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Sénégal.

Publié le 15/04/2013

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Sénégal.. 1 PRÉSENTATION Sénégal : drapeau et hymne © Microsoft Corporation. Tous droits réservés./© Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Sénégal, pays d'Afrique de l'Ouest, ouvert sur l'océan Atlantique. Sa capitale est Dakar. Le Sénégal est bordé à l'ouest par l'océan Atlantique, au nord par la Mauritanie, à l'est par le Mali, au sud par la Guinée-Bissau et la Guinée. Dans le sud du pays, la Gambie constitue une enclave tout en longueur. Ancienne colonie française, devenu indépendant le 20 juin 1960, le pays joue depuis cette date un rôle important dans la région et plus globalement sur le continent africain. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie Le Sénégal couvre une superficie de 196 722 km². Le pays est couvert de plaines ondoyantes ne dépassant guère quelques dizaines de mètres au-dessus du niveau de la mer. Les contreforts du Fouta-Djalon, au sud-est du pays, culminent à 494 m dans la région de Kédougou ; les collines du Fouta-Toro, dans l'Est, bordent la vallée du fleuve Sénégal. Sur la côte, à l'extrémité de la presqu'île du Cap-Vert, les collines volcaniques des Mamelles atteignent 104 m ; dans le reste du pays, quelques grandes dunes donnent l'illusion d'un relief. Les côtes, d'une longueur totale de 531 km, présentent une large diversité. Elles sont sableuses, rectilignes et basses, de l'embouchure du Sénégal à la presqu'île du Cap-Vert. Celle-ci, qui forme l'extrémité occidentale de l'Afrique à la pointe des Almadies, est rocheuse, découpée et accompagnée d'îles (Gorée, Ngor) et d'îlots (les Madeleine, Yoff) ; elle est dominée par une corniche d'une dizaine de mètres de hauteur. La baie de Dakar est l'une des plus amples et des mieux protégées du continent. Au sud, le rivage est bas, parfois marécageux et bordé de mangroves à l'embouchure des cours d'eau. Le fleuve Sénégal, qui a donné son nom au pays, forme la frontière avec la Mauritanie ; son principal affluent, la Falémé, marque les limites avec le Mali dans sa presque totalité. Au centre, le Saloum reçoit son affluent le Siné peu avant son embouchure et se jette dans la mer par un long estuaire encombré de mangroves et d'une végétation inextricable (forêt des îles du Saloum). Le cours supérieur du fleuve Gambie, dont la source se trouve en Guinée, traverse la région forestière et accidentée du Niokolo Koba. Au sud, la Casamance arrose la province du même nom. Ces fleuves sont sujets aux variations saisonnières, en particulier le Saloum, né au centre du pays dans une région affectée par la sécheresse. Ils ne sont navigables qu'en pirogue pendant les basses eaux, sauf le bras principal du Sénégal qui a été aménagé pour permettre l'irrigation de son delta (barrage de Diama à 25 km en amont de Saint-Louis). 2.2 Climat Paysage du Sahel (Sénégal) Région de transition entre le Sahara et la zone tropicale, le Sahel s'étend de l'océan Atlantique à la mer Rouge. Agriculture et élevage sont les deux activités dominantes du Sahel, qui subit cependant les effets de sécheresses répétées. Jeremy Hartley/Panos Pictures Le climat est tropical. Il se caractérise par une longue saison sèche de novembre à juin et une saison humide de juillet à octobre, plus longue en Casamance. Cependant, la côte (de Saint-Louis à la presqu'île du Cap-Vert) est soumise à l'alizé durant la saison sèche. La température diurne moyenne est de 23,3 °C en janvier, et de 28,3 °C en juillet. Les précipitations annuelles sont plus importantes dans le Sud, avec une moyenne de 1 400 mm, et chutent considérablement dans le Nord, avec moins de 381 mm. Au centre des régions non soumises à l'influence marine, le Ferlo est une vaste plaine en voie de désertification que la sécheresse de ces dernières décennies, accentuée par l'harmattan soufflant du désert, a transformée en une plaine de poussière. 2.3 La faune et la flore Le nord du pays fait partie du Sahel, une zone transitoire entre le Sahara et les savanes plus humides. Dans cette région, la savane arborée qui dominait autrefois, laisse de plus en plus place à une savane arbustive, voire à une steppe à épineux, sous l'effet de la désertification. Ne subsistent que quelques îlots de forêt résiduelle et des baobabs. La forêt-galerie borde le fleuve Sénégal et ses différents bras aux cours erratiques. Plus au sud, dans la région du fleuve Gambie, les arbres sont plus nombreux et les forêts-galeries plus denses aux embouchures. La mangrove borde les rives des fleuves dans la partie de leur cours qui subit des remontées maritimes. L'extrême-sud du pays, en bordure de la Guinée-Bissau, est occupé par une forêt tropicale dense et humide, où poussent différentes essences telles le palmier à huile, l'acajou et le teck, importé d'Asie pour le bois d'oeuvre. La faune est assez diversifiée ; les grands mammifères sont rares et les éléphants, les lions, les guépards et les antilopes sont principalement retranchés dans le sud-est du pays, peu peuplé (parc du Niokolo Koba). Hippopotames et crocodiles vivent dans les cours d'eau du Sud. Le pays compte de nombreuses espèces de serpents, parmi lesquelles le cobra et le boa. Le delta du Sénégal est le paradis des oiseaux, en particulier des migrateurs européens. Des lamantins remontent parfois le cours du fleuve. 2.4 Ressources minières La vallée du Sénégal fut au centre d'une importante activité métallurgique au Ier millénaire. Aujourd'hui, les phosphates de chaux et d'alumine calcite hydratée, extraits dans la région de Thiès (à une soixantaine de kilomètres à l'est de Dakar), constituent la principale ressource minière du pays ; la région de Matam, dans le nord-est du pays, en bordure du fleuve Sénégal, recèle un important gisement de phosphates, non encore exploité. Le pays possède aussi d'importantes réserves de calcaire argileux alimentant une industrie de cimenterie (Rufisque). D'importantes réserves de marbre, dans le Sud-Est (environs de Kédougou), sont encore largement inexploitées. À la fin des années 1970, un gisement de gaz naturel a été découvert à Diamnidio (à une soixantaine de kilomètres au sud de Dakar), ainsi que des gisements de pétrole off-shore, à la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Enfin, la vallée de la Falémé, au Sénégal oriental, recèle d'importants dépôts de minerai de fer, dont l'exploitation nécessite de coûteuses infrastructures en cours de projection au milieu des années 2000. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie Sénégal : données-clés de la démographie Population 12 853 259 habitants (2008) Densité de population 66,9 habitants au km2 (2008) Taux de fécondité 4,86 enfant(s) par femme (2008) Taux de mortalité 10,7 ? (2008) Taux de mortalité infantile 58,9 ? (2008) Taux de croissance de la population 2,58 % (2008) Espérance de vie hommes : 55,7 ans (2008) femmes : 58,5 ans (2008) Population par tranches d'âge moins de 25 ans : 62,1 % (2008) 25-64 ans : 34,9 % (2008) plus de 65 ans : 3 % (2008) Taux d'urbanisation 51 % (2005) Taux d'alphabétisation hommes : 51,7 % (2005) femmes : 32,6 % (2005) IDH 0,499 (2006) En 2008, la population du Sénégal était estimée à 12,9 millions d'habitants, soit une densité moyenne de 67 habitants au km². Cette moyenne cache une répartition extrêmement inégale de la population, avec une opposition entre le sous-peuplement de l'Est (avec des densités de l'ordre de 1 à 5 habitants au km 2), et une forte concentration sur la côte (la densité de la région de Dakar dépasse les 4 000 habitants au km 2) ainsi qu'au centre, dans les zones de culture de l'arachide. Liés aux contraintes naturelles et à des facteurs historiques, ces contrastes ont été accentués ces dernières décennies par l'exode rural (ce phénomène intéressant plus particulièrement les jeunes). Le Sénégal possède l'un des taux d'urbanisation les plus élevés d'Afrique noire (50 p. 100 en 2003). Le développement des centres urbains absorbe une grande partie de la croissance de la population sénégalaise qui a plus que doublé en trente ans (de 5 millions en 1975 à 8,5 millions en 1995 et près de 12 millions au milieu des années 2000). Cette expansion démographique (le taux de croissance décennal de la population a été de 30,5 p. 100 pour la période 1995-2005) est principalement due à l'accroissement naturel de la population (2,3 p. 100 en 2006), résultant à la fois du recul de la mortalité (9,4 p. 1 000 en 2006) et d'une vigoureuse natalité (32,8 p. 1 000 en 2006). Outre son inégale répartition, le dépeuplement des campagnes au profit des villes et sa croissance rapide, la population sénégalaise se caractérise par sa jeunesse : au milieu des années 2000, les moins de 25 ans représentent plus 60 p. 100 de la population, et les plus de 65 ans environ 3 p. 100. L'ensemble de ces données démographiques a des répercussions politiques, sociales et économiques cruciales, notamment en termes d'éducation et d'emploi : le taux de chômage, qui est estimé entre 40 et 50 p. 100 de la population active, touche durement les j...

« nombreuses espèces de serpents, parmi lesquelles le cobra et le boa.

Le delta du Sénégal est le paradis des oiseaux, en particulier des migrateurs européens.

Des lamantinsremontent parfois le cours du fleuve. 2.4 Ressources minières La vallée du Sénégal fut au centre d’une importante activité métallurgique au I er millénaire.

Aujourd’hui, les phosphates de chaux et d’alumine calcite hydratée, extraits dans la région de Thiès (à une soixantaine de kilomètres à l’est de Dakar), constituent la principale ressource minière du pays ; la région de Matam, dans le nord-est dupays, en bordure du fleuve Sénégal, recèle un important gisement de phosphates, non encore exploité.

Le pays possède aussi d’importantes réserves de calcaire argileuxalimentant une industrie de cimenterie (Rufisque).

D’importantes réserves de marbre, dans le Sud-Est (environs de Kédougou), sont encore largement inexploitées.

À la findes années 1970, un gisement de gaz naturel a été découvert à Diamnidio (à une soixantaine de kilomètres au sud de Dakar), ainsi que des gisements de pétrole off-shore,à la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau.

Enfin, la vallée de la Falémé, au Sénégal oriental, recèle d’importants dépôts de minerai de fer, dont l’exploitationnécessite de coûteuses infrastructures en cours de projection au milieu des années 2000. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie Sénégal : données-clés de la démographie Population 12 853 259 habitants (2008) Densité de population 66,9 habitants au km 2 (2008) Taux de fécondité 4,86 enfant(s) par femme (2008) Taux de mortalité 10,7 ‰ (2008) Taux de mortalité infantile 58,9 ‰ (2008) Taux de croissance de la population 2,58 % (2008) Espérance de vie hommes : 55,7 ans (2008)femmes : 58,5 ans (2008) Population par tranches d'âge moins de 25 ans : 62,1 % (2008)25-64 ans : 34,9 % (2008)plus de 65 ans : 3 % (2008) Taux d'urbanisation 51 % (2005) Taux d'alphabétisation hommes : 51,7 % (2005)femmes : 32,6 % (2005) IDH 0,499 (2006) En 2008, la population du Sénégal était estimée à 12,9 millions d'habitants, soit une densité moyenne de 67 habitants au km².

Cette moyenne cache une répartitionextrêmement inégale de la population, avec une opposition entre le sous-peuplement de l’Est (avec des densités de l’ordre de 1 à 5 habitants au km 2), et une forte concentration sur la côte (la densité de la région de Dakar dépasse les 4 000 habitants au km 2) ainsi qu’au centre, dans les zones de culture de l’arachide.

Liés aux contraintes naturelles et à des facteurs historiques, ces contrastes ont été accentués ces dernières décennies par l’exode rural (ce phénomène intéressant plusparticulièrement les jeunes).

Le Sénégal possède l’un des taux d’urbanisation les plus élevés d’Afrique noire (50 p.

100 en 2003). Le développement des centres urbains absorbe une grande partie de la croissance de la population sénégalaise qui a plus que doublé en trente ans (de 5 millions en 1975 à8,5 millions en 1995 et près de 12 millions au milieu des années 2000).

Cette expansion démographique (le taux de croissance décennal de la population a été de30,5 p.

100 pour la période 1995-2005) est principalement due à l’accroissement naturel de la population (2,3 p.

100 en 2006), résultant à la fois du recul de la mortalité(9,4 p.

1 000 en 2006) et d’une vigoureuse natalité (32,8 p.

1 000 en 2006). Outre son inégale répartition, le dépeuplement des campagnes au profit des villes et sa croissance rapide, la population sénégalaise se caractérise par sa jeunesse : aumilieu des années 2000, les moins de 25 ans représentent plus 60 p.

100 de la population, et les plus de 65 ans environ 3 p.

100.

L’ensemble de ces donnéesdémographiques a des répercussions politiques, sociales et économiques cruciales, notamment en termes d’éducation et d’emploi : le taux de chômage, qui est estimé entre40 et 50 p.

100 de la population active, touche durement les jeunes et alimente une émigration clandestine maritime massive (5 000 Sénégalais périssent noyés en tentantde gagner le territoire espagnol en 2005). 3.2 Villes principales Rues de Dakar (Sénégal) Jeremy Hartley/Panos Pictures Dakar, la capitale, qui compte 2,2 millions d'habitants, est le principal port du pays ainsi que le premier pôle économique.

Il sert également de port maritime au Mali ; unquai spécialement dédié à ce pays enclavé en reçoit les matières premières par le chemin de fer Dakar-Niger.

Les autres grands centres urbains sont Thiès, Kaolack, Saint-Louis, tous situés dans l’ouest du pays.

Tambacounda est la principale ville du Sénégal oriental.

Le long du fleuve Sénégal, Podor, Dagana, Matam et Bakel, comptoirs detraite ou postes militaires français édifiés au XIXe siècle à l’époque de la pénétration française, sont devenus des agglomérations avec la sédentarisation des nomades et l’essor des échanges avec la Mauritanie et le Mali.

À Rosso, de part et d’autre du bac qui traverse le fleuve et complète la route Dakar-Saint-Louis-Nouakchott, unepopulation de plus en plus nombreuse s’est établie, le fleuve faisant ici office de frontière avec la Mauritanie. 3.3 Groupes ethniques, langues et religions La population sénégalaise présente une forte diversité ethnique.

On peut distinguer plusieurs grands groupes de population.

Les Wolof (42 p.

100 de la population), peupled’agriculteurs musulmans cultivant principalement l’arachide dans le centre du pays, peuvent être regroupés avec les Sérères (10,7 p.

100), première communauté. »

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