est un grand port de pêche, mais également de commerce et de plaisance. C'est aussi le principal port d'embarquement pour Guernesey, Portsmouth et Jersey. Saint-Malo complète son revenu grâce aux industries laitières et chimiques, à la fabrication d'engrais, à la construction navale et au tourisme.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) L'HISTOIRE VIVANTE Visiter la ville, les remparts, le château de Saint-Malo.

Voir l'Aquarium, dans le rempart même, et ses espèces aquatiques les plus diverses.

r Le port de Saint-Malo «Un vaisseau de granit» Située sur la côte nord de la Bretagne, non loin du Mont-Saint-Michel et de la presqu'île du Cotentin, projetée dans la mer, Saint-Malo est un rocher, une for- teresse, un port aux activités multiples et à l'histoire prestigieuse.

Un rocher: fondée au moment des inva- sions normandes par les transfuges d'Aleth (aujourd'hui Saint-Servan), dotée d'un évêché, la ville n'est ratta- chée à la terre que par un lien mince, le «sillon», alors recouvert par la mer à chaque marée.

Une forteresse: dès le Xlle siècle, elle est entourée de remparts agrandis et modi- fiés jusqu'au XVIIIe siècle.

La reine Anne de Bretagne y construit la tour Quiquengrogne, à l'angle du château.

Ce dernier est doté, en 1395, d'un petit donjon et, en 1424, d'un grand donjon qui domine l'ensemble.

Ces fortifica- tions symbolisent l'esprit d'indépendan- ce des habitants.

«Ni Français ni Bre- ton, Malouin suis.» En 1689, Vauban construit le fort Royal (appelé National depuis la Révolution).

Un port: aux fonctions multiples, dont la pêche à la morue, d'abord faite à bord de grandes goélettes que remplacent d'énormes chalutiers congélateurs.

Saint-Malo est aussi la cité des corsai- res.

Avec Jacques Cartier qui, ayant dé- couvert les rives du Saint-Laurent, prend possession du Canada, on peut citer Duguay-Trouin (1673-1736) et Surcouf (1773-1827).

Ceux-ci, ayant reçu des «lettres de course» leur vitant d'être traités en pirates, attaqueot les navires ennemis, anglais et hollandais.

La prise de Rio de Janeiro (1711), mal- gré la perte du Magnanime, de l'Aigle et du Fidèle, rapporte gloire et profit à Duguay-Trouin devenu chef d'escadre.

Saint-Malo est enfin une pépinière spiri- tuelle; au XVIII* siècle, c'est elle qui aurait donné à la France, en proportion de sa grandeur, le plus de grands hom- mes: Maupertuis, La Mettrie, La Men- nais et, surtout, Chateaubriand qui, né près de la tour Quiquengrogne, va finir ses jours dans la solitude de Vile du Grand-Bé, qu'on ne peut gagner qu'à marée basse, et où il repose aujourd'hui sous une simple dalle sans nom, sur- montée d'une croix de granit.

Dévastée au cours de la dernière guerre mondiale, reconstruite avec sollicitude, Saint-Malo, qui possède quatre bassins à flot et un avant-port, forme aujour- d'hui, avec Saint-Servan, Paramé et Rothéneuf, un actif complexe touristi- que, bardé d'histoire et de souvenirs.

r Le port de Saint-Malo «Un vaisseau de granit» Située sur la côte nord de la Bretagne, non loin du Mont-Saint-Michel et de la presqu'île du Cotentin, projetée dans la mer, Saint-Malo est un rocher, une for­ teresse, un port aux activités multiples et à l'histoire prestigieuse.

Un rocher: fondée au moment des inva­ sions normandes par les transfuges d' Aleth (aujourd'hui Saint-Servan), dotée d'un évêché, la ville n'est ratta­ chée à la terre que par un lien mince, le «sillon», alors recouvert par la mer à chaque marée.

Une forteresse: dès le XII" siècle, elle est entourée de remparts agrandis et modi­ fiés jusqu'au XVIII• siècle.

La reine Anne de Bretagne y construit la tour Quiquengrogne, à l'angle du château.

Ce dernier est doté, en 1395, d'un petit donjon et, en 1424, d'un grand donjon qui domine l'ensemble.

Ces fortifica­ tions symbolisent l'esprit d'indépendan­ ce des habitants.

«Ni Français ni Bre­ ton, Malouin suis.» En 1689, Vauban construit le fort Royal (appelé National depuis la Révolution).

Un port: aux fonctions multiples, dont la pêche à la morue, d'abord faite à bord de grandes goélettes que remplacent d'énormes chalutiers congélateurs.

Saint-Malo est aussi la cité des corsai­ res.

Avec Jacques Cartier qui, ayant dé­ couvert les rives du Saint-Laurent, prend possession du Canada, on peut citer Duguay-Trouin (1673-1736) et Surcouf (1773-1827).

Ceux-ci, ayant reçu des «lettres de course» leur f vi tant d'être traités en pirates, attaque,,t les navires ennemis, anglais et hollandais.

La prise de Rio de Janeiro (1711), mal­ gré la perte du Magnanime, de !'Aigle et du Fidèle, rapporte gloire et profit à Duguay- Trouin devenu chef d'escadre.

Saint-Malo est enfin une pépinière spiri­ tuelle; au xvm• siècle, c'est elle qui aurait donné à la France, en proportion de sa grandeur, le plus de grands hom­ mes: Maupertuis, La Mettrie, La Men­ nais et, surtout, Chateaubriand qui, né près de la tour Quiquengrogne, va finir ses jours dans la solitude de l'île du Grand-Bé, qu'on ne peut gagner qu'à marée basse, et où il repose aujourd'hui sous une simple dalle sans nom, sur­ montée d'une croix de granit.

Dévastée au cours de la dernière guerre mondiale, reconstruite avec sollicitude, Saint-Malo, qui possède quatre bassins à flot et un avant-port, forme aujour­ d'hui, avec Saint-Servan, Paramé et Rothéneuf, un actif complexe touristi­ que, bardé d'histoire et de souvenirs.

L'HISTOIRE VIVANTE Visiter la ville, les remparts, le château de Saint-Malo.

Voir l'Aquarium, dans le rempart même, et ses espèces aquatiques les plus diverses.. »

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