Skikda
Publié le 22/01/2012
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Troisième ville de l'Est algérien, après Constantine et Annaba (ex-Bône), Skikda est, depuis l'indépendance, l'un des p61es de l'lnduslrlallsâtlon de cette région. Située sur l'emplacement de la ville antique de Rusicade, Skikda (ex-Philippeville) a été, depuis sa création par la colonisation française en 1838 jusqu'à l'indépendance, ....
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4 Avec la mise en marche du terminal de .
Hassi-Mes· saoud, Skikda est devenu un important port pétrOlier.
Il permet depuis 1972 l'exportation de 11 millions.
de
.
tonnes de pétrole et verra, selon les projets gouverne mentaux, sa capacité d'exportation passer à 18 millions,
puis à 24 millions et enfin à 30 millions de tonnes.
Aux sept réservoirs (de 50 000 tonnes chacun) adossés à la colline qui domine la ville, doivent s'en ajouter
quatre autres, deux de 50 000 et deux de 100 000 tonnes)
qui doubleront la capacité d'emmagasinage du port de
Skikda.
Une raffinerie de 7,5 millions de tonnes doit
aussi être Implantée dans cette région.
Une gigantesque
centrale thermique, fonctionnant au g&J, produit 250 mégawatts en 1975 et alimente tout le Constantinois en électricité.
Le second plan quadriennal, 1974-19n, vise à atteindre une production totale de pétrole de 65 millions de tonnes/an.
5 Un
complexe de matlêrea plasUquea doit être achevé en 1976.
Il comprendra des usines d'étHylène (120 000 tian), de polyéthylène (40 000 tian), de chlo rure de soude (40 000 tian), de chlorure de vinyle
monomère (40 000 tian) et de polychlorure de vinyle PCV (35 000 tian).
Ce qui rendra le complexe de Skikda
presque aussi important que celui de Fos-sur-Mer vers 1980.
Mais ces transformations économiques ne vont pas
sans bouleversements sociaux et déjà Skikda, qui
compte plus de 80 000 habitants, connait des problèmes
dont certains proviennent de son industrialisation rapide
(chômage, bidonvilles, etc.)..
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