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Simón Bolívar

Publié le 27/02/2008

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Simón Bolívar naît le 24 juillet 1783 à Caracas. Il a trois ans quand meurt son père, qui laisse derrière lui une fortune foncière évaluée à dix millions de dollars. En 1792, il perd sa mère et ses parents proches. Il est pris en charge par un précepteur, fervent admirateur de Jean-Jacques Rousseau, et mène en sa compagnie une vie rustique sur les domaines familiaux. En 1799, Simón Bolívar s'embarque pour l'Europe, vivant entre Paris et Madrid, où il se marie en 1802. Il adhère bientôt, comme beaucoup de futurs chefs latino-américains, à la Grande Loge américaine. Il se rallie à cette occasion aux principes républicains qui resteront les siens toute sa vie. En 1804, il voyage à Paris, où il connaît une vie brillante et mondaine, puis en Italie. A Rome, la tradition veut, qu'inspiré par le passé, il ait prononcé sur le mont Sacré le serment de libérer l'Amérique du joug espagnol. En 1805, il s'embarque à Hambourg pour les États-Unis. Quand il débarque à Caracas en 1807, il a vingt-quatre ans.

« En 1819, son armée traverse la moiteur tropicale des llanos, puis, du 2 au 6 juillet, ses trois mille hommes fourbus,mal équipés, mais enthousiastes, passent les Andes dans des conditions épouvantables pour tomber sur les dix millesoldats espagnols cantonnés en Colombie.

Le 7 août 1819, ils remportent la décisive victoire de Boyaca, qui ouvre laroute de Santa Fe de Bogota.

Le 17 décembre 1819, Bolívar fédère en une seule République de Grande-Colombie lesactuels Colombie et Venezuela.

Il reprend Caracas pour la troisième fois, après la victoire de Carabobo, en juin 1821.Puis il marche sur Quito et sur Guayaquil insurgée et annexe l'Équateur à la Grande-Colombie en 1822.

Au sud, SanMartín, en difficulté dans le Pérou incomplètement libéré, sollicite son aide.

Les deux hommes se rencontrent àGuayaquil le 26 juillet 1822.

Le retrait de San Martín de la vie militaire et politique laisse le champ libre à Bolívar pourparachever la libération de l'Amérique espagnole. Bolívar débarque au Pérou en 1823.

Une première campagne aboutit à la victoire de ses hussards à Junin, bourgadeandine, située à plus de quatre mille mètres d'altitude.

Le 9 décembre 1824, le général Sucre, son plus prochecollaborateur, remporte l'ultime et décisive victoire sur les Espagnols à Ayacucho.

Bolívar achève alors son œuvremilitaire en libérant la République du Haut Pérou qui prend, en hommage au Libérateur, le nom de " Bolivie ".

Leministre anglais Canning se décide enfin à reconnaître officiellement la République de Grande-Colombie.

Protecteur,Libérateur ou Président de cinq républiques qui de l'Orénoque au Callao et de Panama au Potosi contrôlent un desplus vastes ensembles territoriaux du monde, Simón Bolívar est alors au sommet de sa gloire. Gloire fragile pourtant, à cause des dissensions internes qui se manifestent dans les congrès des diversesrépubliques qu'il préside ; à cause aussi de la jalousie croissante des puissances étrangères, particulièrement desjeunes États-Unis d'Amérique du Nord, peu pressés de voir se réaliser à leurs frontières la grande unitépanaméricaine proposée par Bolívar dès 1824.

Ils torpillent donc le premier congrès panaméricain réuni par Bolívar le22 juin 1826. A l'intérieur, les localismes et les rivalités hérités de la période coloniale, qui avaient souvent gêné ou freiné Bolívardans son action libératrice, réapparaissent plus que jamais une fois la victoire acquise.

En 1823, par deux fois, lesarmées bolivariennes doivent réprimer des rébellions d'Indiens demeurés fidèles au roi d'Espagne en Colombie.

En1826, deux escadrons de hussards péruviens se révoltent contre les troupes colombiennes stationnées au Pérou-probablement inspirés par des agents de l'Argentine.

En Grande-Colombie même, Santander et Páez complotent.

En1827, Bolívar rend compte de son œuvre devant la Convention d'Ocona.

Il y est mis en minorité après que desgarnisons se furent soulevées contre lui.

Il revient au pouvoir grâce à un plébiscite et en s'appuyant sur l'Église etsur l'armée.

Le 25 septembre 1828, or attente à sa vie.

Il décrète la loi martiale.

Ses anciens amis accusent alors leLibérateur de la veille d'aspirer à l'Empire.

Ulcéré, il dépose le pouvoir en 1830.

Il meurt sept mois plus tard, non sansavoir dû auparavant voir éclater l'unité de la Grande-Colombie. Méditant sur son action au soir de sa vie, il aurait prononcé la phrase : J'ai labouré la mer ! En fait, il n'avait puqu'érafler l'écume aristocratique et créole des républiques par lui libérées.

La masse des peuples concernés étaitdemeurée en marge des bienfaits de l'indépendance.. »

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