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(septembre 1792 - 2 juin 1793)- Les Girondins

Publié le 27/02/2008

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Du 21 septembre 1792 au 2 juin 1793, les Girondins constituent le parti modéré à la Convention. Ils ont 160 députés et viennent, pour la plupart, des départements du sud-ouest de la France, autour de la Gironde. Ils s'opposent très vite aux Montagnards qui représentent l'aile gauche de l'Assemblée et qui siègent sur les gradins supérieurs, d'où leur surnom. Les principaux chefs girondins sont Brissot, Vergniaud, Condorcet, Roland, un moment ministre de l'Intérieur et dont l'épouse tient un salon politique, Isnard, Buzot et Pétion, maire de Paris. Les Girondins sont surtout hostiles au rôle grandissant de la Commune et des Parisiens dans la Révolution; ils sont favorables au fédéralisme, c'est-à-dire à une décentralisation du pays. C'est ce que leur reprochent les Montagnards et les Jacobins, qui les accusent de compromettre la République une et indivisible. Les Girondins défendent aussi la liberté économique et la propriété privée face aux lois autoritaires votées par les Montagnards.

« Les Girondins Une Révolution modérée 21 septembre 1792- 2 juin 1793 Du 21 septembre 1792 au 2 juin 1793, les Girondins constituent le parti modé­ ré à la Convention.

Ds ont 160 députés et viennent, pour la plupart, des départe­ ments du sud-ouest de la France, autour de la Gironde.

Ds s'opposent très vite aux Monta­ gnards qui représentent l'aile gauche de l'Assemblée et qui siègent sur les gra­ dins supérieurs, d'où leur surnom.

Les principaux chefs girondins sont Brissot, Vergniaud, Condorcet, Roland, un moment ministre de l'Intérieur et dont l'épouse tient un salon politique, Isnard, Buzot et Pétion, maire de Paris.

Les Girondins sont surtout hostiles au rôle grandissant de la Commune et des Parisiens dans la Révolution; ils sont favorables au f"edéralisme, c'est-à-dire à une décentralisation du pays.

C'est ce que leur reprochent les Montagnards et les Jacobins, qui les accusent de com­ promettre la République une et indivisi­ ble.

Les Girondins défendent aussi la liberté économique et la propriété privée face aux lois autoritaires votées par les Montagnards.

Au moment du procès de Louis XVI, les Girondins répugnent à l'exécution du roi; ils demandent un sursis, un référen­ dum populaire.

On les taxe alors de contre-révolutionnaires.

Pour se défen­ dre, ils attaquent Danton, l'accusent de corruption et de complicité dans les massacres de septembre 1792; ils pré­ tendent que Marat et Robespierre aspi­ rent à la dictature et font traduire Marat devant le Tribunal révolutionnaire.

Mais le journaliste est acquitté.

Devant ces échecs, les Girondins ten­ tent de soulever certaines municipalités, comme celles de Lyon, de Bordeaux, de Marseille et de Nanks.

En même temps, ils créent une commission chargée d'enquêter sur la Commune de Paris.

Le 31 mai, des manifestants demandent la dissolution de cette commission d'en­ quête, mais ils n'obtiennent rien.

Le 2 juin, un Montagnard, Hanriot, est nom­ mé commandant de la garde nationale· et appuie une nouvelle manifestation parisienne; le dimanche 2 juin, 80000 hommes et 60 canons viennent cerner les Tuileries où siège la Convention; celle-ci tente de résister, conduite par son président Hérault de Séchelles; elle tente de sortir en corps, mais Hanriot l'arrête: «Que demande le peuple?» dit Hérault.

«Qu'on lui livre 34 coupables!» répond Hanriot.

Comme les députés font mine d'avancer, il ajoute: «Canon­ niers, à vos pièces!» La Convention cè­ de: elle vote l'arrestation de 29 députés et de 2 ministres girondins.

Ds sont tra­ duits en justice et la plupart sont exécu­ tés; d'autres, comme Buzot, s'enfuient ou se suicident.

Ainsi disparaît le parti modéré de la Convention.

Les Montagnards vont gouverner jusqu'au 9-Thermidor.. »

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